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    C’est l’été, et enfin, les champs de blé sont mûrs
    Dans nos pas, dans nos mains, je trouve l’ouverture
    A simplement penser, je voudrais tant qu’il dure
    Ce temps à m’enchanter, et de ça je suis sûr
     

    Je ne sais pas pourquoi ma voix parfois se tait
    Je respire, mon cœur bat, je vis de nos secrets
    Tel un oiseau planant un ciel, un vent, distrait
    Et mes rires d’enfant effacent les regrets
     

    C’est l’été, et enfin, les champs de blé sont mûrs
    Mes souvenirs lointains révisent leurs murmures
    A mes jeunes années je dédie cet azur
    Ces baisers retrouvés libérant le futur
     

    Je ne sais pas comment sans raison vient ma peur
    Je n’y peux rien vraiment parfois mes yeux pleurent
    Si l’orage est lointain, tant de pensées m’effleurent
    Jusqu’à l’idée qui craint, il peut fuir le bonheur
     

    Près de toi, par ta main, tout me plaît, me rassure
    La moisson certaine les chants de la nature
    Notre amour nous mène dans sa belle aventure
    C’est l’été et enfin, les champs de blé sont mûrs
     

    © Gil DEF. 05.07.2007
     


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    LA MARAUDE

     

    La journée s'annonce chaude
    Un rêve sort de la nuit
    C'est le temps des reines-claudes
    Le matin est endormi
    Mon sourire vient en fraude
    S'éveille à la douce vie
    Dans ces instants qu'on maraude
     

    © Gil DEF. 21.07.2007


     

     Vous découvrez ici un nouveau concept poétique.
    Je l'ai nommé "l'instantané imagé".
    Il s'agit d'un poème carré de 7 vers de 7 pieds sur deux rimes.
     

    Pour l'apprécier :
    Lire les vers impairs, puis les vers pairs, puis le tout.

     


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     SOIR ROUGE ET NOIR


    Le soleil va partir ailleurs
    Le ciel est rouge, la mer est noire
    La nuit revient, elle est à l'heure
    Plus rien ne bouge dans ce soir
    Je me retiens au temps songeur
    Contant toujours la même histoire
    Tenant à un jour meilleur
    D'un retour lumineux d'espoir

     

    © Gil DEF. 11.08.2007
     

     

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    Je l'ai nommé "l'instantané imagé".
    Il s'agit d'un poème carré de 8 vers de 8 pieds sur deux rimes.
     

    Pour l'apprécier :
    Lire les vers impairs, puis les vers pairs, puis le tout.

     


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    L’ILOT

     

    Le lac sans miroir se fripe
    Ma pensée du soir clapote
    L’eau sans regard s’émancipe
    Je m’absente je m’îlote
    Le temps lent y participe
    Mon esprit libéré trotte
    Tant d’instants qu’il anticipe
     

    © Gil DEF. 21.07.2007

    Photo : Gil Def 2006
     

     

    Vous découvrez ici un nouveau concept poétique.
    Je l'ai nommé "l'instantané imagé".
    Il s'agit d'un poème carré de 7 vers de 7 pieds sur deux rimes.
     

    Pour l'apprécier :
    Lire les vers impairs, puis les vers pairs, puis le tout.

     


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    Je n’ai pas mémoire d’un aussi bel été
    Extraordinaire nullement annoncé
    De par sa lumière insensée de nature
    Comme belle histoire comme un ciel bleu azur
     

    De tant de jours parfaits et de nuits étoilées
    Je n’ai pas mémoire d’un aussi bel été
    Au delà des hasards à l’orée d’un futur
    Comme rêve secret comme champ de blés mûrs
     

    Avec étonnement d’une telle aventure
    De regards en miroir de cœurs en ouverture
    Je n’ai pas mémoire d’un aussi bel été
    Comme émerveillement d’un soleil d’apogée
     

    En matins et en soirs qu’un nouveau temps rassure
    En fleurs épanouies aux si belles parures
    Comme moisson inouïe comme fruits partagés
    Je n’ai pas mémoire d’un aussi bel été
     

    Je n’ai pas mémoire d’un aussi bel été
    Dans toute sa splendeur bleutée et orangée
    Dans l’Eden des senteurs aux essences pures
    Comme jardin d’espoir de tendre sinécure
     

    De tant de ces soupirs de baisers répétés
    Je n’ai pas mémoire d’un aussi bel été
    Sans pouvoir y croire à tant vouloir qu’il dure
    Comme les sourires d’instants doux qu’on capture
     

    De tant de surprises de frissons de verdure
    De tant de victoires que la passion assure
    Je n’ai pas mémoire d’un aussi bel été
    Comme belle entreprise en bouquets embrassés
     

    Par ce bonheur rare enfin apprivoisé
    De par tant d’émotions de joies en démesure
    Comme la déraison impose ses allures
    Je n’ai pas mémoire d’un aussi bel été
     

    © Gil DEF. 12.10.2006

    Photo : Gil Def 2006
     


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