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Par Gil1 le 18 Octobre 2013 à 16:03
Tout ce temps, tout penser au bout d’un long voyage
Quel est mon âge quand je vois des jeux d’enfants
De l’abat des soleils comme ils vont déclinant
M’en reste-t-il au moins pour peindre mon visage
Tout ce temps, puis comment calculer mon courage
Maintenant et si je m’effeuille en sentiments
Me répondent l’esprit des choses invisibles
Ce flux des émotions à servir d’argument
Aux larmes de mots bleus, je m’en veux l’instrument
Archer de poésie comme on y devient cible
Tout ce temps, mais de rien, ne me plains maintenant
Tout ce temps, et penser à tout ce qui chemine
Quel est mon âge quand me revient un printemps
Du rouge de mes liens charnels infiniment
M’en reste-t-il au moins pour mes jours d’églantine
Tout ce temps, puis comment apprécier mon bagage
Maintenant et si je me prends l’air d’un mendiant
Me répondent l’esprit des choses à poursuivre
Ce qui fait mouvement et la marche en avant
Les grands effets de cœurs papillon ou volcan
La révolution des amours en perspectives
Tout ce temps, mais de rien, ne me plains maintenant
Tout ce temps, et penser à être et ne pas être
Quel est mon âge quand je siège sur un banc
Du tissu de drap blanc et des jours de bon vent
M’en reste-t-il au moins pour un dit jour de fête
Tout ce temps, puis comment la vie encore engage
Maintenant et si je vais partout d’un pas lent
Me répondent l’esprit des choses d’accordance
Ce qui fait confluence à des pluriels de pluies
En soleils et qui vont au pays d’embellie
Où rien ne vaut mieux que de garder confiance
Tout ce temps, mais de rien, ne me plains maintenant
Tout ce temps, et penser à ce qui s’abandonne
Quel est mon âge quand je parle aux absents
De la mélancolie, et de rien qu’on n’attend
Je n’en fais pas raison, la vie toujours me donne
Tout ce temps, mais de rien, ne me plains maintenant
Par toi ma compagnie, de penser me ramène
A toujours conclure en ferveur pour la vie
Par l’amour indéniable et qui nous est permis
Maintenant, in extenso, signe mon poème
© Gil DEF - 26.04.2012
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Par Gil1 le 27 Juin 2013 à 17:06
Parce que les beaux discours de certains grands seigneurs
Oui, mais, combien de menteurs de la vie en couleurs
Parce que l’utopie aussi de notre monde meilleur
Oui, mais, au reste l’impair de chaque jour en pleurs
A chacun ses erreurs, à chacun ses grands malheurs
Reste entière la question des temps de la traîtrise
De cette emprise du mal de vivre dans la méprise
Et de l’aile à la pierre, que reste-t-il de liberté
Combien de rêves qui se brisent, le souffrir d’aimer
Mais je parle quand même côté rouge cerise
Mais je parle quand même côté rouge cerise
Côté rouge cerise poème et quoiqu’on dise
Parce que les grands serments que l’on croit tellement
Oui, mais, combien à tenir promesse obstinément
Parce que l’œil du grand tout, le sourire aux enfants
Oui, mais, au reste l’impair des peines et tourments
A chacun la poussière, dernier mot des testaments
Reste entière la question de quoi faire en faiblesse
Chaque fois l’intérieur en désarroi, en détresse
Et de l’aile à la pierre, combien on doit laisser
Combien de mal à se faire des soleils inversés
Mais je parle quand même côté mille caresses
Mais je parle quand même côté mille caresses
Côté mille caresses poème et qu’il ne cesse
Parce que l’impossible cœur à battre toujours bien
A chacun du sans voix, du sentiment de plus rien
Parce que l’infime contenu du creux des mains
Et de l’aile à la pierre, la pesanteur du destin
La fin de toute intrigue, l’empreinte de l’incertain
Reste entière la question de nos temps de solitude
Si loin de l’amplitude, si près de l’habitude
Des histoires abrégées comme vagues échouées,
Des absences aux silences pour calendrier
Mais je parle quand même côté tendre attitude
Mais je parle quand même côté tendre attitude
Côté tendre attitude poème à certitude
Parce que la croyance en dieu ou qui n’est pas
Ne fait nulle différence à l’extinction de la voix
Parce que les convictions aussi de faire les bons choix
Oui, mais, au reste l’impair, impasses de nos droits
A chacun sa vérité, l’iniquité des joies
Reste entière la question de qui peut tout comprendre
Qui, il n’est pas besoin d’appeler les jours de cendres
Pour qui l’on compte en vraie misère de ce qu’on est
Qui, une main, une épaule, le geste d’aimer
Mieux que pleurer en morceaux de bonheur à rendre
Et je parle poème côté gracias d’apprendre
De vous, mes chers pareils, l’encore que je peux prendre
© Gil DEF.27.06.2013
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Par Gil1 le 12 Décembre 2010 à 14:07
Hommage à mon père, à tous les jardiniers, et à Julos Beaucarne
De mémoire de rose, le temps qui fait mourir
Ne pleure que la courte vie des jardiniers
On les connaît pourtant pour savoir patienter
Et tout abandonner aux roses à venir
Gardez vous un endroit où le temps fait la pause
Et qui vous fait chérir les plus simples choses
De mémoire de rose, on n’a jamais connu
De jardinier qui n’avait pas tendre regard
Qui n’avait pas en lui des idées d’arrosoir
Et pour sa jeunesse un cœur entier rendu
Gardez vous de ces pas qu’on presse et vous impose
Et qui vous empêchent la vie, prime causeDe mémoire de rose, nul mot ne peut servir
