-
Par Gil1 le 6 Juin 2005 à 12:20
Ô belle et douce amie, une étoile veille ta nuit
Cet hiver glace la pluie, hier revient aujourd'hui
Le lierre étouffe l'envie, le vent erre sans un cri
La neige s'est refroidie, ta plume s'est engourdie
Ô belle et douce amie, ma plume jamais n'oublie
Il fut des mots surpris, des mots bleus dans le gris
Et une louve qui sourit à l'arc en ciel joli
Qui touche le paradis et l'épaule d'un ami
Ô belle et douce amie, mon âme jamais n'oublie
Il fut un seul merci, pour toujours il est dit
Une seule fois a suffi, pour l'amie on écrit
C'est toujours aujourd'hui, on n'est jamais parti
Aux caresses des mots gentils, je revis à l'envie,
Le soleil et la pluie, jusqu'au bout de la nuit,
Je vis, je pleure, je ris, je rêve, je crie, j'écris
Le loup est un ami, je danse la lune jolie
Un papillon s'envole, un oiseau blanc décolle
Et sa plume s'affole, mon âme caracole
Avec des idées folles, elle le suit dans son vol
Et d'un regard l'isole en bonheur sans paroles
Ô belle et douce amie, il fut un matin gris
Une orange qui bleuit dans l'hiver qui survit
Ton encre a vite écrit un printemps qui fleurit,
Pour un amour qui prie, un ami jamais n'oublie
Et voilà ma plume ose, jusqu'au nom de la rose
Des lèvres se déposent, l'encre se métamorphose
Son parfum déraisonne, un baiser s'abandonne
Et ma plume en frissonne en rimes qui s'étonnent
Ô belle et douce amie, les matins sont jolis
Quand un amour s'écrit, quand un amour se lit
Tu vois ma mer qui dit l'horizon infini,
Mon bonheur te sourit, tu lui dis il se vit
Ô belle et douce amie, ce matin l'encre t'écrit
La vitre oublie la nuit, ma plume s'est éclaircie,
Le bleu nuance le gris, et elle sera rouge vie
Si renaît la magie des mots de mon amie
Ô belle et douce amie, ne disons pas merci
Ecrivons aujourd'hui pour l'amour de la vie
Partons sous la pluie jusqu'au blé qui mûrit
La glace fond à l'envie du loup qui crie la nuit© Gil DEF. 16.03.2005
1 commentaire -
Par Gil1 le 5 Juin 2005 à 22:08
Quand je joue cet adagio
Si triste et si beau
J'imagine toujours
Etre ce mime qui un jour
M'a touché le coeur
Et je joue sa douleur
Et parfois j'ai peur
Sur l'adagio d'Albinoni
Le mime est là assis
Dans un coin de la scène
Recroquevillé sur sa peine
Le faisceau du projecteur
Eclaire à peine sa torpeur
Le silence se répand
Le temps se suspend
On entend battre un coeur
C'est le mime qui a peur
De montrer son malheur
De faire pleurer le spectateur
Venu applaudir le bonheur
Sur l'adagio d'Albinoni
Le rayon du projecteur
Découvre sa paleur
Le mime sert une fleur
Tout contre son coeur
Elle n'a pas de couleur
C'est un sanglot de douleur
Le silence prend peur
On entend battre un coeur
On comprend qu'il est à l'intérieur
De cette fleur
Qui se meurt
Je ne peux finir cet adagio
Si triste et si beau
Frappé par la douleur
Le mime se meurt
Avec le rayon du projecteur
Devant la stupeur
Du jeune spectateur
Et moi je pleure
Sur mon malheur
© Gil DEF. 03.08.2004
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique