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Par Gil1 le 21 Novembre 2005 à 21:15
Hoy en alguna parte sobre la tierra:
Un gran océano ve llegar la primavera
Pero yo estoy sobre la otra orilla
Que me dice un nuevo año en otoño
Quisiera realmente invertir el tiempo
olvidar que pronto llegará el invierno
Tengo para eso la magia que escribe
Con la pluma que me dio el pájaro celeste
Tengo un rayo de luna que sonríe
Tengo sobre todo el poder de mi sueño
Que cierra mis ojos y ve lo maravilloso
Puedo así hacerme un lindo regalo
Florecer un jardín para este nuevo día
Veo así tres árboles y un jacarandá
Sobre su corteza gravé ya una promesa
Dos letras y el secreto de mi poesía
Oigo ya los pájaros y sus canciones
Veo al fin un nuevo sol y tres flores
A la primera, la mas pequeña, la llamé candor
Empieza apenas a dejar ver la belleza de su color
Me gusta ver en ella toda la esperanza
En su gracia y en sus gestos de dulzura
A la segunda, la mediana, la llamé sorpresa
Es una flor rara, una verdadera princesa
Hace falta saber abrir toda su alma
Para poder oïr y entender sus secretos
Sólo en sol sabe leer las chispas de sus ojos
A la tercera, la más alta, la llamé sonrisa
Me gusta ver su alegría cuando danza
Cuánto me encanta cuando canta la vida
Sólo el sol sabe darle toda la certeza
Que cada día es una inmensa fortuna
Hoy en alguna parte sobre la tierra
Un lindo jardín ve llegar la primavera
Hay tres flores : candor, sorpresa y sonrisa
El sol me habló : "no es un ensueño
Es la realidad de tu esperanza, es tu regalo
Abre las puertas de tu corazón para encontrarlo
Y sentirás todos las perfumes de la vida© Gil DEF - 20.11.2005
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Par Gil1 le 11 Juillet 2005 à 20:46
Il était une fois un pays loin là-bas
Par delà l'océan je crois
Il était une fois
Poema de la vida
Mots d'ici de là-bas
Il était une fois Giuliana
Un prénom une jolie voix
Un sonrisa una mirada
Bientôt quinze printemps
De beaux cheveux ondulant
Sous les caresses du vent
Un conte hors du temps
Au-delà des frontières
Au-delà des déserts
El oceano, une voile de bateau
El cielo, un soleil si chaud
Un oiseau qui plane très haut
Des mots si beaux
Qui frissonnent en écho
Giuliana c'était Giuli
Giuli qui sourit
Giuli de plus en plus jolie
Giuli les choses de la vie
Giuli un nouveau soleil
Un regard qui s'émerveille
Un sourire vermeil
Un parfum qui s'éveille
Giuli
Giuli la maison
La fenêtre sur les saisons
Le jardin comme horizon
Une belle chanson
En mille et une leçons
Giuli Giuli bonjour
Chaque jour
Giuli cada dia
Ne compte pas ses pas
Et elle va
Vient part revient
Aujourd'hui demain
Traçant les nouveaux chemins
Des lignes inconnues de ses mains
Giuli lit écrit
Dit avoir appris avoir compris
Giuli s'étonne s'éblouit
Giuli retrouve des amis
Ah que bella la vida
Giuli
Giuli loin parfois
Des questions comment pourquoi
Mais ca ne dure pas
Et Giuli
Giuli déjà
Giuli le premier regard
Qui croise son regard
Presque par hasard
Giuli entend battre son coeur
Comme s'ouvre la fleur
Et voilà
Un dia
Giuli un nouveau printemps
Bientôt quinze ans
L'âge des messages
Qui parlent de voyages
Elle en a reçu trois
Surprise à chaque fois
Au premier tout le ciel en aveu
Quoi de plus merveilleux
Elle a fermé les yeux
Le soleil en oiseau de feu
Le rouge qui consume le bleu
Le crépuscule est un adieu
La nuit jalouse le jour
Aveugle et sourd
Icare le sera pour toujours
Tout tout est écrit
Qu'importe le prix
Partir aujourd'hui
Le second était lilas blanc
Des sourires pour le vent
Le hasard le ciel d'un soir
Un regard le reflet du miroir
Des silences pour l'océan
La promesse d'un serment
Saisir un instant
Suspendre le temps
Et dans le sable deux lettres
S'écrit un peut être
En connaître le prix
Cueillir aujourd'hui
Le troisième reste très étrange
A y voir un ciel qui mélange
Aux rendez vous du jour et de la nuit
