• A l'aube du premier jour

     

     Ce matin, j'ouvre la fenêtre
    J'ai le coeur en fête
    Sur la chaise une robe fuschia
    Et une paire de bas de soie
    Et toi
    Toi tu es là
    Le corps légèrement dénudé
    Au milieu des draps froissés
    Je garde encore sur moi ta divine senteur
    Qui m'a enveloppé pendant toutes ces heures
    J'ai sur mes lèvres le goût de tes lèvres
    Qui m'ont donné le vertige et la douce fièvre
    Je ferme les yeux pour revoir ta nudité
    Oser dans la pénombre la blanche clarté
    Ma peau a le souvenir de tes mains
    Qui ont exploré tant de chemins
    J'entends encore tes longs soupirs
    Quand mes mains ont glorifié tes désirs
    Jusqu'aux confins du plaisir
    Mon corps fatigué sent encore tes frissons
    Tes vagues tes remous et ton abandon

    Et toi
    Toi qui m'a redonné la vie
    Tu ouvres les yeux et tu souris
    Tu n'as pas rêvé mon amour
    Pour la première fois cette nuit
    Nos corps se sont unis

    Ô mon amour
    Viens dans mes bras
    Viens contre moi
    Et embrasse moi
    A l'aube de notre premier jour
    Et dis moi
    Qu'on fera l'amour encore
    Encore et encore

    © Gil DEF. 30.09.2004
     


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