•  

    Je saisirai les mots des quatre points cardinaux
    Répétés en échos en promesses de tes mots
    En printemps annoncé en chaleur de l'été
    En lumière éclatée en désirs étoilés

    J'envolerai les mots ils planeront plus haut
    Que les ailes des oiseaux qui échappent au plus beau
    Des levers de soleil qu'un regard émerveille
    Un matin rouge vermeil quand butine une abeille

    J'attiserai les mots de nos voix en duo
    Les silences de la peau qui désirent le vent chaud
    Et nos folles caresses que nos mains déjà tressent
    Dans une nuit d'ivresse avec la lune en tendresse

    Je tairai tous mes mots quand l'oiseau blanc si tôt
    Survolera si haut le trois mâts sur les flots
    Se posera enfin dans la douceur d'une main
    Qui dessine les matins en nectars si divins

    Je redirai les mots en merveilleux cadeaux
    De tes yeux calypso sous les chants des oiseaux
    Des tilleuls en parfum sur les doigts de nos mains
    En bleu en vert si loin en blanc en jaune sans fin

    Je danserai les mots sur d'éternels tangos
    Et c'est caminito et besame mucho
    Et la cumparsita sensual paloma
    Là bas, à La Boca, enlacés, toi et moi

    Je brûlerai tous les mots sur la fièvre de ta peau
    Qui frissonne un je t'aime en soupir d'un poème
    D'un bonheur indicible du paradis d'une île
    Viens, je t'aime mon amour, aimons nous mon amour

     

    © Gil DEF. 23.03.2005
     


    4 commentaires
  •  

    Quels mots pour dire notre amour
    De plus en plus fort chaque jour
    Et qui s'écrit du vœu de toujours ?

    Les mots ne savent plus dire
    Nos regards pourraient suffir
    Avec nos sourires, nos soupirs
    Nos désirs à s'offrir
    S'épanouir, s'éblouir, s'étourdir
    S'évanouir, mourir, renaître au plaisir

    Quels mots pour dire notre amour
    Pour rêver, espérer,
    Rêver de ne plus rêver
    Quand viendra enfin le jour ?
    Quels mots pour dire à chaque instant
    L'impuissance des ailes du vent
    Pour effacer l'immensité de l'océan
    Comment vaincre les fuseaux du temps
    Et attendre un printemps impatient ?

    Dire chaque mot comme un je t'aime
    Dans la larme de bonheur d'un poème
    Dans un rêve toujours plus doux
    Dans nos rires fous
    Sous le toit de notre maison
    Dans la lumière de nos passions
    Dans chaque rue de notre destin
    Qui part pour des demains sans fin
    En joignant nos deux mains

    Dire chaque mot comme un je t'aime
    A travers la trame d'un poème
    Sur la caresse de nos prénoms
    Et qui dessinent nos élans en frissons
    Sur la peau blanche de ta grâce
    Et sur ma peau qui les tracent
    Dans nos bouffées d'instants trop courts
    Bonjour, encore, demain, toujours

    Dire la présence à vouloir la retenir,
    La distance qui fait souffrir et languir
    Je t'aime fait partir
    Et je t'aime fait revenir
    Comme les vagues de l'océan
    Et parce qu’il joue avec le temps
    On a tant besoin de l'écrire, de le dire
    Et de l'entendre comme évident,
    Vivant, différent à chaque fois
    Il n'y a que toi, rien que toi
    Tu me manques, tu me manques
    On a tant besoin de se dire
    L'amour, notre amour
    Un jour, ce jour
    Tous les jours … Toujours

    Je t'aime mon amour

    © Gil DEF. 13.03.2005
     


    6 commentaires
  •   

    AVEC MES MOTS
    MERCI A CHAQUE NOUVEAU SOLEIL

    Merci à ce nouveau soleil
    Pour cette nouvelle de toi quand le jour se réveille
    Merci à ces premières lueurs
    Pour cette esquisse de toi que l'aurore émerveille
    Merci à ce premier rayon
    Pour cette lumière de toi sur ton corps en sommeil
    Merci à ces plis du drap fin
    Pour ces chemins de toi le dessin de la treille
    Merci à ce premier sourire
    Pour ces touches vermeilles en grappes de groseilles
    Merci à ce premier soupir
    Pour ces nuances de toi sur la palette de ton ciel
    Merci à ce nouveau vertige
    Pour ces fragances de toi dans les soies en éveil
    Merci à cette nouvelle fenêtre
    Pour ce jardin de toi et des fruits en corbeilles
    Merci à ce nouveau voyage
    Pour ces rivages de toi rêves de voiles en bouteille
    Merci à ce nouvel tableau
    Pour ce chef d'oeuvre de toi qui n'a nul autre pareil
    Merci à ce premier regard
    Pour cet hommage de toi par tes bras en arc en ciel

    Merci à ce premier baiser
    Pour ce tableau de nous en bienvenue de ce jour
    Ce jour particulier
    Ô je t'aime mon amour...


