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Ne la sèche pas
Ne la retient pas
Juste une larme pour le passé
Et les années sans te regarder
Elle n'est ni chagrin ni ennui
Un simple merci
Pour le bonheur infini
De ma vie d'aujourd'hui
Pardonne-moi
Je ne t'espérais plus
Je ne t'attendais plus
Je ne devrais plus y penser
Tu es là je n'ai pas rêvé
Pardonne-moi
C'est plus fort que moi
Souris-moi
Embrasse-moi
Serre-moi fort
Encore Encore
© Gil DEF. 19.02.2005
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Comme à chaque matin
Je remercie le destin
Il m'a fait te rencontrer
Il m'a fait te trouver
Il me fait espérer
Ô mon amour
Au premier instant de chaque jour
J'espère tant ce matin
A la nouvelle croisée des chemins
Où tu seras là
Toi
Toi qui m'ouvriras les bras
Toi qui me diras
Embrasse-moi
De l'aube de ce premier jour
Au crépuscule de notre dernier jour
Je t'aimerai toujours
Ô mon amour
© Gil DEF. 06.10.2004
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Premier baiser, baiser effleuré
Premier frisson étonné
Baisers silhouette si menue
Sourires sur un matin inattendu
Baisers printemps lilas mauve
Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve
Baisers aveu en cadeaux d'adieu
Baisers chemin perdu
Larmes de l'oiseau blanc
… Impossible de remonter le temps
Un baiser, des baisers, baisers des hasards,
Sans espoir sans histoire, sans adieu sans au revoir
Souvenirs dans le reflet d'un miroir
Sans larmes c'était un soir
Une musique une danse il se fait déjà tard
Un sourire un bonsoir … Et ne plus se voir
Un baiser, des baisers, baisers belle histoire
Larmes et baisers premier soir
Baisers cinéma
Ils s'aimaient, la fin … Déjà
Love story pleurait si fort
Les soirs qui s'aimaient encore … Encore
Un baiser, des baisers
Baisers anneau d'or
Baisers clés des trésors … Encore
Baisers premier matin … Déjà
Baisers suivre le chemin
… Perdre ses pas
Un baiser, des baisers
Baisers jour après jour, matin et soir
Bonjour bonsoir
Baisers certitudes, baisers habitudes
Baisers un jour … Baiser au secours
Souvenirs un soir … Regards sans tain du miroir
Un baiser, des baisers
Baisers regards désirs
Ne pas vouloir les dire
… Et ne pas les offrir
Baisers fruits interdits
… Jardin secret de l'oubli
Un baiser, un baiser, baiser froid d'hiver
Rose d'amour d'hier
Yeux fermés … Larmes givrées
Un matin emporte le ciel
Trop cruel
… Vers une terre sans éternel
Un baiser, des baisers, baisers retrouvés
Un automne oublie l'été
Parfum en vertige d'un fruit caressé
Yeux fermés sur une nuit en pluie
… Larmes salées sur l'envie
Un baiser, des baisers
Baisers heureux hasard, jamais trop tard
Sans regard en espoir
Baisers si loin, jamais vains
Baisers pour demain, sur un chemin sans fin
Un baiser, des baisers
Encore et encore … Je t'aime si fort
Baiser juste une larme … Je t'aime je t'âme
Baiser soupirs
Ne pas souffrir, toujours se dire
Et un jour, Ce jour
Un baiser, des baisers
D'un regard tout dire … Et ne pouvoir se dire
Un baiser, des baisers
Baisers passion, à déraison
Baisers à la folie
Chaque jour chaque nuit
Un baiser, des baisers, parfums enlacés
Accord en à corps … Encore et encore
Vagues en écume d'or
Grains de sable en éternité d'encore
Je t'aime, je t'aime
Un baiser, des baisers
Chaque instant à chanter à danser
… Eternamente
© Gil DEF. 12.03.2005
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Tant de fois comme un maladroit
Je n’ai parlé que de moi
La prochaine fois
Parle moi de toi
Parle moi de toi à chaque fois
Parle moi de toi
De ton pays, de tes paysages
De ta ville, de ta rue, de ta maison
De ton jardin, de tes passions
De tes chemins, de tes voyages
Parle moi de toi,
Des décors que tes yeux voient
Et que tu garderas pour moi
Nous les peindrons à chaque pas
Parle moi de toi,
Des sons, des chants et des mélodies
Que tes oreilles frissonnent jolis
Nous les jouerons en harmonie
De toi, parle moi de toi,
Des divins parfums que tu respires
Dans ton jardin dans tes désirs
Nous les mêlerons à nos soupirs
De toi, parle moi de toi
De ce que tes mains caressent
De tes mots tout bas en ses intimes adresses
Parle moi
De ce que tes lèvres aiment sourire
De ce que notre fièvre pourra écrire
De toi, parle moi de toi
Vers quoi se tendent tes bras
Les miens te serrent si fort déjà
Parle moi des choses simples de ta vie
De tes jours et de tes nuits
Des soirs où viennent des amis
De nos matins en baisers de pluie
Parle moi de tes silences où ton coeur bat
De tes doutes, de tes peurs,
De la pendule qui compte les heures
Des moments où ton âme est triste
Où tu te sens un peu artiste
De toi, parle moi de toi,
D'un rire qui joue au cerf-volant
De tes seize ans, d'un premier serment
De la naissance d'une enfant
De tes plus beaux souvenirs
De nos jours à venir
Et de nos nuits en soupirs
Parle moi de toi
Toujours de toi
De toi
Parle moi de nous
© GIL DEF. 12.02.2005
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Pourquoi ces larmes soudain qui me viennent
Quand tu me parles des valses de Vienne ?
Tu crois peut-être que c'est de la peine
Non, juste de beaux souvenirs qui me reviennent.
Ce n'est pas moi
Qui t'invite pour la première valse
C'est mon père
Qui aimait tant la danse
Ce n'est pas toi
Qui me réserve toutes les danses
C'est ma mère
Qui ne tourne plus sur une valse
Ce n'est pas moi qui te regarde
Et te trouve si belle
Dans ta longue robe de dentelle
C'est mon père qui la regarde
Et plonge avec ivresse
Dans le bleu de ses yeux
Ce n'est pas toi qui me regarde
Et te plonge avec tendresse
Dans le bleu de mes yeux
C'est ma mère qui le regarde
Et se demande si elle est belle
Dans la robe de sa soeur Rachel.
J'imagine leur première valse.
Ils ne connaissaient pas Vienne.
Ils ne sont jamais allés à Vienne.
Il n'y avait pas de violons.
C'était la fête de leur village
Pour les gens de tous les âges
Elle n'avait pas dix-sept ans
Lui n'avait pu arrêter le temps
Et avait perdu quelques printemps
Elle devait être une enfant sage
Lui devait l'être bien davantage
Mais ils se sont moqués des années
Qui pouvaient les séparer
Et ils se sont mis à tourner
A tourner à tourner
Sur des flots expirés d'accordéon.
Il n'y avait pas besoin de violons.
Et chaque année
Pendant bien des années
Ils ont tourné et tourné
A chaque fête du village
Avec des gens de tous les ages
Sur des flots expirés d'accordéon
Il n'y avait jamais eu de violons.
A chaque premier jour de l'an
J'imagine qu'ils ont ignoré le temps
Ils sont arrivés à Vienne.
J'imagine un grand orchestre et les violons
Qui jouent rien que pour eux
Le beau Danube bleu
Pour les faire tourner et tourner
Pour l'éternité
Dans le plus beau bal de Vienne.
Il n'y a plus d'accordéon.© Gil DEF - 26.06.2004
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