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Par Gil1 le 19 Septembre 2014 à 11:36
Le temps, trop le temps, tant de fois la grande injustice
Le temps, le temps dont on ne sait jamais où il va
Le temps, le temps zéro de tous ceux qui n’en ont pas
Le temps qui tout emporte, mais il y a l’amour
L’amour et rien d’autre à considérer comme valeur
N’en déplaise à ceux qui croient encore que s’impose
Le sacré de lois de papier qui se décomposent
Chaque fois la vérité pour qui vit, pour qui meurt
Le temps, trop le temps, tant de fois place aux sacrifices
Le temps, le temps de l’écarlate à l’écartelé
Le temps, le temps à le presser à l’arrêter
Le temps qui tout emporte, mais il y a l’amour
L’amour et rien d’autre à se faire l’obstination
Des chemins, des pensées, des actes de l’un à l’autre
Et bien plus si affinités, de l’un avec l’autre
L’un pour l’autre, double sens et double version
Le temps, trop le temps, le souvenir comme artifice
Le temps, le temps, et du premier pas à cent combats
Le temps, le temps, des grands manifestes au sans voix
Le temps qui tout emporte, mais il y a l’amour
L’amour et rien d’autre à en être toujours porteur
A en être le défenseur, force et intelligence
Contre l’adversité et tout fait de la décadence
En humanité, et d’un huit clos avec les malheurs
Le temps, trop le temps, qui s’en fout de tout édifice
Le temps, le temps, des siècles et l’or des vanités
Le temps, le temps, le devoir de mémoire floué
Le temps qui tout emporte, mais il y a l’amour
L’amour et rien d’autre à en vouloir concrètement
Non pas en habits lyriques ou en fleurs abstraites
Non pas en simulacres, en jours déguisés de fêtes
L’amour et rien d’autre qui fait le monde vivant
L’amour et rien d’autre, la révolution permanente
A tout reprendre de ce qu’on pense, de ce qu’on fait
Depuis un A liquide jusqu’à y trouver la paix
Une vitalité pour les choses importantes
L’amour et rien d’autre, tel un grand chambardement
A envoyer paître les furieux de tous les systèmes
Avec leurs problèmes, grande décharge de problèmes
Avec leur inquisition contre les indifférents
L’amour et rien d’autre, pour le sens sans rien attendre
De demain juste avec des rêves et des prières
Ou avec des convictions débarras de colères
L’amour et rien d’autre, pour être et bien mieux comprendre© Gil DEF - 06.08.2014
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Par Gil1 le 13 Octobre 2013 à 21:02
Le toi et moi, l’assise, chant des oiseaux, alchimie
Le religieux de l’amour, je ne saurais mieux le dire
C’était hier… La, la, la … C’est toujours, mille sourires
Et maintenant … La, la, la … D’un banc soleil tout en pluie
Le religieux de l’amour, je ne saurais mieux le dire
L’aubaine de premières, la grâce cent fois merci
C’était hier… La, la, la … C’est dedans dehors de l’esprit
L’Age tendre… La, la, la … Seul concept d’un bel empire
Recueil à la lumière, l’amour en grand, l’obstinant
Attitudes de reflet, persistantes, perceptibles,
Univers des mystères … La, la, la … Et l’invisible
Les sentiments en relief … La, la, la … Ô tellement
Prière à des Juliette, aux Chimène, le possible
Multiple des jours parfaits, singuliers évidemment
A travers les émotions … La, la, la … Nous pardonnant
Les adresses trop brèves … La, la, la … Ô l’indicible
Le toi et moi, l’emprise, l’entremise à l’embellie
Le religieux de l’amour, je ne saurais mieux le dire
C’était hier … La, la, la … C’est encore à tout redire
Et dans l’instant … La, la, la … L’infini et mélodie
Le religieux de l’amour, je ne saurais mieux le dire
L’idéal mais surtout l’espace charivari
C’était hier … La, la, la … C’est la fleur de poésie
Les vertiges … La, la, la … Les parfums, ce qui chavire
Recueil dans l’Intemporel, l’endroit, l’envers, les serments
Ceux qu’on dit et ne dit pas, et même les impossibles
A tenir, à retenir … La, la, la … Et l’inaudible
Le lien à ses souvenirs … La, la, la … Les plis du temps
Prière à vos prières, les vœux idem, l’intangible
Même si l’incroyable d’être deux exactement
Sur la même fréquence … La, la, la … Le geste aimant
Ainsi soit sa présence … La, la, la … Le perfectible
Le toi et moi, l’assise, chant des oiseaux, alchimie
Le religieux de l’amour, je ne saurais mieux le dire
C’était hier… La, la, la … C’est toujours, mille sourires
Et à long temps … La, la, la … D’un banc soleil tout en pluie© Gil DEF. 04.10.2013
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Par Gil1 le 6 Juillet 2009 à 19:06
Il naît dans le mystérieux de l'attirance
Il apparaît tant le merveilleux de la chance
