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     Il était une fois dans une forêt lointaine
    Au pays des mille et une fontaines
    Une petite fille
    Avec des yeux qui brillent
    Du joli nom de Mercédès
    Elle n'était pas princesse
    Mais elle souriait sans cesse
    Aimait sa mère avec tendresse
    Quand elle était petite
    Quand elle ne savait pas lire
    Quand elle ne savait pas écrire
    Elle aimait dessiner
    Des fleurs et sa poupée
    Avec les traits d'une fée
    Des grands champignons
    Une jolie maison
    A toutes les saisons
    Des rideaux blancs
    Pour le printemps
    Qui bougent avec le vent
    Des rideaux bleutés
    Pour l'été
    Qui se mettent à chanter
    Des rideaux jaunes
    Pour l'automne
    Qui soudain frissonnent
    Des rideaux verts
    Pour l'hiver
    Qui en blanc espère
    La nouvelle saison
    La venue de la fée
    De la nouvelle année

    Et les années passent
    Les nuages toujours s'effacent
    Les larmes n'ont pas de place
    Sur les joues de Mercedes
    Qui sourit sans cesse
    Caresse les fleurs avec tendresse
    Admire les oiseaux qui se pressent
    Vers leurs nids et leurs petits
    Avant l'arrivée de la nuit
    Chante le soleil dans sa course
    Le miroir de l'eau de la source
    Les étoiles de la grande ourse
    Mercedes est heureuse
    La forêt est toujours joyeuse
    Et peu à peu
    Sous un ciel toujours bleu
    Une jeune fille prend la place
    Au fil des années qui passent

    Et voilà qu'un jour un prince passe
    La jeune fille a tant de grâce
    Qu'il perd soudain la trace
    De son faucon dans l'espace
    Et oublie la chasse
    La jeune fille ne le voit pas
    Le prince revient sur ses pas
    Sa fée a disparu dans le bois
    Le faucon revient sur son bras
    Le soleil se couche déjà

    Bien des jours passent
    Un faucon plane dans l'espace
    Chaque matin un prince suit sa trace
    Sur un arbre est gravé un coeur
    Et passent les heures
    Le faucon rêve de sa liberté
    Mais il revient se poser
    Le bras du prince n'a plus de force
    Son coeur pleure dans l'écorce
    Il doit partir demain
    Pour accomplir son destin
    Son épée à la main
    Là-bas très loin
    Il n'oubliera pas ce chemin
    Et la grâce d'un beau matin
    Le faucon le voit pleurer
    L'oiseau a envie de parler
    De demander au prince la liberté
    De son vol et de ses rêves
    En échange du miroir d'une source
    Qui reflète le soleil dans sa course
    Et le sourire d'une grâce
    Qu'il a vu de l'espace
    Mais dans cette histoire là
    Le faucon ne parlera pas
    Le prince ne le comprendrait pas
    Et le prince s'en va

    Un nouveau matin s'est levé
    Cette nuit la forêt a pleuré
    Mercedes se promène
    Ses pas savent bien où ils mènent
    Elle est partie à la fontaine
    Où se désaltère un faucon
    Qui vient chaque jour de l'horizon
    Mercedes veut encore le voir
    Elle s'est mis à croire
    Qu'il était prince des airs
    De la lumière et des éclairs
    Hier encore elle lui parlait
    Et il lui répondait
    Le faucon parle maintenant ?
    Depuis combien de temps ?
    Parle-t-il vraiment ?
    Où est le prince ? Où va le vent ?
    A t-il traversé l'océan ?
    On ne comprend plus rien
    On veut connaître la fin
    Le prince revient-il enfin ?
    L'oiseau connaît-il le destin ?
    Je te rassure toi qui lis
    Ici j'écris un conte joli
    Je peux tout me permettre
    Pour te mettre le coeur en fête
    A toutes les questions
    Tu trouveras toujours des solutions
    Le bonheur a tant d'importance
    Je devine ton impatience
    Mercedes a-t-elle de la chance ?
    Tu as raison à ce moment
    On se le demande vraiment
    Combien de matins ont passé
    Seul le faucon les a comptés
    Mercedes veut les oublier
    Le prince est un jour rentré
    Devant son père il s'est agenouillé
    Il lui a donné son épée
    Son gant et son bouclier
    Avec un faucon doré
    Le fils remercia son père
    De toutes ses prières
    Qui le ramenaient dans ses terres
    Avec l'âme fière
    Et le regard clair
    Le père ne dit rien
    Sur ses larmes sur son chagrin
    L'important était ce matin
    Ce fils qu'il retrouvait enfin

