• Tout ce temps ... Et maintenant ...

    Tout ce temps, tout penser au bout d’un long voyage
    Quel est mon âge quand je vois des jeux d’enfants
    De l’abat des soleils comme ils vont déclinant
    M’en reste-t-il au moins pour peindre mon visage

    Tout ce temps, puis comment calculer mon courage
    Maintenant et si je m’effeuille en sentiments

    Me répondent l’esprit des choses invisibles
    Ce flux des émotions à servir d’argument
    Aux larmes de mots bleus, je m’en veux l’instrument
    Archer de poésie comme on y devient cible

    Tout ce temps, mais de rien, ne me plains maintenant

    Tout ce temps, et penser à tout ce qui chemine
    Quel est mon âge quand me revient un printemps
    Du rouge de mes liens charnels infiniment
    M’en reste-t-il au moins pour mes jours d’églantine

    Tout ce temps, puis comment apprécier mon bagage
    Maintenant et si je me prends l’air d’un mendiant

    Me répondent l’esprit des choses à poursuivre
    Ce qui fait mouvement et la marche en avant
    Les grands effets de cœurs papillon ou volcan
    La révolution des amours en perspectives

    Tout ce temps, mais de rien, ne me plains maintenant

    Tout ce temps, et penser à être et ne pas être
    Quel est mon âge quand je siège sur un banc
    Du tissu de drap blanc et des jours de bon vent
    M’en reste-t-il au moins pour un dit jour de fête

    Tout ce temps, puis comment la vie encore engage
    Maintenant et si je vais partout d’un pas lent

    Me répondent l’esprit des choses d’accordance
    Ce qui fait confluence à des pluriels de pluies
    En soleils et qui vont au pays d’embellie
    Où rien ne vaut mieux que de garder confiance

    Tout ce temps, mais de rien, ne me plains maintenant

    Tout ce temps, et penser à ce qui s’abandonne
    Quel est mon âge quand je parle aux absents
    De la mélancolie, et de rien qu’on n’attend
    Je n’en fais pas raison, la vie toujours me donne

    Tout ce temps, mais de rien, ne me plains maintenant

    Par toi ma compagnie, de penser me ramène
    A toujours conclure en ferveur pour la vie
    Par l’amour indéniable et qui nous est permis
    Maintenant, in extenso, signe mon poème


    © Gil DEF - 26.04.2012


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