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Mon bel ange
Tu as trouvé le chemin de mon coeur
A toi j'offre toutes les fleurs
Qui se trouvaient à l'intérieur
A l'envie de l'eau pour fleurir leur bonheur
Mon bel ange
Tu as soigné les blessures de mon âme
J'offre la source pure de mes larmes
A ta tendresse qui désarme
La détresse et les alarmes
Mon bel ange
Tu as pleuré les nuages de mon ciel
A toi j'offre le ruisseau qui s'émerveille
D'une lumière éclatée sans pareil
Et suit le parfum que butine l'abeille
Mon bel ange,
Tu rayonnes le soleil dans ma vie
A toi j'offre la douce pluie
Qui gonfle l'onde en belle folie
Jusqu'à l'éclaircie en arc en ciel joli
Mon bel ange,
Tu respires les silences de ma voix
Pour toi la cascade aux abois
Frissonne déjà le premier baiser de toi
Que le printemps fleurira en blanc lilas
Mon bel ange
Tu soupires aux désirs de mes bras
Pour toi la rivière ne se tarit pas
Elle trouve sa voie en suivant tes pas
En fraises des bois au confluent de nos émois
Mon bel ange
Tu embaumes la douceur de mes caresses
Pour toi le fleuve inonde en ivresse
Abonde sans cesse et en allégresse
A l'estuaire des courants qui s'empressent
Mon bel ange
Tu sublimes les décors de mes désirs
Pour toi la vague part pour revenir
Et l'océan écume les nuits et des rires
Sous les étoiles en présage d'éternel avenir
© Gil DEF. 03.04.2005
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Ô mon amour, mon bel amour
Qu'il est doux d'imaginer ce toujours
Où toi et moi nous écrirons le bonheur
Avec le seul battement de nos deux coeurs
Rêvons ensemble notre jardin d' Eden
Où je serai à toi, où tu seras mienne
L'oiseau retrouve le printemps
Et bâtit un nid sans perdre de temps
Les graines craquent les sillons de demain
Une ondée sème les promesses des lendemains
Une source naît de la magie de cette pluie
J'entends son doux clapotis
Alors je trouve ton jardin d'Eden
J'y viens boire à la fontaine
L'eau claire et pure de ton âme
Et de ton coeur si doux de femme
Je ne rêve plus ta silhouette fine
S'approchant avec ta grâce mutine
Je te vois enfin dans ta robe légère
La brise joue avec les frontières
Mon regard croise ton regard
Notre silence remercie tous les hasards
Puis ma voix étonne ton céleste prénom
Et le répète à déraison
Comme autant de je t'aime
Je t'aime
Ta peau ne peut effacer un frisson
Le soleil éblouit ton plus beau sourire
Je ne pourrai plus jamais repartir
Et garderai à jamais dans mon coeur
La splendeur et l'odeur de cette fleur
A peine éclose et en métamorphose
Sur laquelle un papillon bleu se pose
Une larme perle du bleu de mes yeux
Tu m'offres l'émeraude du plus bel aveu
Nos mots ne peuvent plus dire
Seuls nos rires et nos soupirs
Avouent nos coeurs qui veulent s'unir
Un vent léger s'enivre de ton parfum
Ta main prend ma main
Et m'emmène sur tes chemins
Bordés de roses et de jasmins
Un chèvrefeuille s'abandonne
Un premier baiser effleuré frissonne
Un doux vertige croit rêver ce présent bleu
L'élan de nos âmes oublient les cieux
Un long baiser souffle sur la braise du feu
Et quand vient la première nuit
La lune opaline nous sourit
Nos frissons s'épousent en douce pluie
Les étoiles étincellent des baisers à l'infini
Les vagues de l'océan écument pour ne plus gémir
Le rivage se sublime dans l'abandon au désir
La tendresse inonde le sable tiède après le plaisir
Les dunes se lovent à l'aube d'un jour à venir
Chaque lever de soleil est à nul autre pareil
Les nuages s'émerveillent de l'arc en ciel
Le crépuscule s'étonne de voir butiner une abeille
Nos lèvres s'offrent des délices au goût de miel
Nous savourons les plus beaux fruits
Aux couleurs parfumées de la vie
Mûris par nos désirs et nos envies
L'automne invente de nouveaux décors
L'hiver réchauffe de ses flammes le bois mort
La musique enlace les caresses de nos corps
Notre amour c'est toujours encore et encore
Et si un jour une saison part en voyage
Notre jardin secret sera dans nos bagages
Et tous les sourires de nos visages
Et la beauté de tous les paysages
On les enverra en cartes postales
En langues belles et sentimentales
Ô mon amour, mon bel amour
Qu'il est doux d'imaginer ce toujours
Deux ou trois mots seront notre sésame
Ils se diront par nos silences
En transparence et en résonnance
De l'hymen de nos destins et de nos âmes
Une averse d'étoiles filantes fera le voeu
De notre amour éternel sans un adieu
Nous serons si heureux
Dans ce jardin merveilleux
Si heureux
Nous
Rien que nous
© Gil DEF. 27.12.2005
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Sur l'océan une voile passait dans le lointain
