•  

    N’oublie pas ce que je suis et qui s’en ira
    N’oublie pas où j’étais le sens de mes poèmes
    Le meilleur du par cœur de l’amour en son thème
    Le pas lent et tranquille et mes yeux que pour toi
     

    N’oublie pas combien j’étais au plus près de toi
    N’oublie pas le temps repris pour mille fois la scène
    Le rendez vous du geste à l’aise comme on s’aime
    L’image sensible des beautés d’ici-bas
     

    N’oublie pas que j’ai vécu pour remplir mes bras
    N’oublie pas que rien d’autre que les caresses
    Ne mérite d’intention contre ce qui blesse
    L’élan plus que la prière doit guider nos pas
     

    N’oublie pas de rendre à l’autre l’envie du combat
    N’oublie pas la main ouverte et la pensée forte
    Entre les chagrins au-dessus des feuilles mortes
    La larme verseau au berceau de toute joie
     

    N’oublie pas toujours d’apprendre en chaque endroit
    N’oublie pas qu’on ne sait rien loin des simples choses
    Sans s’approcher du présent sans prendre fait et cause
    De la vie pour que mûrisse un raisin muscat
     

    N’oublie pas ce que j’aimais et qui restera
    N’oublie pas les beaux pays de notre accordance
    D’un bord de mer aux jardins d’émotions intenses
    D’un cœur à l’envers à ton sourire pour moi
     

    N’oublie pas les occasions à calmer sa voix
    N’oublie pas la rencontre au bout d’un voyage
    A me mettre l’embellie jusqu’à mon visage
    A me demander si je méritais ça
     

    N’oublie pas cet adage qui vivra verra
    N’oublie pas j’aurais connu jusqu’à l’impossible
    Par la simplicité l’amour invincible
    Je le souhaite vraiment à qui n’y croit pas
     
      

    © Gil DEF. 20.01.2010
     


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    Dites-moi si je dois renoncer, et pourquoi
    A l’effet de ces jeux qui proposent sans effort
    Des visions et du rêve aux paupières mi-closes
    De subtiles parenthèses à mes lèvres qui déposent
    La peur que ne se taise l’envie de dire encore
     

    Je sais pour le meilleur pour le pire, pour le mieux
    La raison, la saison pour le feu, mais pour deux
    Dites-moi que jamais on ne doit dire adieu
     

    Dites-moi si je dois refuser, et pourquoi
    L’avance des aveux sur le thème des accords
    Et le sang et la sève à l’envoi de la rose
    Entre deux la synthèse en parfums comme on ose
    La jeunesse, la genèse, un paradis encore
     

    Je sais pour on est jeune on est vieux, comme on veut
    Ici-bas, ce n’est pas comme on peut, mais pour deux
    Dites-moi que jamais on ne doit dire adieu
     

    Dites-moi si je dois repousser, et pourquoi
    L’idée de renaissance à mon âme à mon corps
    Même si seront brèves les années qui disposent
    Des destins à leur aise, du temps qui fait des pauses,
    Voyage nos vingt ans si on sait dire encore
     

    Je sais pour du dilemme au blasphème, et pour dieu
    Les nuances du païen du divin, mais pour deux
    Dites-moi que jamais on ne doit dire adieu
     

    © Gil DEF. 10.01.2008
    Photo : Marie-Isabelle Saint-Clair
     


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  • Si tu lis en mes yeux clairs plus qu’il ne faudrait
    Tu ne dois pas y voir le moindre regret
    Je suis bien ici, c’est avec toi qu’est ma vie
    Mais je ne ferais pas mystère d’un manque d’air
     

    C’est là où est la mer, où je t’emmènerais
    C’est là où est la mer, où j’ai su qui j’étais
    De la marée basse jusqu’à la marée haute
    Comme un bateau qui passe, et rêve loin des côtes
     

    Si tu avais des doutes sur le peu que je tais
    Et si tu croyais que j’ai encore un secret
    Tu sais bien qu’à l’endroit de tes bras, j’ai l’envie
    Mais je suis aussi fait de nostalgie à l’envers
     

    C’est là où est la mer, où je t’emmènerais
    C’est là où est la mer, où j’ai su qu’on pouvait
    Le retrait de la vague pour laisser naître l’autre
    Se prêter sans danger au jeu pourvu qu’on saute
     

