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Par Gil1 le 24 Octobre 2012 à 15:52
Par cent fois la bêtise sans limites et sans nom,
L’espoir anéanti pour la volonté de comprendre
Je me trouve trahi comme l’obligé de tout rendre
Oui, mais … J’en suis encore à m’accrocher à la raison
Dans le grand repoussoir de toute chose qui rassemble
Je ne vois que misère et déchéance de l’esprit
Quand les différences font leur vil commerce à tout prix
C’est à l’évidence l’escroquerie du vivre ensemble
Je n’ai ni l’aisance d’un présent à le consommer
Ni l’envie de vivre la mal donne des décadences
Fervent de l’argent-roi au point d’en vomir l’indécence
Ou fervent de croyance à nous maudire d’exister
J’ai pour identité tout ce qui m’accorde une place
Dans l’histoire véritable au fait des chemins incertains
Cette fleur de chérir à jamais écarlate par lien
Ainsi dit chair et sang, et par amour qui tout surpasse
Etre et puis ne plus être, résume mon propos sérieux
Le voulant utile, juste, à colporter cent prodiges
Tant qu’il est temps des yeux qu’un cœur d’innocence dirige
Avant qu’ils ne se taisent entre l’au-revoir et l’adieu
Personne ne gagne quand toute raison s’abandonne
Quand bien même le face à face avec de grandes peurs
Quand bien même cent fois hélas ce qui fait nos douleurs
Ainsi soit décuplée la force de ceux qui pardonnent
La vie est une lutte où il vaut mieux entretenir
Un esprit tenace et patient, et tout autant flexible
Pour définir et entreprendre un nouveau tout possible
Hors des appréhensions de tout ce qu’on ne peut tenir
Il n’est rien de la vie à soumettre à ce qui enchaîne
Je me la fais libre par devoir de mémoire et par choix
Par raison imparable au dire de ce que je dois
A mon peuple d’amour chaque fois que la vie m’emmène
Je ne suis pas du monde où se déglinguent les cerveaux
Je ne peux aller bien que parmi des gens qui inclinent
Au pouvoir de tout dire et à connaître tous les signes
Des sentiments immanquables du berceau au tombeau
Je ne suis pas le seul pour qui la vie est tant précieuse
Cet art innombrable du sens et du sacré en nous
Avec tant de correspondances tout autour de nous
C’est toujours vers demain la voie de l’action généreuse
Par cent fois la bêtise sans limites et sans nom
Certains nous font guerre par arrogance identitaire
Mais au nom des enfants, je vous prie en des heures claires
Par force de l’esprit à l’accrocher à la raison© Gil DEF - 17.10.2012
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Par Gil1 le 16 Mars 2012 à 11:26
Aux enfants et parents de Belgique et d’ailleurs …
Combien de jours sont difficiles, pénibles, insupportables
Combien de jours de la pire espèce de jours qui existent
Combien de jours il faut nous séparer de tout jusqu’au vide
Jusqu’au point absurde de nous sentir coupables de vivre
Le monde humain est ainsi fait que rien de rien n’est équitable
A chaque être son histoire, mais comme certaines sont tristes
Sans logique, comme s’arrête d’un coup tout éphéméride
Par des enfants que le mauvais sort a eu grand tort de poursuivre
Un enfant pour tout parent aimant, c’est sa part inaliénable
Inaltérable, car envers et contre tout, elle persiste
Aux parents, ce sont pour leurs enfants mille choses qu’ils décident
Ils s’y imposent l’art de protéger des lois sacrées à suivre
Tel parent dans le cas de perdre un enfant est inconsolable
Pour la sévérité du mal ainsi commis par injustice
Personne ne peut prendre mesure de telle déchirure
Au territoire de nulle part, tout est question de survivre
A l’enfant qui est parti on doit un grand espace inviolable
Mémoire de regard sur son pays de cent vœux en hélices
Mais aussi la promesse qu’on fasse plus de lumière future
A tout chemin des enfants à chaque fois qu’ils sortent des livres
Par les enfants partis ou blessés, nous sommes redevables
Au monde de tous les enfants des vérités de vigilance
De réflexion alliée des grands sentiments de cœur qui lui assure
Le moindre des dangers de faire tout pareil qu’un oiseau libre
Puissions-nous rassembler tout le pouvoir d’aimer inestimable
Rappeler tout ce qu’on a de meilleur dans cette connaissance
Pour les enfants, du regard à flux tendu sur l’écriture
De leurs rêves les plus simples, et comme ainsi on les délivre
Puissions-nous avoir les dimensions qui nous font semblables
D’une parenté solidaire, d’une humanité d’évidence
Présente dans l’adversité et pourvue de la raison pure