    Et puis vint un matin
    Un faucon qui plane au loin
    Un ciel bleu le soleil dans sa course
    Deux sourires dans le miroir d'une source

    Au pays des mille et une fontaines
    Où tous mes rêves encore se promènent
    Vivent toujours un prince et une princesse
    Du joli nom de Mercedes
    Le temps ne pourra effacer
    Deux lettres et un coeur dans un arbre gravé

    © Gil DEF. 08.06.2005
     


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    AVEC MES MOTS
    MERCI A CHAQUE NOUVEAU SOLEIL

    Merci à ce nouveau soleil
    Pour cette nouvelle de toi quand le jour se réveille
    Merci à ces premières lueurs
    Pour cette esquisse de toi que l'aurore émerveille
    Merci à ce premier rayon
    Pour cette lumière de toi sur ton corps en sommeil
    Merci à ces plis du drap fin
    Pour ces chemins de toi le dessin de la treille
    Merci à ce premier sourire
    Pour ces touches vermeilles en grappes de groseilles
    Merci à ce premier soupir
    Pour ces nuances de toi sur la palette de ton ciel
    Merci à ce nouveau vertige
    Pour ces fragances de toi dans les soies en éveil
    Merci à cette nouvelle fenêtre
    Pour ce jardin de toi et des fruits en corbeilles
    Merci à ce nouveau voyage
    Pour ces rivages de toi rêves de voiles en bouteille
    Merci à ce nouvel tableau
    Pour ce chef d'oeuvre de toi qui n'a nul autre pareil
    Merci à ce premier regard
    Pour cet hommage de toi par tes bras en arc en ciel

    Merci à ce premier baiser
    Pour ce tableau de nous en bienvenue de ce jour
    Ce jour particulier
    Ô je t'aime mon amour...


     

    CON TUS PALABRAS
    GRACIAS POR CADA NUEVO SOL

    Gracias a este nuevo sol
    Por esa novedad de ti cuando el día aparece
    Gracias a estas primeras luces
    Por ese esbozo de ti que la aurora maravilla
    Gracias a ese primer rayo
    Por esa luz de ti sobre tu cuerpo dormido
    Gracias a estos pliegues de la sábana fina
    Por esos caminos de ti el dibujo del emparrado
    Gracias a esa primer sonrisa
    Por esos toques rojos en racimos de grosellas
    Gracias a ese primer suspiro
    Por esos matices de ti sobre la paleta de tu cielo
    Gracias a ese nuevo vértigo
    Por estas fragancias de ti en las sedas al despertar
    Gracias a esta nueva ventana
    Por ese jardín de ti y de frutos en canastas
    Gracias a este nuevo viaje
    Por esas orillas de ti sueños de velas en botella
    Gracias a este nuevo cuadro
    Por esta obra maestra de ti que no se asemeja a ninguna otra
    Gracias a esa primer mirada
    Por ese homenaje de ti por tus brazos en arco iris

    Gracias a ese primer beso
    Por ese cuadro de nosotros de bienvenida a este día
    Este día particular
    Oh te amo mi amor...

    © Gil DEF. 25.06.2005
     


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  • Soir qui mélange
    Bleu dans l'orange
    Et ciel étrange
    Visage d'un ange

    Ecume sur l'onde
    Jour qui succombe
    La lune est ronde
    Ames qui s'inondent
    Le vent

    Regards qui plongent
    Pour longtemps
    Ombres qui s'allongent
    Maintenant
    La vague en songe
    L'océan
    Sourire d'un ange
    Les plis du temps

    Une larme coule au merveilleux
    En orange bat l'émotion
    Sublime les étoiles le feu des yeux
    En bleu à déraison

    Nuit qui mélange
    Bleu à l'orange
    Silence de l'ange
    Et danse étrange

    Lèvres qui se donnent
    En présent
    Le vent s'étonne
    A l'instant
    La dune frissonne
    Ivre du vent
    Et s'abandonne
    Hors du temps

    Une lame vient enfin nous deux
    En orange croit la passion
    S'abîment les voiles dans un adieu
    En bleu en oraison

    Sable qui échange
    Bleu à l'orange
    Parfums étranges
    Et baie des anges

    Nuit qui prolonge
    Pour longtemps
    Les douces plaintes
    Dans le vent
    Et les étreintes
    Des amants
    Bleu dans l'orange
    Hors du temps

    © Gil DEF. 03.06.2005
     


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  • Combien de jours, combien de nuits
    Coulent des larmes sous ce ciel gris
    Qui suit des pas dans cette pluie
    Même si demain viendra l'oubli

    Le ciel là bas réveille l'envie
    Un papillon parle à la nuit
    Le rêve s'attarde le jour se dit
    Dans un bonjour qui a souri

    Combien de nuits, combien de jours
    N'ont pas reçu de mots d'amour
    Pour la détresse d'un au secours
    Dans la tendresse et en retour

    Un arbre là bas voit les beaux jours
    Et l'hirondelle vient en recours
    Pour le feuillage qui était sourd
    Pour le printemps en nid d'amour

    Combien de jours, combien de nuits
    Se sont perdus dans cette vie
    Dans les silences dans les non dits
    Dans les plis froids des draps du lit

    Le jour là bas vient par ici
    Et le céleste cache les soucis
    Dans une caresse qui s'étourdit
    Dans un soupir qui a tout dit

    Combien de nuits, combien de jours
    Pourront s'étendre sans un détour
    Sans les nuages sans un ciel lourd
    Sur l'horizon et pour toujours

    Le temps là bas suit son parcours
    Un vent léger frissonne le jour
    Un papillon est de retour
    Et la fleur s'ouvre, ose ses atours

    Combien de jours, combien de nuits
    Ont attendu cette éclaircie
    Le vent s'arrête la pluie aussi
    Un arc en ciel enfin, ici

    Là bas l'écho entend, surpris
    La pluie d'hier est dans l'oubli
    Et si demain le ciel est gris
    Un fruit sucré rayonne la vie

    Là bas, ici, pour aujourd'hui
    Et pour demain déjà écrit
    Fermons les yeux l'amour sourit
    Dans la lumière de l'éclaircie
    Avec des parfums en embellie
    Sur les accords d'une belle nuit
     

    © Gil DEF. 12.04.2005
     


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    Je me suis glissé dans la trame de tes mots
    Tes mots en assonance
    Tes mots en délivrance
    Mes mots en partance
    Coeurs en résonnance
    J'ai cherché tes silences en duo
    En solo
    En écho en écho en écho

    J'ai trouvé des bleus au coeur des sanglots
    Violon tsignane yeux noirs
    Reflets mémoire chagrin d'un miroir
    J'ai trouvé les accords confus d'un piano
    Etude partition avec bémols à la clé
    Prélude clair de lune sur le clavier

    J'ai entendu ta voix
    Des chansons de là bas
    Dans une langue que je ne connais pas
    Je suis resté sans voix
    A chaque fois
    Après ton silence
    J'ai senti si fort ta présence
    Mon coeur a osé la transparence
    Ma raison ne voulait pas voir l'évidence

    J'ai lu ton regard
    A chaque heure parfois très tard
    S'étonner s'interroger s'éclairer se voiler
    J'aurais voulu t'offrir le mien pour ne rien avouer
    Te regarder t'écouter et t'aider à te retrouver

    Je n'ai pas senti ton parfum
    Bien sûr j'étais trop loin
    Dans l'espace ce n'était rien
    L'imagination arrive à ses fins

    Et j'ai vu tes mains
    Tes mains en mystère
    Un seul battement de coeur
    Mystère du bonheur
    Tes mains en prière

    Demain ... deux mains
    Peut être demain
    Je t'attends mon amour
    La nuit sera notre jour
     

    © Gil DEF. 12.01.2005

     


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