Du soleil et de la pluie
Les couleurs d'une éclaircie
Les parfums d'une embellie
A toujours apprendre
Sans rien y comprendre
Et se surprendre
Du réel à l'éternel
Où tout est possible
De l'impossible à l'indicible
Rien rien n'est écrit
Il faut l'avoir compris
Giuli lit et relit les messages
Elle rêve parfois de voyages
Mais elle sait qu'elle n'a pas l'âge
Sa mère lui a dit le mirage
Qui peut se perdre dans le désert
Le danger du naufrage
Quand s'égare le bateau sur la mer
Elle lui a dit tout autant
Mille et une nuits un conte d'antan
Et prendre le temps
Pour tisser un tapis d'orient
Alors Giuli je l'imagine
Une belle histoire se dessine
Giuli a attendu
Et quand le temps est venu
Elle est partie en voyage
Un seul message dans ses bagages
On n'en saura pas davantage
Mais ce jour là était bien étrange
Le blanc en diadème
Deux mots le plus beau poème
Dos palabras por siempre
A ne jamais oublier
Un regard qui croise un regard
Une main qui prend une main
Tous les amis un chemin
Et les plus belles fleurs
Sa mère ses soeurs
Les battements de son coeur
Une larme pour le bonheur
Les plus beaux sourires
Tout est à écrire
Ce conte n'aura pas de fin
Il sera si long ce chemin
C'est à Giuli de l'écrire
Et dans un sourire enfin dire
Le message qu'elle saura choisir
Rien rien n'est encore écrit
Le poète a enfin compris
Le conte se termine ainsi
Il sera une fois Giuli
L'histoire la plus jolie
Il était une fois la vie
Le sourire de Giuli
Aujourd'hui
© Gil DEF. 11 juillet 2005
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Par Gil1 le 27 Juin 2005 à 00:05
Il était une fois dans une forêt lointaine
Au pays des mille et une fontaines
Une petite fille
Avec des yeux qui brillent
Du joli nom de Mercédès
Elle n'était pas princesse
Mais elle souriait sans cesse
Aimait sa mère avec tendresse
Quand elle était petite
Quand elle ne savait pas lire
Quand elle ne savait pas écrire
Elle aimait dessiner
Des fleurs et sa poupée
Avec les traits d'une fée
Des grands champignons
Une jolie maison
A toutes les saisons
Des rideaux blancs
Pour le printemps
Qui bougent avec le vent
Des rideaux bleutés
Pour l'été
Qui se mettent à chanter
Des rideaux jaunes
Pour l'automne
Qui soudain frissonnent
Des rideaux verts
Pour l'hiver
Qui en blanc espère
La nouvelle saison
La venue de la fée
De la nouvelle année
Et les années passent
Les nuages toujours s'effacent
Les larmes n'ont pas de place
Sur les joues de Mercedes
Qui sourit sans cesse
Caresse les fleurs avec tendresse
Admire les oiseaux qui se pressent
Vers leurs nids et leurs petits
Avant l'arrivée de la nuit
Chante le soleil dans sa course
Le miroir de l'eau de la source
Les étoiles de la grande ourse
Mercedes est heureuse
La forêt est toujours joyeuse
Et peu à peu
Sous un ciel toujours bleu
Une jeune fille prend la place
Au fil des années qui passent
Et voilà qu'un jour un prince passe
La jeune fille a tant de grâce
Qu'il perd soudain la trace
De son faucon dans l'espace
Et oublie la chasse
La jeune fille ne le voit pas
Le prince revient sur ses pas
Sa fée a disparu dans le bois
Le faucon revient sur son bras
Le soleil se couche déjà
Bien des jours passent
Un faucon plane dans l'espace
Chaque matin un prince suit sa trace
Sur un arbre est gravé un coeur
Et passent les heures
Le faucon rêve de sa liberté
Mais il revient se poser
Le bras du prince n'a plus de force
Son coeur pleure dans l'écorce
Il doit partir demain
Pour accomplir son destin
Son épée à la main
Là-bas très loin
Il n'oubliera pas ce chemin
Et la grâce d'un beau matin
Le faucon le voit pleurer
L'oiseau a envie de parler
De demander au prince la liberté
De son vol et de ses rêves
En échange du miroir d'une source
Qui reflète le soleil dans sa course
Et le sourire d'une grâce
Qu'il a vu de l'espace
Mais dans cette histoire là
Le faucon ne parlera pas
Le prince ne le comprendrait pas