Aimer par dessus tout les enfants …
Aimer les enfants, devoir d’éclairer notre seule voie sacrée
© Gil DEF. 16.03.2012
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Par Gil1 le 29 Octobre 2011 à 09:23
Impossible, comme impossible qu’il en soit encore ainsi
Je viens déchirer le silence d’un système inacceptable
Impossible, comme impossible de supporter l’infamie
Je viens dénoncer avec force un monde détestable
Je viens l’accuser pour tout ce qu’il fait et détruit
Impossible, comme impossible présent du Meghalaya
Qui ne sait pas où c’est ce qu’il est doit penser à faire route
En sens inverse du temps jusqu’aux pieds de l’Himalaya
D’ici nos enfants, leurs droits à l’amour et coûte que coûte
A là-bas des enfants déchus soumis à remplacer les rats <
Impossible, comme impossible secret du Meghalaya
Il faut lui opposer bien plus qu’un seul coup de semonce
Quand tout est fait pour nier les pires choses qui soient
Sachez des enfants misère contre misère pour réponse
Argument des trafics pourris sous le règne de l'omerta
Impossible, comme impossible sourire au Meghalaya
Au Népal, au Bangladesh, sachez des enfants qu’on va soustraire
Comme on les abuse pour ce qu’ils ne trouveront pas
Le bout du voyage n’est que charbon et un siècle en arrière
Sachez des enfants de sept ans à qui on meurt tout d’une fois
Impossible, comme impossible lumière au Meghalaya
Sachez le pire état de mineurs de milliers d’enfants esclaves
Pensez que vous ne pourriez aller où ils vont sans avoir le choix
Chaque jour qui ne l’est plus, ils sont braves mais que c’est grave
Un charbon comme celui-là qu’on leur vole par raison d’Etat
Impossible, comme impossible fierté du Meghalaya
Tant que des peuples d’enfants savent trop comme on les ignore
Tant qu’ils n’ont pas d’avenir comme si c’était partout comme ça
Tant que des raisons obscures leur font tort encore et encore
Tant que là ça pue la mort carbone au terminus des convois
Impossible comme impossible justice au Meghalaya
Sachez comme on souille des enfants, l’innocence sans défense
A onze ans, personne à qui se plaindre, aucune issue à ça
Il ne reste qu’à consentir le viol pour seul moyen d’existence
N’imaginez que leur honte et leur bouche cousue du pourquoi
Impossible comme impossible l’amour au Meghalaya
Pour des milliers de gens que la pire pauvreté sépare
Pensez comme elle se met partout et oblige à n’importe quoi
N’importe quoi pour survivre, même d’une voie qui s’égare
Pensez tant d’amours perdus et tant d’enfants qui n’en auront pas
Impossible comme impossible mutisme et que je ne suis pas
Fatalisme, indifférence font la plus fâcheuse habitude
Qui a du cœur, qu’il lui impulse encore un sens au-delà
Au-delà des larmes, et combattant toute passive attitude
Il faut que ça change d’ici nos enfants à ceux du Meghalaya
Il n’est qu’un seul langage à tenir pour tous les enfants dumonde
Ainsi soit-il demain partout du soleil vrai pour qui naîtra
© Gil DEF - 24.10.2011
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Par Gil1 le 5 Mars 2011 à 15:54
On dit court notre parcours et du berceau au tombeau
Mais comme c’est long d’être un homme, chose précaire
D’un seul soir d’abeille morte au dernier rai de lumière
Et quand on sait demain, demain se plaint aux roseaux
L’homme est étroit, jambes longues, pareil aux échassiers
Mais différent de l’oiseau c’est l’évidence qu’il refuse
Ses pas font de grands écarts tant sa pensée est confuse
Elle est même à son ombre, morceau de nuit à traîner
L’homme est appris pour marcher, au tout premier combat
Sur la chaussée des géants, où l’on parle de miracles
Quand l’enfant lève le front, quand il franchit l’obstacle
Mais personne n’enseigne combien de fois il tombera
Pourtant il fait tout pour s’accaparer ce qui lui plait
Autour de lui, il s’y porte, par nécessité intuitive
A tout porter à la bouche, aux dangers de tout suivre
Le beau fruit, mais le poison, et l’inventaire incomplet
L’homme est avide de besoins qui le font prédisposé
A se transporter plus loin, à quitter l’enfant balançoire
La courte échelle au mur, les camarades de gloire
Il n’a nulle identité autre que celle voyagée
Il se fait exil, exode, en tous temps, et sans le choix
A s’allonger, démesurées, les jambes des distances,
Entre départ et arrivée, et même si toute chance
N’est qu’un rêve réduit, et un homme vieux déjà
L’homme est un jour qui chemine dans la poussière du temps
Le paradoxe, il se fait lent quand le temps s’accélère