L’art des roseraies supposé sans retard
Aller à la fête des belles aux mouchoirs
Et des accordances à toujours s’y fleurir
Gardez vous cet émoi de tout ce qui propose
Et l’envie d’y rester, et l’autre pas qu’on ose
De mémoire de rose, on n’a jamais perdu
De clés de jardiniers, ils ne sont pas geôliers
Ils n’ont de gaieté que pour toute liberté
Et d’un jour en rosée à l’oiseau ingénuGardez vous cette loi du temps pris qui repose
Et le grand voyageur et son âge qui s’oppose
De mémoire de rose, on a fait plus souffrir
A dire combien fane une beauté sans fard
A faire tristesse de qui peut veiller tard
Et qui est jardinier noble à ne rien maudireGardez vous de la joie pour les métamorphoses
Et pour l’intemporel des floraisons de roses
De mémoire de rose, à l’heure de partir
Il fut tout jardinier qui n’eut rien à céder
Nulle propriété sauf qu’on est héritier
Du grand soin à porter à vivre et à mourir
Gardez vous de la foi comme mémoire des choses
Et comme rêves de soie et précepte des roses
© Gil DEF - 08.12.2010
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Par Gil1 le 3 Décembre 2010 à 19:20
Souvenez-vous que chaque matin doit servir
C’est là que j’y compte toute ma certitude
Un jour, un jour encore au creux des bras, s’offrir
Aujourd’hui embrasse mon unique fortune
Souvenez-vous et vivre et ne jamais servir
Les arguments du soir, des soleils qui s’éclipsent
Respirer à s’ouvrir les fenêtres, partir
Où le temps est sans poids et se fait des ellipses
Souvenez-vous du vrai regard qui fait jaillir
L’étincelle jusqu’au génie des yeux qui pressent
L’émotion d’y parler si fort, ne rien mourir
Avant l’heure d’une larme sur ceux qu’on laisse
Souvenez-vous et vivre et ne jamais subir
Tout ce qui interdit d’être fier de vous-même
Dans cette nudité d’être qui sait s’ouvrir
Telle âme de fleur, et tel amour suprême
Souvenez-vous des sens à combler vos désirs
Des plus simples choses jusqu’aux pensées qui osent
Un jour, un jour encore, l’élan pour se rafraîchir
Les notions du vivant dans ses métamorphoses
Souvenez-vous et vivre et s’apprendre au sourire
A donner en réflexe aux instances premières
Avec tout ce qui vit, tout ce qui va venir
Vous rencontrer gagnant d’un peu plus de lumière
Souvenez-vous des voix qui chantent pour mieux dire
Les chemins du salut aux processions païennes
Un jour, un jour encore, à cœur battre, à choisir
L’entraide et la marche vers des contrées certaines
Souvenez-vous des arts, îles des souvenirs
Répandus sur des cendres, mais qui font équipage
A la conscience, ce n’est pas en martyre
Qu’il faut nous sublimer, mais du jour à suffire
Un jour, un jour encore, oui, c’est un nouvel âge
© Gil DEF - 01.11.2010
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Par Gil1 le 29 Mai 2010 à 20:36
Tant que l’enfant peut voir sa mère de ses bras ouverts
Il faut lui accorder qu’elle est la plus belle au monde
Image de madone avec son sourire dans le transfert
Des choses tout autour d’elle, soleil et terre ronde
Il faut lui accorder que sa chance est extraordinaire
Par-dessus le temps qui passe, et l’arrière des saisons
Par-dessus tout ce que l’on sait, et ce qu’on choisit de taire
Oui, une mère c’est tant de mères jusqu’à son nom
Il faut lui accorder la vérité de l’amour qui sauve
C’est à quelques pas de son berceau qu’il reste toujours
Il est la confiance extrême et quand la vie est fauve
Oui, une mère est raison de révéler chaque jour
Il faut lui accorder de la beauté où il place ses mots
Tout comme il envoie une lettre à la meilleure adresse
Tout comme il se fait poète de ce qui n’est jamais trop
Oui, une mère respire du souffle pour que rien ne cesse
Il faut le soutenir candide et même fortune faite
Du plus simple geste à donner tout au creux de sa main
Contenant, contenu de tel cadeau qui ne s’achète
Oui, une mère donne du talent à tout lendemain
Il faut lui laisser le centre du monde où c’est lui qui tient
La suite et tout avenir l’espoir que va se reproduire
De l’amour par principe mêlé du mystère d’un parfum
Oui, une mère est seule qui a les clés pour y conduire
Tant que l’enfant peut voir sa mère par la loi du tendre
Il faut lui accorder le génie qui le mène à l’infini
Pour compter les réponses à chacune de ses demandes
Oui, une mère fait de dix doigts des beaux manèges pour la vie
Il faut lui répéter l’heure qui fait déborder les yeux
D’une larme qu’on ne retient pas pour l’émotion forte
Sans pouvoir la nommer mais qui serait tout un ciel bleu
Oui, une mère est la source, et puis tout ce qui nous porte
Tant que l’enfant peut voir sa mère comme sa lumière
Il faut lui répéter ô comme elle a pu veiller de nuits
Comme elle s’est fatiguée pour mieux faire que les prières
Oui, une mère est millions de mères qui sont ainsi
Tant que l’enfant peut voir sa mère, tant qu’il est son ciel
Il faut croire que s’accomplit une mission idéale
Qui fait fleurir et grandir toute enceinte maternelle
Oui, une mère est une mère, et par l’âme fondamentale
Ma mère, tes enfants ont grandi, sont peut être loin
Mais le meilleur en eux est une part de tes croyances
Pour la vie comme elle doit être tenace au quotidien
Et pour les jours de fête, que les enfants en nous dansent
© Gil DEF - 27.05.2010
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