    Si tu prenais du temps plus que je ne voudrais
    Ne crois pas pour autant qu’au loin je me noierais
    Je suis bien sur ta terre, même sous un ciel gris
    Mais j’ai aussi du bleu à t’offrir par temps clair
     

    C’est là où est la mer, où je t’emmènerais
    C’est là où est la mer, où je serai plus vrai
    De vent, de sable blond et fin comme aucun autre
    Et de tes pas à mes pas rendus au bonheur d’hôtes
     

    Si tu envisages ce que sont mes projets
    Je sais que tu tiendras les clés de mon souhait
    Je promets en retour d’être là où tu vis
    Mais je sais qu’il te faut la mer pour être entière
     

    C’est là où est la mer, où je t’emmènerais
    C’est là où est la mer, où je viens à jamais
    Changer sur la jetée tous mes rêves pour d’autres
    Pour des phares aux voies qui sont désormais nôtres
     

    C’est là où est la mer, où je t’emmènerais
    C’est là où est la mer, c’est là où est la mer
     

    © Gil DEF. 20.12.2007
     


    15 commentaires
  •  

    Dis moi tout et ne me dis rien
    C’est à deux des journées entières
    Ailleurs là où sont les lumières
    Mais il est court le grand chemin
    Il y a un dernier matin
     

    Les zones de mélancolie
    Sont réduites dans ce présent
    Au minimum, mais autrement
    Me revient de la nostalgie
    Histoires d’adieux à la vie
     

    Dis moi tout et ne me dis rien
    Il faut longtemps pour bien comprendre
    Ce que vaut tout lieu à cœurs tendres
    Ce temps perdu le serait moins
    Conquis, repris, à dire enfin
     

    A deux il faudrait qu’on oublie
    Ce qui a fait mal, pas vraiment
    Mais en tout cas, faire semblant
    Jamais un cœur ne s’endurcit
    Il se peut qu’on pleure comme on rit
     

    Dis moi tout et ne me dis rien
    De ce qu’il faut peindre, repeindre
    De rien, je ne viendrais me plaindre
    J’ai gardé au fonds un grand terrain
    Je te réponds côté jardin
     

    A deux il me reste l’envie
    La toile à poésie, l’instant
    L’énoncé, l’avancée du grand
    Du beau ciel bleu des embellies
    L’amour en ma vie établi
     

    © Gil DEF. 17.01.2009


     


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  •  

    C’est un cœur débordant que ma larme t’exprime
    Un trop plein de l’amour en est la cause, tant
    Le bonheur avec toi est la source vraiment
    Il prend toute la place en mes pensées intimes
     

    Nous nous aimons au temps qui fait qu’on s’imagine
    Que tout est différent, et qu’on vit autrement
    Des espoirs, des rêves, sans besoin de serments
    Avec ce qu’on trouve dans des choses infimes
     

    Avec un doux langage en poésie de cœur
    Le partage est facile et c’est bien notre chance
    De doubler nos regards, nos mots sur l’évidence
    Sur l’amour au présent, comme un jardin en fleurs
     

    Nous nous aimons au temps qui fait qu’on n’a pas peur
    De nos différences de nos choix en balance
    Nous sommes renaissance et l’émotion intense
    Nous changeons le monde le déplaçant ailleurs
     

    Avec des vues d’enfants, des crayons de couleurs
    Ce retour est fertile nous sommes en confiance
    Le bleu se peut au ciel, à ces coïncidences
    De pastel aux pensées comme en deux âmes sœurs
     

    Nous nous aimons au temps qui fait qu’on est meilleurs
    Sensibles aux autres de qui est en souffrance
    Un bonheur que pour deux serait l’invraisemblance
    Le semer comme au vent, notre espoir est d’ampleur
     

    Avec nos cœurs battants, notre entre deux dessine
    Des pages aux beaux jours, comme à nous maintenant
    Et pour ceux qu’on attend pour tous les cœurs aimant
    Au-delà des préjugés, de leurs lieux d’origine
     

    Nous nous aimons au temps qui fait qu’on enracine
    L’amour double présence au creux de notre temps
    Le si grand vœu qu’il dure encore et pour longtemps
    A nous, à tous ceux qui à l’union se destinent
     

    © Gil DEF. 11.12.2008
     


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