     

    CON TUS PALABRAS
    GRACIAS POR CADA NUEVO SOL

    Gracias a este nuevo sol
    Por esa novedad de ti cuando el día aparece
    Gracias a estas primeras luces
    Por ese esbozo de ti que la aurora maravilla
    Gracias a ese primer rayo
    Por esa luz de ti sobre tu cuerpo dormido
    Gracias a estos pliegues de la sábana fina
    Por esos caminos de ti el dibujo del emparrado
    Gracias a esa primer sonrisa
    Por esos toques rojos en racimos de grosellas
    Gracias a ese primer suspiro
    Por esos matices de ti sobre la paleta de tu cielo
    Gracias a ese nuevo vértigo
    Por estas fragancias de ti en las sedas al despertar
    Gracias a esta nueva ventana
    Por ese jardín de ti y de frutos en canastas
    Gracias a este nuevo viaje
    Por esas orillas de ti sueños de velas en botella
    Gracias a este nuevo cuadro
    Por esta obra maestra de ti que no se asemeja a ninguna otra
    Gracias a esa primer mirada
    Por ese homenaje de ti por tus brazos en arco iris

    Gracias a ese primer beso
    Por ese cuadro de nosotros de bienvenida a este día
    Este día particular
    Oh te amo mi amor...

    © Gil DEF. 25.06.2005
     


    2 commentaires
  • Combien de jours, combien de nuits
    Coulent des larmes sous ce ciel gris
    Qui suit des pas dans cette pluie
    Même si demain viendra l'oubli

    Le ciel là bas réveille l'envie
    Un papillon parle à la nuit
    Le rêve s'attarde le jour se dit
    Dans un bonjour qui a souri

    Combien de nuits, combien de jours
    N'ont pas reçu de mots d'amour
    Pour la détresse d'un au secours
    Dans la tendresse et en retour

    Un arbre là bas voit les beaux jours
    Et l'hirondelle vient en recours
    Pour le feuillage qui était sourd
    Pour le printemps en nid d'amour

    Combien de jours, combien de nuits
    Se sont perdus dans cette vie
    Dans les silences dans les non dits
    Dans les plis froids des draps du lit

    Le jour là bas vient par ici
    Et le céleste cache les soucis
    Dans une caresse qui s'étourdit
    Dans un soupir qui a tout dit

    Combien de nuits, combien de jours
    Pourront s'étendre sans un détour
    Sans les nuages sans un ciel lourd
    Sur l'horizon et pour toujours

    Le temps là bas suit son parcours
    Un vent léger frissonne le jour
    Un papillon est de retour
    Et la fleur s'ouvre, ose ses atours

    Combien de jours, combien de nuits
    Ont attendu cette éclaircie
    Le vent s'arrête la pluie aussi
    Un arc en ciel enfin, ici

    Là bas l'écho entend, surpris
    La pluie d'hier est dans l'oubli
    Et si demain le ciel est gris
    Un fruit sucré rayonne la vie

    Là bas, ici, pour aujourd'hui
    Et pour demain déjà écrit
    Fermons les yeux l'amour sourit
    Dans la lumière de l'éclaircie
    Avec des parfums en embellie
    Sur les accords d'une belle nuit
     

    © Gil DEF. 12.04.2005
     


    1 commentaire
  •  

    Je me suis glissé dans la trame de tes mots
    Tes mots en assonance
    Tes mots en délivrance
    Mes mots en partance
    Coeurs en résonnance
    J'ai cherché tes silences en duo
    En solo
    En écho en écho en écho

    J'ai trouvé des bleus au coeur des sanglots
    Violon tsignane yeux noirs
    Reflets mémoire chagrin d'un miroir
    J'ai trouvé les accords confus d'un piano
    Etude partition avec bémols à la clé
    Prélude clair de lune sur le clavier

    J'ai entendu ta voix
    Des chansons de là bas
    Dans une langue que je ne connais pas
    Je suis resté sans voix
    A chaque fois
    Après ton silence
    J'ai senti si fort ta présence
    Mon coeur a osé la transparence
    Ma raison ne voulait pas voir l'évidence

    J'ai lu ton regard
    A chaque heure parfois très tard
    S'étonner s'interroger s'éclairer se voiler
    J'aurais voulu t'offrir le mien pour ne rien avouer
    Te regarder t'écouter et t'aider à te retrouver

    Je n'ai pas senti ton parfum
    Bien sûr j'étais trop loin
    Dans l'espace ce n'était rien
    L'imagination arrive à ses fins

    Et j'ai vu tes mains
    Tes mains en mystère
    Un seul battement de coeur
    Mystère du bonheur
    Tes mains en prière

    Demain ... deux mains
    Peut être demain
    Je t'attends mon amour
    La nuit sera notre jour
     

    © Gil DEF. 12.01.2005

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique