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Par Gil1 le 21 Juillet 2007 à 08:44
L’été se plaît de chants d’azur
De soleil, de longueur du jour
De blés murs comme notre amour
Je ne peux que vouloir qu’il dure
Dans ses élans dans ses ramures
Chaque année fête son retour
L’été se plaît de chants d’azur
De soleil de longueur du jour
En douces airelles, en verdure
En tournesols qui font leur tour
Par nos rires plus qu’en discours
Pour nous il est ce qui rassure
L’été se plaît de chants d’azur
© Gil DEF. 11.07.2007
Photo : Gil Def 2006
* Le rondel est une forme médiévale de poésie comportant diverses règles.*
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Par Gil1 le 11 Août 2005 à 23:48
Quel beau tableau que cette femme que ce nu
Allongée sur le lit dans une chambre un matin
Quel beau tableau à regarder que ce nu
Esquissé traits légers des lueurs des voiles fins
A la fenêtre fermée un homme l'air à rêver
Encore cette nudité la nuit sublime cette beauté
Cette peau en touches satinées et le drap froissé
Qui suit son parfum les chemins à découvrir
Les lignes et les courbes de tous les désirs
Quel magnifique tableau à rêver que ce nu
Ces cheveux dispersés ces épaules dénudées
Ces formes galbées cette peau à caresser
Ce corps abandonné à désirer ces bras à enlacer
Ce parfum délivré et ses lèvres à retrouver
Ces yeux fermés ce sourire ce visage apaisé
Ce premier regard annoncé à venir le croiser
Et à tout lui dire dans un bonjour et un baiser
Quel beau tableau que cette femme que ce nu
Inspire à l'homme un regard une belle histoire
Le destin les pinceaux à la main le hasard
La renaissance est venue l'obscur a disparu
Quel sublime tableau que cette femme que ce nu
Un homme la regarde sans y croire ce matin
A la fenêtre t'avoir là près de moi enfin ton parfum
Ton corps tu dors encore mon île mon trésor
J'attends ton premier regard cherchant mon regard
Un nouveau rayon de soleil la belle merveille
Ton corps qui s'étire un merveilleux sourire
Un bonjour mon amour un baiser un toujours
Quel sublime chef d'oeuvre que toi moi l'amour !
© Gil DEF. 12.07.2005
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Par Gil1 le 19 Juillet 2005 à 21:57
Sur l'écran de mes nuits de cafard
Je l'ai croisé presque par hasard
Un soir il était tard
J'étais seul sur le quai des brumes
La lune n'éclairait pas ma plume
Je rêvais d'elle sans le savoir
Au cinéma de ma mémoire
Un homme une femme une belle histoire
Love Story qui sort un mouchoir
Et cherche un baiser dans le noir
J'aurais voulu encore y croire
Je l'ai invité un samedi soir
Je l'attendais sur le trottoir
A l'affiche je ne voyais qu'elle
Le premier rôle était pour elle
Dans tous les films elle était celle
En gros plan qu’on voit si belle
Au cinéma de ma mémoire
Le premier soir
J'ai demandé pardon à Nathalie
J'ai chanté Maria dans West Side Story
Tu étais là à mes côtés
Tu as souri, tu as pleuré, beaucoup pleuré
Nos mains se sont trouvés
A la sortie tu m'as regardé
Le premier baiser a un peu hésité
Et puis le deuxième s'est envolé
C'était la première séquence
En silence elle s'est tournée
Les acteurs voulaient la recommencer
Au montage on n'a rien changé
A la sortie quand le cinéma vient de fermer
Il y a toujours des baisers
Nathalie aime Tony pour l'éternité
Au cinéma de ma mémoire
Un autre soir
Moi qui voyais un soleil
A nul autre pareil
Voilà que j'aimais soudain la pluie
Et je dansais j'étais Gene Kelly
Tu as souri, tu as ri, tu as beaucoup ri
Quelle était douce cette folie
Sur l'écran de nos envies
J'ai dansé toutes les séquences
Sur un travelling de flaques qui dansent
A la sortie on est allé boire un verre
Je me noyais dans tes yeux clairs
Et nous sommes rentrés sous la pluie
J'ai ouvert mon parapluie, retrouvé le paradis
Il était dans tes bras et dans ta nuit
En noir et blanc le script était écrit ainsi
Je te l'ai alors promis
Le cinéma tournerait les choses de la vie
Sur des dialogues en poésie
J'irai de nouveau au cinéma
A l'affiche il y aura toujours toi
Tu riras, tu pleureras
A la fin l'amour triomphera
La belle histoire
Au cinéma de ma mémoire
Ce sera toujours toi et moi
Et puis là bas un soir
Au cinéma tu étais dans le noir
Il y eut un coïncidence
Une espérance
Un homme une femme une belle histoire
La musique et la distance
Des larmes en transparence
Tu ne pouvais y croire
Tu n'avais que ton mouchoir
Et tu cherchais mes bras
Dans les larmes d'un cinéma
Un mois de novembre
Sans vouloir parler de décembre
Et voilà tes mains qui tremblent
Ils sont si bien ensemble
Et tes questions sans voix
Et le temps l'écrira ? Et le temps le dira ?