Il se permet la nouveauté des sensations
On en connaît l'intensité des émotions
Au premier temps c'est vraiment la révélation
La surprise à ne plus connaître de saisons
C'est le cœur avant tout qui bat d'un rythme fou
L'âme prête à tout à plus qu'elle ne l'avoue
C'est un regard et un autre regard, ouverts
Un sourire et un sourire, tous deux offerts
Des parfums nouveaux, des frissons à découvert
Tous les signes des sens, le troublant devient clair
Il devient vrai par le renfort de l'importance
Il se reconnaît sans effort de l'évidence
Il se plait des secrets d'intime confession
On en connaît les reflets dans la déclaration
Au second temps c'est tout tenant de l'obsession
Vivant des gestes l'assurant de l'attention
Les cœurs n'ont plus de doute et ils s'écoutent
Les craintes dissoutes on prend la même route
C'est chaque jour particulier l'âme éprise
Les regards qui se disent tout et qui s'attisent
Les lèvres promises aux baisers d'envies soumises
Les tabous qui se brisent dans les heures exquises
Il n'est rien sans l'autre, tant compte sa présence
L'autre est tout, à tant comprendre de ses absences
Il est complet dans la tendresse et dans la passion
On en connaît ce qui s'empresse de déraison
Pour longtemps, il multiplie tout à l'horizon
Il mûrit il se nourrit de chaque occasion
Il pardonne la fuite des saisons, l'orage
Il collectionne tant d'images de voyages
Ce sentiment il est le tien et il est le mien
On le détient, le retient, il nous appartient
Il nous conduit à unir enfin nos chemins
C'est notre amour, l'évident de notre destin
© Gil DEF. 12.05.2006
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Par Gil1 le 18 Septembre 2008 à 19:20
Samedi après-midi
Il fait beau sur mon pays
Le ciel est bleu azur
Les épis de blé sont murs
Les oiseaux chantent dans les ramures
Le canal suspend le temps
Une péniche passe lentement
On entend des cris d'enfants
Un chien qui aboie dans le lointain
Ca sent bon le chèvrefeuille et le jasmin
Le vent secoue à peine les roseaux
Un pêcheur ne regarde que l'eau
Sur le chemin un couple d'amants
S'arrête de temps en temps
Ils croisent leurs regards un instant
Et s'embrassent longuement
Je les regarde le coeur serré
Je ne peux oublier
Ce beau dimanche d'été
Où pour la première fois
Je t'ai serré dans mes bras
J'ai cueilli ce doux baiser
Sur tes lèvres abandonnées
Au loin le soleil se noie dans le canal
Mon coeur me fait mal
Je ne peux oublier
Ta peau blanche et parfumée
Les rondeurs de ton corps
Que je serrais tres fort
Dans le ciel un croissant de lune trop pale
Mon coeur s'emballe
Je ne peux oublier
Nos nudités dévoilées
Les courses folles de nos mains
Qui explorent tous les chemins
Nos premiers soupirs
Nos cris nos élans de plaisirs
Sans fin
Sans fin
Je ferme les yeux un instant
Le pêcheur s'en va doucement
Le vent est frais je suis seul maintenant
Je ne viendrai plus sur ce chemin
Ni demain ni après-demain
© Gil DEF. 21.11.2004
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Par Gil1 le 1 Février 2008 à 19:49
Entre ma terre et l'Angleterre
Passent les bateaux sur la mer
Des rêves d'aujourd'hui et d'hier
Je marche ce matin sur le sable fin
Seul, les dunes se sauvent au loin
Je voudrais tant te tenir la main
Seul le vent est là en témoin
La plage est déserte ce matin
Les pêcheurs sont là-bas au loin
Des enfants viendront rire demain
Des châteaux de rêve dans leurs mains
Je voudrais tant ici ton parfum
Les vagues partent et reviennent
Ce matin mes larmes se souviennent
Un baiser des histoires anciennes
La vague naufrage du bois mort
Ce matin la lumière pleure le décor
Je voudrais tant je soupire très fort
Un bateau part pour l'Angleterre
Les autres naviguent vers d'autres terres
L'horizon trace dans la lumière
La frontière entre ciel et terre
Nos yeux mélangent le bleu et le vert
Tu souris ... pourquoi ce coeur à l'envers ?
Des voiles viennent jouer avec le vent
Qu'il sera beau le grand cerf-volant !
Qu'il sera haut le bel oiseau blanc !
Mais là le sable compte sans nombre
Les secondes et les heures succombent
Sous ce bleu je voudrais tant ton ombre
Entre ma terre et l'Angleterre
Passent les bateaux sur la mer
Des rêves d'aujourd'hui et d'hier
J'ai marché longtemps avec le vent
Je rêve le présent à contre-temps
Je voudrais tant ici maintenant
Là-bas, enfin l'aube et l'océan
Une rêverie qui écrit hors du temps
Le sacre du printemps des amants
Ce matin, je voudrais toi, ici maintenant
Toi, demain, toi à tous les instants
Toi, toujours, éternellement
© Gil DEF. 05.06.2005
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