Et le prince s'en va
Un nouveau matin s'est levé
Cette nuit la forêt a pleuré
Mercedes se promène
Ses pas savent bien où ils mènent
Elle est partie à la fontaine
Où se désaltère un faucon
Qui vient chaque jour de l'horizon
Mercedes veut encore le voir
Elle s'est mis à croire
Qu'il était prince des airs
De la lumière et des éclairs
Hier encore elle lui parlait
Et il lui répondait
Le faucon parle maintenant ?
Depuis combien de temps ?
Parle-t-il vraiment ?
Où est le prince ? Où va le vent ?
A t-il traversé l'océan ?
On ne comprend plus rien
On veut connaître la fin
Le prince revient-il enfin ?
L'oiseau connaît-il le destin ?
Je te rassure toi qui lis
Ici j'écris un conte joli
Je peux tout me permettre
Pour te mettre le coeur en fête
A toutes les questions
Tu trouveras toujours des solutions
Le bonheur a tant d'importance
Je devine ton impatience
Mercedes a-t-elle de la chance ?
Tu as raison à ce moment
On se le demande vraiment
Combien de matins ont passé
Seul le faucon les a comptés
Mercedes veut les oublier
Le prince est un jour rentré
Devant son père il s'est agenouillé
Il lui a donné son épée
Son gant et son bouclier
Avec un faucon doré
Le fils remercia son père
De toutes ses prières
Qui le ramenaient dans ses terres
Avec l'âme fière
Et le regard clair
Le père ne dit rien
Sur ses larmes sur son chagrin
L'important était ce matin
Ce fils qu'il retrouvait enfin
Et puis vint un matin
Un faucon qui plane au loin
Un ciel bleu le soleil dans sa course
Deux sourires dans le miroir d'une source
Au pays des mille et une fontaines
Où tous mes rêves encore se promènent
Vivent toujours un prince et une princesse
Du joli nom de Mercedes
Le temps ne pourra effacer
Deux lettres et un coeur dans un arbre gravé© Gil DEF. 08.06.2005
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Par Gil1 le 7 Juin 2005 à 01:00
Il était une fois
Dans un pays très loin là bas
Sur un grand continent
Bordé par l'océan
Et caressé par le vent
Il y a longtemps
Très longtemps
Il était une fois une petite fleur
Qui avait deux soeurs
Et une belle couleur
Qui parfumait son bonheur
Elle s'appelait Candela
Elle vivait dans un bois
Près du palais du roi
Elle aimait la clairière
Sa douce lumière
La mousse et les feuillages verts
Et les grandes fougères
Elle aimait surtout sa mère
Qui avait des yeux clairs
Qui avait choisi son prénom
Et le disait de si belle façon
Quand sa mère disait Candela
Elle avait un sourire dans la voix
Et l'arc en ciel dans ses bras
Candela était toujours joyeuse
Elle était très heureuse
Elle respirait l'air pur
Admirait souvent l'azur
Elle ne pleurait pas souvent
Trois fois seulement
Quand sa poupée eut mal aux dents
Mais ça ne dura pas longtemps
Quand une amie l'oublia un instant
Mais elle s'excusa gentiment
Quand un oiseau perdit son chant
Mais il l'a retrouvé à présent
Candela était une jolie fleur
Elle n'avait qu'une peur
La peur du lierre
Qui court et se désespère
De rester toujours vert
Qui cherche toujours
Une tige en recours
Mais sa mère veillait sur elle
Pour Candela la vie était belle
Tout était merveille
> Le jour qui s'éveille
Les rayons du soleil
La pluie et l'arc en ciel
Le miel de l'abeille
La lune et les étoiles
L'araignée dans sa toile
Mais voilà un soir
Son ami l'oiseau vint la voir
Pour lui dire au revoir
Il quittait le bois
Pour aller loin là bas
Trouver le printemps
De l'autre côté de l'océan
Et il s'envola
Alors une larme coula
Sur la joue de Candela
Et elle eut alors envie
De partir avec lui
Sa mère avait beau lui dire
Qu'il allait revenir
Candela rêvait souvent
De l'océan et du vent
D'un nouveau printemps
Elle ne jouait plus avec ses soeurs
Et se taisait pendant des heures
Une larme tombait parfois
Des yeux tristes de Candela
Sa mère la consolait
Mais rien n'y faisait
Elle pensait à son ami
Et en rêvait aussi la nuit
Où es-tu mon bel oiseau ?
