-
Par Gil1 le 20 Janvier 2010 à 19:13
N’oublie pas ce que je suis et qui s’en ira
N’oublie pas où j’étais le sens de mes poèmes
Le meilleur du par cœur de l’amour en son thème
Le pas lent et tranquille et mes yeux que pour toi
N’oublie pas combien j’étais au plus près de toi
N’oublie pas le temps repris pour mille fois la scène
Le rendez vous du geste à l’aise comme on s’aime
L’image sensible des beautés d’ici-bas
N’oublie pas que j’ai vécu pour remplir mes bras
N’oublie pas que rien d’autre que les caresses
Ne mérite d’intention contre ce qui blesse
L’élan plus que la prière doit guider nos pas
N’oublie pas de rendre à l’autre l’envie du combat
N’oublie pas la main ouverte et la pensée forte
Entre les chagrins au-dessus des feuilles mortes
La larme verseau au berceau de toute joie
N’oublie pas toujours d’apprendre en chaque endroit
N’oublie pas qu’on ne sait rien loin des simples choses
Sans s’approcher du présent sans prendre fait et cause
De la vie pour que mûrisse un raisin muscat
N’oublie pas ce que j’aimais et qui restera
N’oublie pas les beaux pays de notre accordance
D’un bord de mer aux jardins d’émotions intenses
D’un cœur à l’envers à ton sourire pour moi
N’oublie pas les occasions à calmer sa voix
N’oublie pas la rencontre au bout d’un voyage
A me mettre l’embellie jusqu’à mon visage
A me demander si je méritais ça
N’oublie pas cet adage qui vivra verra
N’oublie pas j’aurais connu jusqu’à l’impossible
Par la simplicité l’amour invincible
Je le souhaite vraiment à qui n’y croit pas
© Gil DEF. 20.01.2010
5 commentaires -
Par Gil1 le 10 Avril 2009 à 14:11
Dites-moi si je dois renoncer, et pourquoi
A l’effet de ces jeux qui proposent sans effort
Des visions et du rêve aux paupières mi-closes
De subtiles parenthèses à mes lèvres qui déposent
La peur que ne se taise l’envie de dire encore
Je sais pour le meilleur pour le pire, pour le mieux
La raison, la saison pour le feu, mais pour deux
Dites-moi que jamais on ne doit dire adieu
Dites-moi si je dois refuser, et pourquoi
L’avance des aveux sur le thème des accords
Et le sang et la sève à l’envoi de la rose
Entre deux la synthèse en parfums comme on ose
La jeunesse, la genèse, un paradis encore
Je sais pour on est jeune on est vieux, comme on veut
Ici-bas, ce n’est pas comme on peut, mais pour deux
Dites-moi que jamais on ne doit dire adieu
Dites-moi si je dois repousser, et pourquoi
L’idée de renaissance à mon âme à mon corps
Même si seront brèves les années qui disposent
Des destins à leur aise, du temps qui fait des pauses,
Voyage nos vingt ans si on sait dire encore
Je sais pour du dilemme au blasphème, et pour dieu
Les nuances du païen du divin, mais pour deux
Dites-moi que jamais on ne doit dire adieu
© Gil DEF. 10.01.2008
Photo : Marie-Isabelle Saint-Clair
4 commentaires -
Par Gil1 le 1 Mars 2009 à 20:00
Si tu lis en mes yeux clairs plus qu’il ne faudrait
Tu ne dois pas y voir le moindre regret
Je suis bien ici, c’est avec toi qu’est ma vie
Mais je ne ferais pas mystère d’un manque d’air
C’est là où est la mer, où je t’emmènerais
C’est là où est la mer, où j’ai su qui j’étais
De la marée basse jusqu’à la marée haute
Comme un bateau qui passe, et rêve loin des côtes
Si tu avais des doutes sur le peu que je tais
Et si tu croyais que j’ai encore un secret
Tu sais bien qu’à l’endroit de tes bras, j’ai l’envie
Mais je suis aussi fait de nostalgie à l’envers
C’est là où est la mer, où je t’emmènerais
C’est là où est la mer, où j’ai su qu’on pouvait
Le retrait de la vague pour laisser naître l’autre
Se prêter sans danger au jeu pourvu qu’on saute