Tu étais seule à la sortie du cinéma
Tu reviendras pour une belle histoire
Tu peux vraiment y croire
Toi et moi le scénario s'écrit déjà
A l'affiche il y aura toujours toi et moi
On rira et on pleurera
A la fin l'amour triomphera
La belle histoire
En cinémascope tous les soirs
Sur grand écran 3D de nos mémoires
Le titre sera la vie l'amour l'espoir
Et les palmes pour la gloire
On les laissera à la sortie du cinéma
La première séquence on recommencera
L'amour la vie ce sera ça
Ce sera toujours toi et moi© Gil DEF. 15.05.2005
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Par Gil1 le 6 Juillet 2005 à 19:29
Sous les nuages d'hiver
Entre le ciel gris et la terre
Mes vers n'ont trouvé qu'un coeur à l'envers
Je n'avais pas tes yeux clairs
Pour mettre du vert sur les vagues de la mer
Ma poésie était bonsoir tristesse
Mon soleil n'avait pas de caresses
Il envoyait des signaux de détresse
De mon rivage partaient des SOS
La vague revenait sans cesse
En désespoir sans écho de tendresse
Je n'ai alors écrit
Que des souvenirs en parapluie
Coeur clair de lune chagrin
Coeur tristesse de Chopin
Coeur matin crachin
Coeur prières du moulin
Aux quatre vents éteints
Et qui pleure au matin
C'est à la nuit
Que ma plume se confie
Et j'écris
J'écris
J'écris à l'encre de mes insomnies
Je ne suis plus seul la lune est mon amie
Entre le ciel et la mer
Entre l'ombre et la lumière
Mes vers ont mélangé le bleu et le vert
L'horizon n'avait plus de frontières
J'ai pu regarder la mer j'y voyais des yeux clairs
Ma poésie est devenue espoir
Un regard qui croise un regard
Une voix et une voix jamais trop tard
Un parfum pour un parfum encore y croire
Un main et une main enfin pouvoir
Un coeur pour un coeur sans le savoir
Et j'ai alors écrit
Les mystères d'un funambule de l'envie
Coeur vagues à l'âme mais toi enfin
Coeurs concerto à quatre mains
Coeurs si loin si là ta voix et demain
Coeurs les voiles du moulin
Au vent du lendemain
Et un sillon pour le grain
C'est à aujourd'hui
Que ma plume s'étourdit
Et j'écris
J'écris
J'écris à la lumière de l'éclaircie
Je ne suis plus seul une amie l'écrit aussi
Quittant la pesanteur de la terre
Dans l'infini de l'éther
Mes vers ont effacé les frontières
Au rayon vert de la nouvelle sphère
J'ai pu rêver face à la mer j'ai trouvé tes yeux clairs
Ma poésie est devenue papillon
Battements légers belle saison
Sur l'épaule nue posé et un frisson
Au vent léger une belle moisson
De baisers qui s'affolent à déraison
Et un seul chemin pour oraison
Et j'ai alors écrit
Juste une larme d'un bonheur qui se vit
Coeur troubadour et baladin
Coeur bandonéon et musicien
Coeur tournent les ailes du moulin
Quête aux quatre vents magicien
Sur des silences de nuits de blanc satin
C'est grâce à toi mon embellie
Que ma plume s'éblouit
Et j'écris
J'écris
J'écris suivant tes pas le jour la nuit
Je ne suis plus seul je te vois et jamais ne t'oublie
Dans un nouvel univers
Dans le miroir de ton regard clair
Mes vers en bleu et orange s'éclairent
Dans tes bras qui lèvent chaque nouvelle sphère
Ma poésie est tendresse
De nos regards qui s'empressent
De tout dire de l'envie d'une caresse
D'un baiser et que jamais ne cesse
Le chemin des mains qui se tressent
Liant les coeurs à l'unisson sans cesse
Et alors j'écris
Je suspends le temps à l'intemporel de la vie
Coeurs entrer le soleil chaque matin
Coeurs l'amour notre destin
Coeur pour coeur demain
Et les ailes du moulin
Aux quatre vents certains
Qui se croisent et regardent au loin
C'est grâce à toi mon ange
Que ma plume surprend à l'étrange
Et j'écris
J'écris
Bleu et orange un ciel en métamorphose
L'oiseau qui dans la main se pose
Et le plus beau poème
Un je t'aime
Promesse caresse à l'adresse
De ton nom tendresse
Jusqu'à la naissance d'un frisson
Jusqu'à l'essence de l'émotion
Trois mots qui osent
Au nom de la rose© Gil DEF. 06.07.2005
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Par Gil1 le 17 Juin 2005 à 22:36
Je suis diseur de mots
Je n'ai pas choisi mes premiers mots
Ils sont venus comme des sanglots
Aux portes du silence qui était trop
Je rejouais mime qui serre une fleur
Contre son coeur
Avant que le froid ne la meurt
Je suis diseur de mots
J'ai dispersé des mots nouveaux
Plus doux plus hauts plus chauds
Aux quatre points cardinaux
Et j'ai cherché un écho
Une amie m'a dit que c'était beau
Alors j'ai écrit des élans du coeur
La fréquence du métronome du bonheur
Je suis diseur de mots
J'ai osé encore d'autres mots
Et ils ont pris un autre tempo
Voulant jouer enfin en duo
En abordant un nouvel îlot
Sur des battements d'ailes de papillon
Ils ont aimé à déraison
Même si ce n'était pas la saison
Je suis diseur de mots
Je voudrais tisser des mots
En ribambelle et en langue belle
Comme les fils d'une dentelle
En transparence
Sur les silences
D'un coeur en espérance en partance
Jusqu'au dernier souffle de l'existence
Je voudrais enfin taire mes mots
Même les plus beaux
Pour écrire le dernier poème
Un poème interminable
Inoubliable
Ecrit ensemble avec l’Aimée et le silence
De nos regards en délivrance
Et le battement d'un seul coeur en résonance© Gil DEF. 06.01.2005/ modification 18.02.2012
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