Reviendras-tu bientôt ?
Et on entendait un écho
Où es-tu mon bel oiseau ?
Reviendras-tu bientôt ?
Il était si loin
Si loin
Et puis ... un matin
Un inconnu arriva par le chemin
Qui passe entre les grands sapins
Il parlait avec des mots étranges
En bleu et en orange
Candela ne les comprenait pas
Pourtant elle aimait écouter sa voix
Sans savoir pourquoi
Tout près d'elle il arriva
Un papillon bleu sur l'épaule
Elle trouva ça drôle
Soudain il lui parla :
Buen dia
Sos vos Candela ?
La petite fleur ne répondit pas
Petite fleur, j'ai une lettre pour toi
Et l'inconnu ajouta :
"Tu pourras lire ce message
Quand viendra un autre âge
L'âge des beaux voyages
Le voilà
C'est un oiseau qui me le dicta"
Il lui donna aussi
La plume avec laquelle il avait écrit
C'était la plume de son ami
Candela l'avait reconnu
Elle voulut questionner l'inconnu
Mais il avait disparu
Les années passèrent
Candela écoutait toujours sa mère
Elle était de plus en plus belle fleur
Et aimait beaucoup ses deux soeurs
Elle vivait heureuse dans le bois
Près du palais du roi
La lettre ne la quittait pas
Elle était impatiente parfois
Voulait tricher sur son âge
Pour pouvoir lire le messsage
Mais elle resta sage
Et attendit l'âge des voyages
Un jour à l'anniversaire de Candela
Sa mère ses soeurs étaient en joie
A préparer des cadeaux
Et un énorme gâteau
L'histoire ne dit pas
Combien de bougies on plaça
Sur le gâteau en chocolat
Tout le monde était là
Pour l'anniversaire de Candela
Et c'est alors qu'une voix
Lui annonça :
"Tu as maintenant l'âge
L'âge des grands voyages"
Elle se retourna
Elle n'en croyait pas ses yeux
L'inconnu au papillon bleu
Lui dit : "avant de faire un voeu
Tu peux ouvrir ta lettre
Et aussi ouvrir la fenêtre"
Elle lit vite son message
Une larme coula sur son visage
Puis elle ferma les paupières
On ne comprit pas par quel mystère
Un oiseau entra par la fenêtre
S'empara de la lettre
Avant de disparaître
Et aussitôt le fils du roi vint à paraître
Candela semblait le connaître
Elle lui sourit
Et lui aussi
Cette année là Candela partit en voyage
Après un beau mariage
Près du palais du roi
Il y eut toujours un joli bois
Avec des oiseaux des papillons bleus
Des fleurs aux jolis yeux
Et un poète étrange
Qui écrit des mots en bleu et en orange
Candela y allait souvent
Un bel oiseau planait dans le vent
Dès le premier jour de chaque printemps
Il chanta et plana longtemps
Longtemps
Très longtemps
© Gil DEF. 22 mai 2005
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