Il renonce à une mère, qu’il met en terre de misère
Il recule, il prend froid où le dépassent des enfants
Longtemps il repasse des horizons dans ses yeux
Il cherche cet endroit, idéal par le rouge aux lèvres
L’eau puisée aux sources, les arbres et leur sève
L’air, le fruit qui ne manquent, les cercles des gens heureux
Mais l’homme se perd à mettre son idéal au-delà
De ce qu’il a de courage, de ce qui lève de terre
Il traverse des déserts, avec ses pensées amères
D’un conflit avec les dieux, d’un paradis qui n’est pas
L’homme se perd à s’étranger de son propre portrait
Un même que lui, pieds nus, un même que lui, dans la crasse
Un même que lui, en prison, en convois têtes basses
Mais ce qui me fait jour tient d’une larme qui l’admet
L’homme est contradictions du face à face avec ses peurs
Et sa pauvre science mais qui refuse ses limites
Et trop souvent il s’évite, si trop fort le cœur palpite
Prêt à prendre la fuite d’un affolement intérieur
Rien d’autre que le temps trop court qui le porte à la mort
Ne peut expliquer ses crises, et tant de dérobades
Ses suppliques, ses prières, ses vaines jérémiades
Jusqu'au mea culpa aux dieux pour négocier son sort
Mais il est celui qui ne renonce pas à être entier
Par le corps et la pensée, d’énergie et de matière
Sensible à ce qui l’entoure, d’énigmes, de mystères
Qui sait s’y ajouter, s’y faire sa propre beauté
Il est celui qui donne le beau geste utile à sa main
C’est celui de tout labeur rapporté aux terres futures
A la bouche des enfants où se trouve la mesure
De la faim, de la soif, et du sens de nos destins
Il est celui qui bâtit de cercles le vrai progrès
C’est celui au pied du mur, fil à plomb et équerre
Fort de géométrie et de son savoir faire
La maison tout autour d’une famille au complet
Il est celui qui s’instruit des choses en profondeur
A travers l’apparence, au-delà des impressions premières
C’est celui qui s’éloigne des attitudes guerrières
Des zones d’obscurité pour nous rendre meilleurs
Il est celui qui refuse l’homme comme pire animal
C’est celui qui le soigne repoussant son infortune
D’un accident, d’une maladie, de pensées sous l’enclume
Ou lui porte secours contre tout verdict fatal
Il est celui qui assume son rôle même ingrat
Même méprisé d’un si maigre prix pour sa peine
Qui est donc l’indigent au comptoir de la gêne
Si ce n’est ceux qui nous mettent au plus bas
Il est celui qui compte des talents par millions
Par l’addition, par la multiplication des preuves
Qui nous ont fait sortir des plus terribles épreuves
C’est chacun de nous si nous levons nos fronts
© Gil DEF - 27.04.2009
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Par Gil1 le 26 Janvier 2011 à 18:00
Si j’ai bien des raisons de former des angoisses
Quand le monde est folie, des murs dans les esprits
Je ne sais comment faire avec la voix qui dit
Credo aux sentiments, rien d’autre qui prend placeEt jusqu’au bout que jamais ne vienne le jour
Que jamais ne vienne le jourMe voilà, ma femme, tel lien que j’imagine
La réponse évidente à mille fois midi
L’élan et le zénith des forces d’utopie
Il m’en reste du cœur, du post-it mandarineEt j’ai écrit que jamais ne vienne le jour
Que jamais ne vienne le jourSi j’ai bien des raisons de craindre des défaites
Où les armes crachent la mort impunément
Je ne sais comment faire avec un vœu ardent
Credo pour des enfants, et pour des airs de fêteAssez, assez, que jamais ne vienne le jour
Que jamais ne vienne le jourMe voilà, mon ami, tel bien que j’envisage
La clé des histoires à déborder nos yeux
Les planches de salut dans l’inattendu lieu
De pardon à l’extrême épreuve du courageEt au-dessus que jamais ne vienne le jour
Que jamais ne vienne le jourSi j’ai bien des raisons à de saines colères
Pour bousculer l’ordre établi et fatal
Je ne sais comment faire avec ce qui fait mal
Credo tel écorché et dernière prièreMais qui dresse que jamais ne vienne le jour
Que jamais ne vienne le jourMe voilà, êtres chers, tels liens que je résiste
Porte grande ouverte aux plus justes portraits
Pour base d’écriture à la vie sans regret
Au point non retour de nos visages tristesQuand on se dit que jamais ne vienne le jour
Que jamais ne vienne le jour, dernier amourEt j’en pleure ce que tout cœur fort exprime
Gardez-moi de l’espoir sur un mur de Jénine
© Gil DEF - 18.12.2010
Photo : Marie-Isabelle Saint-Clair
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