• Premier baiser, baiser effleuré
    Premier frisson étonné
    Baisers silhouette si menue
    Sourires sur un matin inattendu
    Baisers printemps lilas mauve
    Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
    Baisers aveu en cadeaux d'adieu
    Baisers chemin perdu
    Larmes de l'oiseau blanc
    … Impossible de remonter le temps

    Un baiser, des baisers, baisers des hasards,
    Sans espoir sans histoire, sans adieu sans au revoir
    Souvenirs dans le reflet d'un miroir
    Sans larmes c'était un soir
    Une musique une danse il se fait déjà tard
    Un sourire un bonsoir … Et ne plus se voir
    Un baiser, des baisers, baisers belle histoire
    Larmes et baisers premier soir
    Baisers cinéma
    Ils s'aimaient, la fin … Déjà
    Love story pleurait si fort

    Les soirs qui s'aimaient encore … Encore
    Un baiser, des baisers
    Baisers anneau d'or
    Baisers clés des trésors … Encore
    Baisers premier matin … Déjà
    Baisers suivre le chemin
    … Perdre ses pas

    Un baiser, des baisers
    Baisers jour après jour, matin et soir
    Bonjour bonsoir
    Baisers certitudes, baisers habitudes
    Baisers un jour … Baiser au secours
    Souvenirs un soir … Regards sans tain du miroir

    Un baiser, des baisers
    Baisers regards désirs
    Ne pas vouloir les dire
    … Et ne pas les offrir
    Baisers fruits interdits
    … Jardin secret de l'oubli

    Un baiser, un baiser, baiser froid d'hiver
    Rose d'amour d'hier
    Yeux fermés … Larmes givrées
    Un matin emporte le ciel
    Trop cruel
    … Vers une terre sans éternel

    Un baiser, des baisers, baisers retrouvés
    Un automne oublie l'été
    Parfum en vertige d'un fruit caressé
    Yeux fermés sur une nuit en pluie
    … Larmes salées sur l'envie

    Un baiser, des baisers
    Baisers heureux hasard, jamais trop tard
    Sans regard en espoir
    Baisers si loin, jamais vains
    Baisers pour demain, sur un chemin sans fin
    Un baiser, des baisers
    Encore et encore … Je t'aime si fort
    Baiser juste une larme … Je t'aime je t'âme
    Baiser soupirs
    Ne pas souffrir, toujours se dire
    Et un jour, Ce jour
    Un baiser, des baisers
    D'un regard tout dire … Et ne pouvoir se dire
    Un baiser, des baisers
    Baisers passion, à déraison
    Baisers à la folie
    Chaque jour chaque nuit
    Un baiser, des baisers, parfums enlacés
    Accord en à corps … Encore et encore
    Vagues en écume d'or
    Grains de sable en éternité d'encore
    Je t'aime, je t'aime
    Un baiser, des baisers
    Chaque instant à chanter à danser
    … Eternamente


    © Gil DEF. 12.03.2005
     


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    Tant de fois comme un maladroit
    Je n’ai parlé que de moi
    La prochaine fois
    Parle moi de toi

    Parle moi de toi à chaque fois

    Parle moi de toi
    De ton pays, de tes paysages
    De ta ville, de ta rue, de ta maison
    De ton jardin, de tes passions
    De tes chemins, de tes voyages
    Parle moi de toi,
    Des décors que tes yeux voient
    Et que tu garderas pour moi
    Nous les peindrons à chaque pas
    Parle moi de toi,
    Des sons, des chants et des mélodies
    Que tes oreilles frissonnent jolis
    Nous les jouerons en harmonie
    De toi, parle moi de toi,
    Des divins parfums que tu respires
    Dans ton jardin dans tes désirs
    Nous les mêlerons à nos soupirs
    De toi, parle moi de toi
    De ce que tes mains caressent
    De tes mots tout bas en ses intimes adresses
    Parle moi
    De ce que tes lèvres aiment sourire
    De ce que notre fièvre pourra écrire
    De toi, parle moi de toi
    Vers quoi se tendent tes bras
    Les miens te serrent si fort déjà
    Parle moi des choses simples de ta vie
    De tes jours et de tes nuits
    Des soirs où viennent des amis
    De nos matins en baisers de pluie
    Parle moi de tes silences où ton coeur bat
    De tes doutes, de tes peurs,
    De la pendule qui compte les heures
    Des moments où ton âme est triste
    Où tu te sens un peu artiste
    De toi, parle moi de toi,
    D'un rire qui joue au cerf-volant
    De tes seize ans, d'un premier serment
    De la naissance d'une enfant
    De tes plus beaux souvenirs
    De nos jours à venir
    Et de nos nuits en soupirs

    Parle moi de toi
    Toujours de toi
    De toi
    Parle moi de nous

    © GIL DEF. 12.02.2005
     


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     Sans toi,
    Si loin, si loin
    Et pourtant si là

    Je ne sais pas où vont mes pas
    Mais ils vont toujours vers toi
    Je ne sais pas ce qui dit ma voix
    Mais elle ne parle que de toi
    Je ne sais pas ce que je vois
    Tu es si là, je ne vois que toi

    Sans toi,
    Si loin, si loin
    Et pourtant si là
    Je ne sais pas si le passé est assassin
    Mais avec toi je peux encore rêver à demain
    Je ne sais pas ce que sera mon destin
    Mais je le remercie d'avoir croisé ton chemin
    Je ne sais pas si l'avenir nous sourira
    Tu es si là, je sais que tu m'attends déjà
    Sans toi,
    Si loin, Si loin
    Et pourtant si là

    Tu sais bien ce qu'écrit ma main
    Elle rêve de tenir ta main
    Sur le chemin dont tu ne vois pas la fin
    Dans ton jardin à chaque nouveau matin
    Tu sais bien ce que disent mes poèmes
    Dans chaque silence il y a un je t'aime

    Sans toi,
    Si loin, si loin
    Et pourtant si là

    Je ne sais pas si l'amour fleurira
    Seul le temps le temps le dira
    Mais dans mes bras je te serre déjà
    Seul le temps l'écrira
    Mais je rêve tant d'une première nuit avec toi
    Sans toi,
    Si loin, si loin
    Et pourtant si là
    Tu es en moi

    © Gil DEF. 22.01.2005



     


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    Il n'y avait plus personne sur la plage
    La chambre était au premier étage
    Quand la porte s'est refermée
    Il s'est doucement avancé
    Elle n'osait pas bouger
    Il a caressé tendrement son visage
    Elle ne pouvait plus rester sage
    Il a ouvert lentement son corsage
    Elle a fermé les yeux
    Il avait sur ses lèvres
    La plus brûlante des fièvres
    Elle s'est serrée contre lui
    Elle sentait son envie
    Il ne pouvait cacher ses désirs
    Elle voulait sans plus attendre s'offrir
    Ils se sont regardés un instant
    Et ils se sont embrassés longuement
    Ils se sont enlacés et caressés
    Sur le lit ils se sont allongés
    Ils ont découvert leurs corps
    Ils se sont caressés encore
    Encore et encore
    Ils ont osé bien des chemins
    Et elle s'est abandonnée enfin
    Il a pénétré dans son jardin
    Elle a soupiré elle a crié
    Il a gémi il a glorifié
    Toutes les vagues de ses désirs
    jusqu'aux confins du plaisir
    Ils ont respiré très fort
    Encore et encore
    L'étreinte de leur corps
    A duré duré jusqu'à la petite mort
    Et dans un dernier effort
    Ils ont
    exulté encore
    Encore Elle ne voulait plus quitter son corps
    Il avait atteint la montagne d'or
    Ils sont restés corps dans corps
    Jusqu'à l'aurore

    Hôtel de l'été
    Au premier étage
    Les volets sont restés fermés
    Ils ne sont pas allés sur la plage


    © Gil DEF. 26.10.2004
     


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    Heureux sera celui qui fera le voyage
    Sur l'océan qui écrit tous les présages
    Et vers la terre qui attend sur la plage
    Comme le premier navigateur
    Etranger à toutes les peurs
    Au chant des sirènes du malheur
    Suivant le ciel des étoiles sans fin
    Pour accomplir enfin son destin
    Et trouver ton continent un matin
    Il prendra l'unique chemin pour unir enfin
    Les lignes des lendemains de deux mains

    Heureux sera celui qui fera le voyage
    Vers le bleu de ton ciel sans nuages
    Et ta tendresse sur l'autre rivage
    Sous l'aile de l'oiseau blanc
    Dans un nid tranquille reposant
    A l'abri des oublis du temps
    Pour trouver enfin le printemps
    Suspendre chaque instant
    Et planer le futur en présent
    Il caressera ton visage en sourire
    Et deviendra l'éternel oiseau-lyre

    Heureux sera celui qui fera le voyage
    Vers l'île de tes rêves de coquillages
    Et vers tes plus beaux paysages
    Comme le héros d'un autre temps
    Naufragé des caprices de l'océan
    Echouant au soleil couchant
    Sur une terre sans tourments
    Et qui s'abandonne pour longtemps
    Au délicieux nectar du désir des amants
    Il goûtera au sortilège de tes lèvres
    Touchant à l'immortel de ta douce fièvre

    Heureux sera celui qui fera le voyage
    Vers le jour qui n'a peur de l'orage
    Et vers la nuit qui danse en images
    Avec les accords d'un danseur
    Qui tangue pendant des heures
    S'enivrant de pas de bonheur
    Sur un bandonéon rêvant la fraîcheur
    Dans caminito en couleur
    Il parfumera les lignes de ton corps
    Et sera tango en à corps encore

    Heureux sera celui qui fera le voyage
    Suivant l'écho qui envoie des messages
    Et qui soupire chaque jour davantage
    Il dira des mots toujours plus hauts
    Tu eres mi cielo te amo te amo
    Avec tes mots si beaux en écho
    Todo sos todo te quiero te quiero
    Et des poèmes et des je t'aime je t'aime
    Et ton prénom à la fréquence de son coeur
    Et ton adresse au métronome du bonheur
    Il part déjà et le printemps fleurira

    Heureux sera celui qui fera le voyage
    Heureux sera le jour de l'océan en paysage
    D'un seul rivage d'un seul destin en partage
    Heureux sera ce jour, je t'aime mon amour
     

    © Gil Def. 28.03.2005
     


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