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Par Gil1 le 16 Novembre 2007 à 09:44
Leurs mots passant, chantant, discourant dans le pré vert
Epaulent fort les espoirs des cœurs mal armés
Si beaux de l’air du temps, de triolets, de clés
Brèves, syncopées de vie en son et lumière
Et à la fontaine où on boit l’eau des vers
Assoiffé et ému c’est là qu’on revit l’ondée
Un jour qui déborde de sève, d’eau imagée
Xylophone d’airain beau à charmer les enfers
Pardonnez parfois leur art à gondole fourbue
On sera clément pour le courroux sot la bévue
Et si les travers les nœuds l’amarrent aux thèmes
Tel l’oiseau qui vole tergiverse, sans proie,
Et de ronds s’arme, le poète est en carême
Sa main d’effets s’agrippe à l’aube ignée, sans droit
© Gil DEF. 22.06.2007
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Par Gil1 le 11 Novembre 2007 à 10:10
Guerre, guerre ...
Toujours la guerre ...
C'est toujours nécessaire ...
Toujours la der des ders
Mais … immensément, infiniment …
Mais… tragiquement …
Un père ... Un frère ...
Ô Pardon … Pardon à tout amour en deuil de mère ...
Prières …
Prières à jamais la brisure, la déchirure
Prières de désert, de silence obscur
Suppliques de paix à personne
Quand profitent de la guerre les planqués de l’arrière
Mais … le temps de lierre recouvre la terre
Mais … quel double passif au temps d’oubli collectif
Lettres jaunies bien pliées au fond de vieux tiroirs
Plaques froides fracassées effacées de nos mémoires
Lignes de vie brisées, pleurs, cris, boue du désespoir
Croix alignées ... profanées des encres noires
Portraits sans gloire ... ombres sans visage ...
Pourtant …
Un seul ciel !
© Gil DEF - 11.11.2004
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Par Gil1 le 5 Novembre 2007 à 09:47
J’attends l’étoile
Depuis si longtemps, si longtemps
Elle viendra, viendra
J’attends l’étoile
Mon cœur bat
Elle viendra, viendra
J’ai fait pour ça tant de pas
Depuis si longtemps, si longtemps
Elle est si loin, si loin, mais elle viendra
J’attends l’étoile
Si belle diva
Pourvu que ce soir elle soit là
J’ai si peur, si peur
Je ne sais d’où elle viendra
Elle viendra, viendra
Et pourtant elle sera si loin de moi
J’attends, j’attends l’étoile
Je suis à l’opéra
J’entends déjà, j’entends sa voix
Elle viendra
Mes tempes résonnent, ma peur s’en va
C’est l’ouverture, la Scala
Elle est là
Elle est là
Chante Maria, chante Maria
Ma belle étoile
J’aime tant que tu chantes pour moi
Rien que pour moi
Je suis fou de penser ça
Mais chante encore, ma belle étoile
J’envole ta voix
J’oublie tout, je ne suis plus à l’opéra
Aux cieux déjà
Je t’attendais belle étoile
Et tu es là
Pour toujours cette fois
Chante Maria, chante, chante …
© Gil DEF. 07.08.2006
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Par Gil1 le 17 Septembre 2007 à 12:24
Nous saisirons les mots
Les verbes les plus beaux
Répétés en échos
Des quatre points cardinaux
Par-delà les frontières
Par-delà les déserts
Et par-delà les mers
Nous choisirons les mots
Les plus doux les plus chauds
Qui éloignent les peurs
Apaisent les douleurs
Pardonnent les erreurs
Qui parlent à tous les coeurs
Et chantent le bonheur
Il y aura les plus blancs
Qui s'ouvrent au printemps
Pour pousser dans le vent
Les plus belles promesses
Il y aura les plus gais
Qui éclatent en été
Pour crier liberté
Jusqu'à la pleine ivresse
Il y aura les plus tendres
Pour l'automne de septembre
Qui colorent les ombres
De nos belles promesses
Il y aura les plus verts
Qui réchauffent l'hiver
Pour retrouver le mystère
De l'éternelle jeunesse
Il y aura les plus jolis
Qui inspirent des mélodies
Do ré mi sol do mi
Do ré mi sol do si
Nous mettrons des silences
Des pauses et des soupirs
Pour pousser nos désirs
Jusqu'au vertige infini
Où la raison s'oublie
Nous écrirons des lignes
Dessinant chaque signe
Par touches nuancées
Des couleurs irisées
De la lumière éclatée
Nous écrirons des pages
Avec les belles images
De nos jeunes années
Qu'il ne faut oublier
Nous oserons peut-être
Avec de belles lettres
Les mots les plus fous
Qui ne seront qu'à nous
Ecrire enfin l'histoire
Du chemin du hasard
De ce merveilleux soir
Dans ce jardin secret
Où l'on se trouvera
Et où on lèvera
La dernière barrière
La dernière frontière
Qui séparent nos corps
Pour exulter encore
© GIL DEF 09.06.2004
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Par Gil1 le 28 Août 2007 à 12:16
Le désespoir est comme une terre stérile
Il fait peine à voir puisqu’il insulte la vie
C’est un désert l’enfer pour la philosophie
J’écris sur son envers à pouvoir être utile
Le désespoir est un trop cruel assassin
Je nie ses victoires la gloire des abysses
Je sais ses calvaires ses horribles sévices
Je ne peux me taire, incorruptible témoin
Le désespoir n’aura pas dans mes vers de vitrine
Je n’offrirai pas au cancer une officine
Un cimetière aux mots austères, sans lumière
Le désespoir est l’incurable maladie
A la vie, il fait offense de tant de crimes
L’homme aurait-il perdu son seul pouvoir, le cri ?
© Gil DEF. 01.08.2007
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