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    Hoy en alguna parte sobre la tierra:
    Un gran océano ve llegar la primavera
    Pero yo estoy sobre la otra orilla
    Que me dice un nuevo año en otoño
    Quisiera realmente invertir el tiempo
    olvidar que pronto llegará el invierno

    Tengo para eso la magia que escribe
    Con la pluma que me dio el pájaro celeste
    Tengo un rayo de luna que sonríe
    Tengo sobre todo el poder de mi sueño
    Que cierra mis ojos y ve lo maravilloso
    Puedo así hacerme un lindo regalo

    Florecer un jardín para este nuevo día
    Veo así tres árboles y un jacarandá
    Sobre su corteza gravé ya una promesa
    Dos letras y el secreto de mi poesía
    Oigo ya los pájaros y sus canciones
    Veo al fin un nuevo sol y tres flores

    A la primera, la mas pequeña, la llamé candor
    Empieza apenas a dejar ver la belleza de su color
    Me gusta ver en ella toda la esperanza
    En su gracia y en sus gestos de dulzura

    A la segunda, la mediana, la llamé sorpresa
    Es una flor rara, una verdadera princesa
    Hace falta saber abrir toda su alma
    Para poder oïr y entender sus secretos
    Sólo en sol sabe leer las chispas de sus ojos

    A la tercera, la más alta, la llamé sonrisa
    Me gusta ver su alegría cuando danza
    Cuánto me encanta cuando canta la vida
    Sólo el sol sabe darle toda la certeza
    Que cada día es una inmensa fortuna

    Hoy en alguna parte sobre la tierra
    Un lindo jardín ve llegar la primavera
    Hay tres flores : candor, sorpresa y sonrisa
    El sol me habló : "no es un ensueño
    Es la realidad de tu esperanza, es tu regalo
    Abre las puertas de tu corazón para encontrarlo
    Y sentirás todos las perfumes de la vida

    © Gil DEF - 20.11.2005
     


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    Il était une fois un pays loin là-bas
    Par delà l'océan je crois
    Il était une fois
    Poema de la vida
    Mots d'ici de là-bas
    Il était une fois Giuliana

    Un prénom une jolie voix
    Un sonrisa una mirada
    Bientôt quinze printemps
    De beaux cheveux ondulant
    Sous les caresses du vent
    Un conte hors du temps
    Au-delà des frontières
    Au-delà des déserts
    El oceano, une voile de bateau
    El cielo, un soleil si chaud
    Un oiseau qui plane très haut
    Des mots si beaux
    Qui frissonnent en écho

    Giuliana c'était Giuli
    Giuli qui sourit
    Giuli de plus en plus jolie
    Giuli les choses de la vie
    Giuli un nouveau soleil
    Un regard qui s'émerveille
    Un sourire vermeil
    Un parfum qui s'éveille

    Giuli
    Giuli la maison
    La fenêtre sur les saisons
    Le jardin comme horizon
    Une belle chanson
    En mille et une leçons
    Giuli Giuli bonjour
    Chaque jour
    Giuli cada dia
    Ne compte pas ses pas
    Et elle va
    Vient part revient
    Aujourd'hui demain
    Traçant les nouveaux chemins
    Des lignes inconnues de ses mains
    Giuli lit écrit
    Dit avoir appris avoir compris
    Giuli s'étonne s'éblouit
    Giuli retrouve des amis
    Ah que bella la vida
    Giuli
    Giuli loin parfois
    Des questions comment pourquoi
    Mais ca ne dure pas

    Et Giuli
    Giuli déjà
    Giuli le premier regard
    Qui croise son regard
    Presque par hasard
    Giuli entend battre son coeur
    Comme s'ouvre la fleur

    Et voilà
    Un dia
    Giuli un nouveau printemps
    Bientôt quinze ans
    L'âge des messages
    Qui parlent de voyages
    Elle en a reçu trois
    Surprise à chaque fois

    Au premier tout le ciel en aveu
    Quoi de plus merveilleux
    Elle a fermé les yeux
    Le soleil en oiseau de feu
    Le rouge qui consume le bleu
    Le crépuscule est un adieu
    La nuit jalouse le jour
    Aveugle et sourd
    Icare le sera pour toujours
    Tout tout est écrit
    Qu'importe le prix
    Partir aujourd'hui

    Le second était lilas blanc
    Des sourires pour le vent
    Le hasard le ciel d'un soir
    Un regard le reflet du miroir
    Des silences pour l'océan
    La promesse d'un serment
    Saisir un instant
    Suspendre le temps
    Et dans le sable deux lettres
    S'écrit un peut être
    En connaître le prix
    Cueillir aujourd'hui

    Le troisième reste très étrange
    A y voir un ciel qui mélange
    Aux rendez vous du jour et de la nuit
    Du soleil et de la pluie
    Les couleurs d'une éclaircie
    Les parfums d'une embellie
    A toujours apprendre
    Sans rien y comprendre
    Et se surprendre
    Du réel à l'éternel
    Où tout est possible
    De l'impossible à l'indicible
    Rien rien n'est écrit
    Il faut l'avoir compris

    Giuli lit et relit les messages
    Elle rêve parfois de voyages
    Mais elle sait qu'elle n'a pas l'âge
    Sa mère lui a dit le mirage
    Qui peut se perdre dans le désert
    Le danger du naufrage
    Quand s'égare le bateau sur la mer
    Elle lui a dit tout autant
    Mille et une nuits un conte d'antan
    Et prendre le temps
    Pour tisser un tapis d'orient

    Alors Giuli je l'imagine
    Une belle histoire se dessine
    Giuli a attendu
    Et quand le temps est venu
    Elle est partie en voyage
    Un seul message dans ses bagages
    On n'en saura pas davantage
    Mais ce jour là était bien étrange
    Le blanc en diadème
    Deux mots le plus beau poème
    Dos palabras por siempre
    A ne jamais oublier
    Un regard qui croise un regard
    Une main qui prend une main
    Tous les amis un chemin
    Et les plus belles fleurs
    Sa mère ses soeurs
    Les battements de son coeur
    Une larme pour le bonheur
    Les plus beaux sourires
    Tout est à écrire

    Ce conte n'aura pas de fin
    Il sera si long ce chemin
    C'est à Giuli de l'écrire
    Et dans un sourire enfin dire
    Le message qu'elle saura choisir
    Rien rien n'est encore écrit
    Le poète a enfin compris
    Le conte se termine ainsi

    Il sera une fois Giuli
    L'histoire la plus jolie
    Il était une fois la vie
    Le sourire de Giuli
    Aujourd'hui
     

    © Gil DEF. 11 juillet 2005
     


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     Il était une fois dans une forêt lointaine
    Au pays des mille et une fontaines
    Une petite fille
    Avec des yeux qui brillent
    Du joli nom de Mercédès
    Elle n'était pas princesse
    Mais elle souriait sans cesse
    Aimait sa mère avec tendresse
    Quand elle était petite
    Quand elle ne savait pas lire
    Quand elle ne savait pas écrire
    Elle aimait dessiner
    Des fleurs et sa poupée
    Avec les traits d'une fée
    Des grands champignons
    Une jolie maison
    A toutes les saisons
    Des rideaux blancs
    Pour le printemps
    Qui bougent avec le vent
    Des rideaux bleutés
    Pour l'été
    Qui se mettent à chanter
    Des rideaux jaunes
    Pour l'automne
    Qui soudain frissonnent
    Des rideaux verts
    Pour l'hiver
    Qui en blanc espère
    La nouvelle saison
    La venue de la fée
    De la nouvelle année

    Et les années passent
    Les nuages toujours s'effacent
    Les larmes n'ont pas de place
    Sur les joues de Mercedes
    Qui sourit sans cesse
    Caresse les fleurs avec tendresse
    Admire les oiseaux qui se pressent
    Vers leurs nids et leurs petits
    Avant l'arrivée de la nuit
    Chante le soleil dans sa course
    Le miroir de l'eau de la source
    Les étoiles de la grande ourse
    Mercedes est heureuse
    La forêt est toujours joyeuse
    Et peu à peu
    Sous un ciel toujours bleu
    Une jeune fille prend la place
    Au fil des années qui passent

    Et voilà qu'un jour un prince passe
    La jeune fille a tant de grâce
    Qu'il perd soudain la trace
    De son faucon dans l'espace
    Et oublie la chasse
    La jeune fille ne le voit pas
    Le prince revient sur ses pas
    Sa fée a disparu dans le bois
    Le faucon revient sur son bras
    Le soleil se couche déjà

