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    L’été se plaît de chants d’azur
    De soleil, de longueur du jour
    De blés murs comme notre amour
    Je ne peux que vouloir qu’il dure
     

    Dans ses élans dans ses ramures
    Chaque année fête son retour
    L’été se plaît de chants d’azur
    De soleil de longueur du jour
     

    En douces airelles, en verdure
    En tournesols qui font leur tour
    Par nos rires plus qu’en discours
    Pour nous il est ce qui rassure
    L’été se plaît de chants d’azur
     

    © Gil DEF. 11.07.2007

    Photo : Gil Def 2006
     

    * Le rondel est une forme médiévale de poésie comportant diverses règles.*


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    Quel beau tableau que cette femme que ce nu
    Allongée sur le lit dans une chambre un matin
    Quel beau tableau à regarder que ce nu
    Esquissé traits légers des lueurs des voiles fins
    A la fenêtre fermée un homme l'air à rêver
    Encore cette nudité la nuit sublime cette beauté
    Cette peau en touches satinées et le drap froissé
    Qui suit son parfum les chemins à découvrir
    Les lignes et les courbes de tous les désirs

    Quel magnifique tableau à rêver que ce nu
    Ces cheveux dispersés ces épaules dénudées
    Ces formes galbées cette peau à caresser
    Ce corps abandonné à désirer ces bras à enlacer
    Ce parfum délivré et ses lèvres à retrouver
    Ces yeux fermés ce sourire ce visage apaisé
    Ce premier regard annoncé à venir le croiser
    Et à tout lui dire dans un bonjour et un baiser

    Quel beau tableau que cette femme que ce nu
    Inspire à l'homme un regard une belle histoire
    Le destin les pinceaux à la main le hasard
    La renaissance est venue l'obscur a disparu

    Quel sublime tableau que cette femme que ce nu
    Un homme la regarde sans y croire ce matin
    A la fenêtre t'avoir là près de moi enfin ton parfum
    Ton corps tu dors encore mon île mon trésor
    J'attends ton premier regard cherchant mon regard
    Un nouveau rayon de soleil la belle merveille
    Ton corps qui s'étire un merveilleux sourire
    Un bonjour mon amour un baiser un toujours
    Quel sublime chef d'oeuvre que toi moi l'amour !


    © Gil DEF. 12.07.2005
     


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    Sur l'écran de mes nuits de cafard
    Je l'ai croisé presque par hasard
    Un soir il était tard
    J'étais seul sur le quai des brumes
    La lune n'éclairait pas ma plume
    Je rêvais d'elle sans le savoir
    Au cinéma de ma mémoire
    Un homme une femme une belle histoire
    Love Story qui sort un mouchoir
    Et cherche un baiser dans le noir
    J'aurais voulu encore y croire
    Je l'ai invité un samedi soir
    Je l'attendais sur le trottoir
    A l'affiche je ne voyais qu'elle
    Le premier rôle était pour elle
    Dans tous les films elle était celle
    En gros plan qu’on voit si belle

    Au cinéma de ma mémoire
    Le premier soir
    J'ai demandé pardon à Nathalie
    J'ai chanté Maria dans West Side Story
    Tu étais là à mes côtés
    Tu as souri, tu as pleuré, beaucoup pleuré
    Nos mains se sont trouvés
    A la sortie tu m'as regardé
    Le premier baiser a un peu hésité
    Et puis le deuxième s'est envolé
    C'était la première séquence
    En silence elle s'est tournée
    Les acteurs voulaient la recommencer
    Au montage on n'a rien changé
    A la sortie quand le cinéma vient de fermer
    Il y a toujours des baisers
    Nathalie aime Tony pour l'éternité

    Au cinéma de ma mémoire
    Un autre soir
    Moi qui voyais un soleil
    A nul autre pareil
    Voilà que j'aimais soudain la pluie
    Et je dansais j'étais Gene Kelly
    Tu as souri, tu as ri, tu as beaucoup ri
    Quelle était douce cette folie
    Sur l'écran de nos envies
    J'ai dansé toutes les séquences
    Sur un travelling de flaques qui dansent
    A la sortie on est allé boire un verre
    Je me noyais dans tes yeux clairs
    Et nous sommes rentrés sous la pluie
    J'ai ouvert mon parapluie, retrouvé le paradis
    Il était dans tes bras et dans ta nuit
    En noir et blanc le script était écrit ainsi

    Je te l'ai alors promis
    Le cinéma tournerait les choses de la vie
    Sur des dialogues en poésie
    J'irai de nouveau au cinéma
    A l'affiche il y aura toujours toi
    Tu riras, tu pleureras
    A la fin l'amour triomphera
    La belle histoire
    Au cinéma de ma mémoire
    Ce sera toujours toi et moi

    Et puis là bas un soir
    Au cinéma tu étais dans le noir
    Il y eut un coïncidence
    Une espérance
    Un homme une femme une belle histoire
    La musique et la distance
    Des larmes en transparence
    Tu ne pouvais y croire
    Tu n'avais que ton mouchoir
    Et tu cherchais mes bras
    Dans les larmes d'un cinéma
    Un mois de novembre
    Sans vouloir parler de décembre
    Et voilà tes mains qui tremblent
    Ils sont si bien ensemble
    Et tes questions sans voix

    Et le temps l'écrira ? Et le temps le dira ?
    Tu étais seule à la sortie du cinéma
    Tu reviendras pour une belle histoire
    Tu peux vraiment y croire
    Toi et moi le scénario s'écrit déjà
    A l'affiche il y aura toujours toi et moi
    On rira et on pleurera
    A la fin l'amour triomphera
    La belle histoire
    En cinémascope tous les soirs
    Sur grand écran 3D de nos mémoires
    Le titre sera la vie l'amour l'espoir
    Et les palmes pour la gloire
    On les laissera à la sortie du cinéma
    La première séquence on recommencera
    L'amour la vie ce sera ça
    Ce sera toujours toi et moi

    © Gil DEF. 15.05.2005
     


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    Sous les nuages d'hiver
    Entre le ciel gris et la terre
    Mes vers n'ont trouvé qu'un coeur à l'envers
    Je n'avais pas tes yeux clairs
    Pour mettre du vert sur les vagues de la mer
    Ma poésie était bonsoir tristesse
    Mon soleil n'avait pas de caresses
    Il envoyait des signaux de détresse
    De mon rivage partaient des SOS
    La vague revenait sans cesse

    En désespoir sans écho de tendresse
    Je n'ai alors écrit
    Que des souvenirs en parapluie
    Coeur clair de lune chagrin
    Coeur tristesse de Chopin
    Coeur matin crachin
    Coeur prières du moulin
    Aux quatre vents éteints
    Et qui pleure au matin

    C'est à la nuit
    Que ma plume se confie
    Et j'écris
    J'écris
    J'écris à l'encre de mes insomnies
    Je ne suis plus seul la lune est mon amie

    Entre le ciel et la mer
    Entre l'ombre et la lumière
    Mes vers ont mélangé le bleu et le vert
    L'horizon n'avait plus de frontières
    J'ai pu regarder la mer j'y voyais des yeux clairs
    Ma poésie est devenue espoir
    Un regard qui croise un regard
    Une voix et une voix jamais trop tard
    Un parfum pour un parfum encore y croire
    Un main et une main enfin pouvoir
    Un coeur pour un coeur sans le savoir
    Et j'ai alors écrit
    Les mystères d'un funambule de l'envie
    Coeur vagues à l'âme mais toi enfin
    Coeurs concerto à quatre mains
    Coeurs si loin si là ta voix et demain
    Coeurs les voiles du moulin
    Au vent du lendemain
    Et un sillon pour le grain