Ils avaient espéré cet instant tant de matins
Ils étaient venus de si loin
Si loin
Et voilà qu'enfin ils se tenaient la main
Ils se sentaient si bien
Si bien
Les coeurs n'avaient pas à se dire
C'étaient leurs corps qui voulaient s'unir
Sous le premier rayon de lune
Au pied de la première dune
Ils ont dévoilé leurs nudités
Sous un ciel étoilé d'été
Doucement ils se sont allongés
Avec les premiers frissons
Et des coeurs qui battent à déraison
Du bout des doigts il a caressé ses lèvres
Et senti la douce fièvre
Elle s'est abandonnée les yeux fermés
Derrière des nuages la lune s'est cachée
Préférant garder leur jardin secret
Ils ont uni leurs corps
Encore et encore et encore
Entre la vie et la mort
Encore et encore et encore
Sur l'océan la voile avait disparu dans le lointain
Elle était partie si loin
Si loin
Ils se sont jurés de se donner encore
Encore et encore
A chaque jour commencé
Même le corps fatigué
Ils étaient venus de si loin
Si loin© Gil DEF. 23.09.2004
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Ce matin, j'ouvre la fenêtre
J'ai le coeur en fête
Sur la chaise une robe fuschia
Et une paire de bas de soie
Et toi
Toi tu es là
Le corps légèrement dénudé
Au milieu des draps froissés
Je garde encore sur moi ta divine senteur
Qui m'a enveloppé pendant toutes ces heures
J'ai sur mes lèvres le goût de tes lèvres
Qui m'ont donné le vertige et la douce fièvre
Je ferme les yeux pour revoir ta nudité
Oser dans la pénombre la blanche clarté
Ma peau a le souvenir de tes mains
Qui ont exploré tant de chemins
J'entends encore tes longs soupirs
Quand mes mains ont glorifié tes désirs
Jusqu'aux confins du plaisir
Mon corps fatigué sent encore tes frissons
Tes vagues tes remous et ton abandon
Et toi
Toi qui m'a redonné la vie
Tu ouvres les yeux et tu souris
Tu n'as pas rêvé mon amour
Pour la première fois cette nuit
Nos corps se sont unis
Ô mon amour
Viens dans mes bras
Viens contre moi
Et embrasse moi
A l'aube de notre premier jour
Et dis moi
Qu'on fera l'amour encore
Encore et encore© Gil DEF. 30.09.2004
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J'avais à peine dix-huit ans
C'était le temps de tous les bonheurs
Des chemises et des idées à fleurs
C'était le temps
Où l'on disait facilement
I love you, I need you
Pour se donner de l'importance
Pour faire la différence
Avec le je t'aime
Qu'on croyait fait pour toute l'existence
Un beau dimanche à la belle saison
Toutes les filles et tous les garçons
Du même âge sans bagages
Furent sur la place du village
Notre plage était en danger
Il fallait la sauver
Sur nos vélos tout neufs ou un peu rouillés
On a pédalé on n'a pas trainé
En une matinée
Avec ardeur de jeunesse motivée
La plage a été nettoyée
Et ensemble on est restés pour manger
Pour marquer de sourires nos affinités
L'après-midi Elle s'est éloignée
Pour marcher sur le sable mouillé
Si menue dans sa robe légère
Je l’ai suivi comme émotion claire
Je ne voyais plus la mer
Elle s'est retournée
Je l'ai accompagné
On a marché sans parler
Je la regardais
Elle me souriait
Et puis elle s'est arrêtée
Je me suis approché
Je lui ai dérobé un baiser
Le regard étonné
Elle a dit : ˮil ne fallait pas
Mais tu ne savais pasˮ.
Elle m'a pris la main
On a fui tous les copains
Il y a eu des courses effrénées
Le vertige de regards échangés
De longs silences partagés
Il y a eu toutes ces premières fois
Où le cœur croit qu’il prend la voix
Et le réel fut mieux qu’un rêve
A la floraison des baisers aux lèvres
Rien ne disait que ça durerait
Mais tel jour resterait parfait
Quelques jours à tant d’inattendu
Je suis encore à ses instances éperdues
A ne croire aucun premier amour vaincu
Et puis il fut un soir où Elle m'a attendu
Au bout d'un chemin depuis disparu
Elle m'a dit : ˮembrasse-moi
Pour la dernière foisˮ
Je lui ai dit : ˮenfin Annie !
- Ne dis-rien, a-t-Elle dit
Embrasse moi une fois vraiment
Je vais partir loin pour longtemps. ˮ
Elle est partie pour toujours
J'ai failli murmurer : ˮadieu, mon amourˮ
Mais il n’était pas temps de souffrir
J’ai promis de lui écrire
Et Elle de me répondre
Ce n’étaient pas deux promesses
A devenir mensonges de détresse
Mais des lettres perdues
Dans l’énigme irrésolue
De leur écriture défendue
Ou de leur semblable contenu
Je n'ai jamais oublié
Sa taille fine
Sa voix enfantine
Ses yeux noirs étonnés
La douceur de ses baisers
C'est mon premier amour
Mon enclin d’amour de toujours
Et j’aime croire ma jeunesse
Gardée dans un coin de cœur
Par une femme à cette heure
Où Elle retrouve les belles adresses© Gil DEF - 10.07.2004
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