    Bien des jours passent
    Un faucon plane dans l'espace
    Chaque matin un prince suit sa trace
    Sur un arbre est gravé un coeur
    Et passent les heures
    Le faucon rêve de sa liberté
    Mais il revient se poser
    Le bras du prince n'a plus de force
    Son coeur pleure dans l'écorce
    Il doit partir demain
    Pour accomplir son destin
    Son épée à la main
    Là-bas très loin
    Il n'oubliera pas ce chemin
    Et la grâce d'un beau matin
    Le faucon le voit pleurer
    L'oiseau a envie de parler
    De demander au prince la liberté
    De son vol et de ses rêves
    En échange du miroir d'une source
    Qui reflète le soleil dans sa course
    Et le sourire d'une grâce
    Qu'il a vu de l'espace
    Mais dans cette histoire là
    Le faucon ne parlera pas
    Le prince ne le comprendrait pas
    Et le prince s'en va

    Un nouveau matin s'est levé
    Cette nuit la forêt a pleuré
    Mercedes se promène
    Ses pas savent bien où ils mènent
    Elle est partie à la fontaine
    Où se désaltère un faucon
    Qui vient chaque jour de l'horizon
    Mercedes veut encore le voir
    Elle s'est mis à croire
    Qu'il était prince des airs
    De la lumière et des éclairs
    Hier encore elle lui parlait
    Et il lui répondait
    Le faucon parle maintenant ?
    Depuis combien de temps ?
    Parle-t-il vraiment ?
    Où est le prince ? Où va le vent ?
    A t-il traversé l'océan ?
    On ne comprend plus rien
    On veut connaître la fin
    Le prince revient-il enfin ?
    L'oiseau connaît-il le destin ?
    Je te rassure toi qui lis
    Ici j'écris un conte joli
    Je peux tout me permettre
    Pour te mettre le coeur en fête
    A toutes les questions
    Tu trouveras toujours des solutions
    Le bonheur a tant d'importance
    Je devine ton impatience
    Mercedes a-t-elle de la chance ?
    Tu as raison à ce moment
    On se le demande vraiment
    Combien de matins ont passé
    Seul le faucon les a comptés
    Mercedes veut les oublier
    Le prince est un jour rentré
    Devant son père il s'est agenouillé
    Il lui a donné son épée
    Son gant et son bouclier
    Avec un faucon doré
    Le fils remercia son père
    De toutes ses prières
    Qui le ramenaient dans ses terres
    Avec l'âme fière
    Et le regard clair
    Le père ne dit rien
    Sur ses larmes sur son chagrin
    L'important était ce matin
    Ce fils qu'il retrouvait enfin

    Et puis vint un matin
    Un faucon qui plane au loin
    Un ciel bleu le soleil dans sa course
    Deux sourires dans le miroir d'une source

    Au pays des mille et une fontaines
    Où tous mes rêves encore se promènent
    Vivent toujours un prince et une princesse
    Du joli nom de Mercedes
    Le temps ne pourra effacer
    Deux lettres et un coeur dans un arbre gravé

    © Gil DEF. 08.06.2005
     


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    Il était une fois
    Dans un pays très loin là bas
    Sur un grand continent
    Bordé par l'océan
    Et caressé par le vent
    Il y a longtemps
    Très longtemps
    Il était une fois une petite fleur
    Qui avait deux soeurs
    Et une belle couleur
    Qui parfumait son bonheur
    Elle s'appelait Candela
    Elle vivait dans un bois
    Près du palais du roi
    Elle aimait la clairière
    Sa douce lumière
    La mousse et les feuillages verts
    Et les grandes fougères
    Elle aimait surtout sa mère
    Qui avait des yeux clairs
    Qui avait choisi son prénom
    Et le disait de si belle façon
    Quand sa mère disait Candela
    Elle avait un sourire dans la voix
    Et l'arc en ciel dans ses bras
    Candela était toujours joyeuse
    Elle était très heureuse
    Elle respirait l'air pur
    Admirait souvent l'azur
    Elle ne pleurait pas souvent
    Trois fois seulement
    Quand sa poupée eut mal aux dents
    Mais ça ne dura pas longtemps
    Quand une amie l'oublia un instant
    Mais elle s'excusa gentiment
    Quand un oiseau perdit son chant
    Mais il l'a retrouvé à présent
    Candela était une jolie fleur
    Elle n'avait qu'une peur
    La peur du lierre
    Qui court et se désespère
    De rester toujours vert
    Qui cherche toujours
    Une tige en recours
    Mais sa mère veillait sur elle
    Pour Candela la vie était belle
    Tout était merveille
    > Le jour qui s'éveille
    Les rayons du soleil
    La pluie et l'arc en ciel
    Le miel de l'abeille
    La lune et les étoiles
    L'araignée dans sa toile

    Mais voilà un soir
    Son ami l'oiseau vint la voir
    Pour lui dire au revoir
    Il quittait le bois
    Pour aller loin là bas
    Trouver le printemps
    De l'autre côté de l'océan
    Et il s'envola
    Alors une larme coula
    Sur la joue de Candela
    Et elle eut alors envie
    De partir avec lui
    Sa mère avait beau lui dire
    Qu'il allait revenir
    Candela rêvait souvent
    De l'océan et du vent
    D'un nouveau printemps
    Elle ne jouait plus avec ses soeurs
    Et se taisait pendant des heures
    Une larme tombait parfois
    Des yeux tristes de Candela
    Sa mère la consolait
    Mais rien n'y faisait
    Elle pensait à son ami
    Et en rêvait aussi la nuit
    Où es-tu mon bel oiseau ?
    Reviendras-tu bientôt ?
    Et on entendait un écho
    Où es-tu mon bel oiseau ?
    Reviendras-tu bientôt ?
    Il était si loin
    Si loin

    Et puis ... un matin
    Un inconnu arriva par le chemin
    Qui passe entre les grands sapins
    Il parlait avec des mots étranges
    En bleu et en orange
    Candela ne les comprenait pas
    Pourtant elle aimait écouter sa voix
    Sans savoir pourquoi
    Tout près d'elle il arriva
    Un papillon bleu sur l'épaule
    Elle trouva ça drôle
    Soudain il lui parla :
    Buen dia
    Sos vos Candela ?
    La petite fleur ne répondit pas
    Petite fleur, j'ai une lettre pour toi
    Et l'inconnu ajouta :
    "Tu pourras lire ce message
    Quand viendra un autre âge
    L'âge des beaux voyages
    Le voilà
    C'est un oiseau qui me le dicta"
    Il lui donna aussi
    La plume avec laquelle il avait écrit
    C'était la plume de son ami
    Candela l'avait reconnu
    Elle voulut questionner l'inconnu
    Mais il avait disparu

    Les années passèrent
    Candela écoutait toujours sa mère
    Elle était de plus en plus belle fleur

    Et aimait beaucoup ses deux soeurs
    Elle vivait heureuse dans le bois
    Près du palais du roi
    La lettre ne la quittait pas
    Elle était impatiente parfois
    Voulait tricher sur son âge
    Pour pouvoir lire le messsage
    Mais elle resta sage
    Et attendit l'âge des voyages

    Un jour à l'anniversaire de Candela
    Sa mère ses soeurs étaient en joie
    A préparer des cadeaux
    Et un énorme gâteau
    L'histoire ne dit pas
    Combien de bougies on plaça
    Sur le gâteau en chocolat
    Tout le monde était là
    Pour l'anniversaire de Candela
    Et c'est alors qu'une voix
    Lui annonça :
    "Tu as maintenant l'âge
    L'âge des grands voyages"
    Elle se retourna
    Elle n'en croyait pas ses yeux
    L'inconnu au papillon bleu
    Lui dit : "avant de faire un voeu
    Tu peux ouvrir ta lettre
    Et aussi ouvrir la fenêtre"
    Elle lit vite son message
    Une larme coula sur son visage
    Puis elle ferma les paupières
    On ne comprit pas par quel mystère
    Un oiseau entra par la fenêtre
    S'empara de la lettre
    Avant de disparaître
    Et aussitôt le fils du roi vint à paraître
    Candela semblait le connaître
    Elle lui sourit
    Et lui aussi

    Cette année là Candela partit en voyage
    Après un beau mariage

    Près du palais du roi
    Il y eut toujours un joli bois
    Avec des oiseaux des papillons bleus
    Des fleurs aux jolis yeux
    Et un poète étrange
    Qui écrit des mots en bleu et en orange
    Candela y allait souvent
    Un bel oiseau planait dans le vent
    Dès le premier jour de chaque printemps
    Il chanta et plana longtemps
    Longtemps
    Très longtemps


    © Gil DEF. 22 mai 2005
     


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