    C'est à aujourd'hui
    Que ma plume s'étourdit
    Et j'écris
    J'écris
    J'écris à la lumière de l'éclaircie
    Je ne suis plus seul une amie l'écrit aussi

    Quittant la pesanteur de la terre
    Dans l'infini de l'éther
    Mes vers ont effacé les frontières
    Au rayon vert de la nouvelle sphère
    J'ai pu rêver face à la mer j'ai trouvé tes yeux clairs
    Ma poésie est devenue papillon
    Battements légers belle saison
    Sur l'épaule nue posé et un frisson
    Au vent léger une belle moisson
    De baisers qui s'affolent à déraison
    Et un seul chemin pour oraison
    Et j'ai alors écrit
    Juste une larme d'un bonheur qui se vit
    Coeur troubadour et baladin
    Coeur bandonéon et musicien
    Coeur tournent les ailes du moulin
    Quête aux quatre vents magicien
    Sur des silences de nuits de blanc satin

    C'est grâce à toi mon embellie
    Que ma plume s'éblouit
    Et j'écris
    J'écris
    J'écris suivant tes pas le jour la nuit
    Je ne suis plus seul je te vois et jamais ne t'oublie

    Dans un nouvel univers
    Dans le miroir de ton regard clair
    Mes vers en bleu et orange s'éclairent
    Dans tes bras qui lèvent chaque nouvelle sphère
    Ma poésie est tendresse
    De nos regards qui s'empressent
    De tout dire de l'envie d'une caresse
    D'un baiser et que jamais ne cesse
    Le chemin des mains qui se tressent
    Liant les coeurs à l'unisson sans cesse
    Et alors j'écris
    Je suspends le temps à l'intemporel de la vie
    Coeurs entrer le soleil chaque matin
    Coeurs l'amour notre destin
    Coeur pour coeur demain
    Et les ailes du moulin
    Aux quatre vents certains
    Qui se croisent et regardent au loin

    C'est grâce à toi mon ange
    Que ma plume surprend à l'étrange
    Et j'écris
    J'écris
    Bleu et orange un ciel en métamorphose
    L'oiseau qui dans la main se pose
    Et le plus beau poème
    Un je t'aime
    Promesse caresse à l'adresse
    De ton nom tendresse
    Jusqu'à la naissance d'un frisson
    Jusqu'à l'essence de l'émotion
    Trois mots qui osent
    Au nom de la rose

    © Gil DEF. 06.07.2005
     


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    Je suis diseur de mots
    Je n'ai pas choisi mes premiers mots
    Ils sont venus comme des sanglots
    Aux portes du silence qui était trop
    Je rejouais mime qui serre une fleur
    Contre son coeur
    Avant que le froid ne la meurt

    Je suis diseur de mots
    J'ai dispersé des mots nouveaux
    Plus doux plus hauts plus chauds
    Aux quatre points cardinaux
    Et j'ai cherché un écho
    Une amie m'a dit que c'était beau
    Alors j'ai écrit des élans du coeur
    La fréquence du métronome du bonheur

    Je suis diseur de mots
    J'ai osé encore d'autres mots
    Et ils ont pris un autre tempo
    Voulant jouer enfin en duo
    En abordant un nouvel îlot
    Sur des battements d'ailes de papillon
    Ils ont aimé à déraison
    Même si ce n'était pas la saison

    Je suis diseur de mots
    Je voudrais tisser des mots
    En ribambelle et en langue belle
    Comme les fils d'une dentelle
    En transparence
    Sur les silences
    D'un coeur en espérance en partance
    Jusqu'au dernier souffle de l'existence
    Je voudrais enfin taire mes mots
    Même les plus beaux
    Pour écrire le dernier poème
    Un poème interminable
    Inoubliable
    Ecrit ensemble avec l’Aimée et le silence
    De nos regards en délivrance
    Et le battement d'un seul coeur en résonance

     

    © Gil DEF. 06.01.2005/ modification 18.02.2012
     


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