Si tu prenais du temps plus que je ne voudrais
Ne crois pas pour autant qu’au loin je me noierais
Je suis bien sur ta terre, même sous un ciel gris
Mais j’ai aussi du bleu à t’offrir par temps clair
C’est là où est la mer, où je t’emmènerais
C’est là où est la mer, où je serai plus vrai
De vent, de sable blond et fin comme aucun autre
Et de tes pas à mes pas rendus au bonheur d’hôtes
Si tu envisages ce que sont mes projets
Je sais que tu tiendras les clés de mon souhait
Je promets en retour d’être là où tu vis
Mais je sais qu’il te faut la mer pour être entière
C’est là où est la mer, où je t’emmènerais
C’est là où est la mer, où je viens à jamais
Changer sur la jetée tous mes rêves pour d’autres
Pour des phares aux voies qui sont désormais nôtres
C’est là où est la mer, où je t’emmènerais
C’est là où est la mer, c’est là où est la mer
© Gil DEF. 20.12.2007
15 commentaires -
Par Gil1 le 22 Janvier 2009 à 21:02
Dis moi tout et ne me dis rien
C’est à deux des journées entières
Ailleurs là où sont les lumières
Mais il est court le grand chemin
Il y a un dernier matin
Les zones de mélancolie
Sont réduites dans ce présent
Au minimum, mais autrement
Me revient de la nostalgie
Histoires d’adieux à la vie
Dis moi tout et ne me dis rien
Il faut longtemps pour bien comprendre
Ce que vaut tout lieu à cœurs tendres
Ce temps perdu le serait moins
Conquis, repris, à dire enfin
A deux il faudrait qu’on oublie
Ce qui a fait mal, pas vraiment
Mais en tout cas, faire semblant
Jamais un cœur ne s’endurcit
Il se peut qu’on pleure comme on rit
Dis moi tout et ne me dis rien
De ce qu’il faut peindre, repeindre
De rien, je ne viendrais me plaindre
J’ai gardé au fonds un grand terrain
Je te réponds côté jardin
A deux il me reste l’envie
La toile à poésie, l’instant
L’énoncé, l’avancée du grand
Du beau ciel bleu des embellies
L’amour en ma vie établi
© Gil DEF. 17.01.2009
2 commentaires -
Par Gil1 le 12 Décembre 2008 à 11:04
C’est un cœur débordant que ma larme t’exprime
Un trop plein de l’amour en est la cause, tant
Le bonheur avec toi est la source vraiment
Il prend toute la place en mes pensées intimes
Nous nous aimons au temps qui fait qu’on s’imagine
Que tout est différent, et qu’on vit autrement
Des espoirs, des rêves, sans besoin de serments
Avec ce qu’on trouve dans des choses infimes
Avec un doux langage en poésie de cœur
Le partage est facile et c’est bien notre chance
De doubler nos regards, nos mots sur l’évidence
Sur l’amour au présent, comme un jardin en fleurs
Nous nous aimons au temps qui fait qu’on n’a pas peur
De nos différences de nos choix en balance
Nous sommes renaissance et l’émotion intense
Nous changeons le monde le déplaçant ailleurs
Avec des vues d’enfants, des crayons de couleurs
Ce retour est fertile nous sommes en confiance
Le bleu se peut au ciel, à ces coïncidences
De pastel aux pensées comme en deux âmes sœurs
Nous nous aimons au temps qui fait qu’on est meilleurs
Sensibles aux autres de qui est en souffrance
Un bonheur que pour deux serait l’invraisemblance
Le semer comme au vent, notre espoir est d’ampleur
Avec nos cœurs battants, notre entre deux dessine
Des pages aux beaux jours, comme à nous maintenant
Et pour ceux qu’on attend pour tous les cœurs aimant
Au-delà des préjugés, de leurs lieux d’origine
Nous nous aimons au temps qui fait qu’on enracine
L’amour double présence au creux de notre temps
Le si grand vœu qu’il dure encore et pour longtemps
A nous, à tous ceux qui à l’union se destinent
© Gil DEF. 11.12.2008
10 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique