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    Il était une fois
    Dans un pays très loin là bas
    Sur un grand continent
    Bordé par l'océan
    Et caressé par le vent
    Il y a longtemps
    Très longtemps
    Il était une fois une petite fleur
    Qui avait deux soeurs
    Et une belle couleur
    Qui parfumait son bonheur
    Elle s'appelait Candela
    Elle vivait dans un bois
    Près du palais du roi
    Elle aimait la clairière
    Sa douce lumière
    La mousse et les feuillages verts
    Et les grandes fougères
    Elle aimait surtout sa mère
    Qui avait des yeux clairs
    Qui avait choisi son prénom
    Et le disait de si belle façon
    Quand sa mère disait Candela
    Elle avait un sourire dans la voix
    Et l'arc en ciel dans ses bras
    Candela était toujours joyeuse
    Elle était très heureuse
    Elle respirait l'air pur
    Admirait souvent l'azur
    Elle ne pleurait pas souvent
    Trois fois seulement
    Quand sa poupée eut mal aux dents
    Mais ça ne dura pas longtemps
    Quand une amie l'oublia un instant
    Mais elle s'excusa gentiment
    Quand un oiseau perdit son chant
    Mais il l'a retrouvé à présent
    Candela était une jolie fleur
    Elle n'avait qu'une peur
    La peur du lierre
    Qui court et se désespère
    De rester toujours vert
    Qui cherche toujours
    Une tige en recours
    Mais sa mère veillait sur elle
    Pour Candela la vie était belle
    Tout était merveille
    > Le jour qui s'éveille
    Les rayons du soleil
    La pluie et l'arc en ciel
    Le miel de l'abeille
    La lune et les étoiles
    L'araignée dans sa toile

    Mais voilà un soir
    Son ami l'oiseau vint la voir
    Pour lui dire au revoir
    Il quittait le bois
    Pour aller loin là bas
    Trouver le printemps
    De l'autre côté de l'océan
    Et il s'envola
    Alors une larme coula
    Sur la joue de Candela
    Et elle eut alors envie
    De partir avec lui
    Sa mère avait beau lui dire
    Qu'il allait revenir
    Candela rêvait souvent
    De l'océan et du vent
    D'un nouveau printemps
    Elle ne jouait plus avec ses soeurs
    Et se taisait pendant des heures
    Une larme tombait parfois
    Des yeux tristes de Candela
    Sa mère la consolait
    Mais rien n'y faisait
    Elle pensait à son ami
    Et en rêvait aussi la nuit
    Où es-tu mon bel oiseau ?
    Reviendras-tu bientôt ?
    Et on entendait un écho
    Où es-tu mon bel oiseau ?
    Reviendras-tu bientôt ?
    Il était si loin
    Si loin

    Et puis ... un matin
    Un inconnu arriva par le chemin
    Qui passe entre les grands sapins
    Il parlait avec des mots étranges
    En bleu et en orange
    Candela ne les comprenait pas
    Pourtant elle aimait écouter sa voix
    Sans savoir pourquoi
    Tout près d'elle il arriva
    Un papillon bleu sur l'épaule
    Elle trouva ça drôle
    Soudain il lui parla :
    Buen dia
    Sos vos Candela ?
    La petite fleur ne répondit pas
    Petite fleur, j'ai une lettre pour toi
    Et l'inconnu ajouta :
    "Tu pourras lire ce message
    Quand viendra un autre âge
    L'âge des beaux voyages
    Le voilà
    C'est un oiseau qui me le dicta"
    Il lui donna aussi
    La plume avec laquelle il avait écrit
    C'était la plume de son ami
    Candela l'avait reconnu
    Elle voulut questionner l'inconnu
    Mais il avait disparu

    Les années passèrent
    Candela écoutait toujours sa mère
    Elle était de plus en plus belle fleur

    Et aimait beaucoup ses deux soeurs
    Elle vivait heureuse dans le bois
    Près du palais du roi
    La lettre ne la quittait pas
    Elle était impatiente parfois
    Voulait tricher sur son âge
    Pour pouvoir lire le messsage
    Mais elle resta sage
    Et attendit l'âge des voyages

    Un jour à l'anniversaire de Candela
    Sa mère ses soeurs étaient en joie
    A préparer des cadeaux
    Et un énorme gâteau
    L'histoire ne dit pas
    Combien de bougies on plaça
    Sur le gâteau en chocolat
    Tout le monde était là
    Pour l'anniversaire de Candela
    Et c'est alors qu'une voix
    Lui annonça :
    "Tu as maintenant l'âge
    L'âge des grands voyages"
    Elle se retourna
    Elle n'en croyait pas ses yeux
    L'inconnu au papillon bleu
    Lui dit : "avant de faire un voeu
    Tu peux ouvrir ta lettre
    Et aussi ouvrir la fenêtre"
    Elle lit vite son message
    Une larme coula sur son visage
    Puis elle ferma les paupières
    On ne comprit pas par quel mystère
    Un oiseau entra par la fenêtre
    S'empara de la lettre
    Avant de disparaître
    Et aussitôt le fils du roi vint à paraître
    Candela semblait le connaître
    Elle lui sourit
    Et lui aussi

    Cette année là Candela partit en voyage
    Après un beau mariage

    Près du palais du roi
    Il y eut toujours un joli bois
    Avec des oiseaux des papillons bleus
    Des fleurs aux jolis yeux
    Et un poète étrange
    Qui écrit des mots en bleu et en orange
    Candela y allait souvent
    Un bel oiseau planait dans le vent
    Dès le premier jour de chaque printemps
    Il chanta et plana longtemps
    Longtemps
    Très longtemps


    © Gil DEF. 22 mai 2005
     


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    Ce n’est plus un rêve mon amour…
    Non, on ne rêve plus mon amour ...

    Ce soir on est ensemble,
    Ensemble, ensemble
    Finalement ensemble
    On est si bien ensemble
    Je m’approche de toi
    Faisons le dernier pas
    Tes yeux dans les miens
    Mon regard dans le tien
    Des sourires
    Sans rien dire
    Tu me serres doucement contre toi
    Tu t'apprivoises mon bel ange déjà
    Je me laisse bercer dans tes bras
    Si doux et si forts à la fois
    Je t'ai toujours imaginé comme ça
    Si belle et si mutine parfois
    Je trouve l’elixir de ta bouche
    Une première vague me touche
    Nos premiers frissons
    Une envie en déraison
    Et nos caresses
    Qui allument la magie du désir
    Et ta tendresse
    Qui sème l'envie de s'offrir
    Mon corps s’abandonne à toi
    Mon corps dessine tes émois
    Tout s’efface autour de nous
    Tout chante l'océan de nous
    La nuit aux yeux ouverts
    Eveille nos sens
    Notre éternel univers
    Emerveille nos silences
    On se sent mourir
    A chaque instant
    Pour renaitre à chaque soupir
    On se sent partir
    A chaque moment
    Pour revenir à chaque désir
    Enfin toi, moi, nous
    Rien que nous
    Toujours, nous
    En vagues, en remous
    Un plaisir fou
    Toi, moi, nous
    Et nos corps
    Dessinant encore
    Pour toujours
    Nos à corps
    En accords si forts
    Tous les jours


    Grâce & Gil. 13 mars 2005
     


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    Cet amour, notre amour
    Cet amour qui nourrit mon âme
    Que je caresse de mes doigts
    Qui mûrit comme une pêche
    Il va avec moi

    Bien sûr, mon bel amour
    Ton amour a séché mes larmes
    Tu es en moi une oasis de joie
    Que jamais le temps n'assèche
    Tu es en moi

    Cet amour, notre amour
    Je le sème dans les rues
    Et il fleurit à chaque matin

    Bien sûr, mon bel amour
    Notre amour ne rêve plus
    Et il a croisé nos chemins

    Cet amour qui ne dort pas
    Qui ne rêve pas
    Qui jamais ne s'arrête
    Cet amour attend notre printemps
    Où tout poussera
    Il viendra ce temps

    Cet amour qui est en moi
    Qui est dans nos voix
    Qui est toujours en fête
    Cet amour vit déjà au moment
    Où tout fleurira
    J'ai écrit cet instant

    Je sais que tu viendras,
    Tu as déjà la couleur de l'été
    Tu viendras
    Et mes pas solitaires vont s'arrêter
    Pour rencontrer les tiens

    Je sais tu me vois déjà
    Je sens ton parfum m'enlacer
    Tu attends là-bas
    Mes mots vont se taire j'irai te chercher
    Te trouver un matin

    Mes mains trouveront la paix dans tes cheveux
    Nous partirons par de nouveaux chemins

    Ton regard trouvera l'envie dans mes yeux
    Nous irons vers ce demain qui n'a pas de fin

    Ton sourire sera dans toutes mes chansons
    J'ouvrirai enfin les bras
    Et j'embrasserai ton désir

    Les lignes de ton corps seront mon horizon
    Je ne tairai pas mon émoi
    Et j'irai vers ton soupir

    Je contiendrai ton haleine
    Je comprendrai nos silences
    Je lirai dans tes yeux
    L'immensité de notre passion

    Je te voudrai enfin mienne
    J'allumerai ton impatience
    Je caresserai le feu
    Allumé par notre déraison

    Enfin ma peau connaitra ta peau
    Et il n'y aura plus de mots

    Et nos rivages planeront si haut
    Et tout, tout deviendra si beau

    Rien que toi, moi, nous
    Et nos corps
    Dessinant l'amour
    Passionnément

    Rien que toi, moi, nous
    Et nos âmes
    S'envivrant d'amour
    Eternellement

    Grace & Gil. 20.02.2005
     


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    Ma vie c'est clic et fric
    Je suis fatigué
    Je voudrais m'arrêter et rêver

    Mais tous les matins, c'est clic
    Réveil clic machine à café clic
    Radio météo clic et puis clic
    Avec ma belle mécanique
    Je repars dans le trafic
    La pagaille la panique
    Faut pas oublier les flics, le disque
    Pas oublier le fisc
    Qui reprend ton fric

    Ma vie c'est clic et fric
    Je suis fatigué
    Je voudrais rêver et m'en aller

    Mais toute la journée, c'est clic
    Distributeur automatique
    Panne informatique
    Toujours la même musique
    Je n'aurais pas mon fric
    Rêves néons électriques
    Pas assez de fric
    Faut régler au fisc
    Sinon tout on te confisque

    Ma vie c'est clic et fric
    Je suis éreinté
    Je voudrais me reposer et rêver

    Mais tous les soirs, c'est clic
    C’est l'écran cathodique
    Je monte l'audimat bon public
    Infos, statistiques sur les trafics,
    Séries venues d'Amérique
    Stars académiques
    Zappeur frénétique, c'est clic
    Je trouve rien c'est pathétique
    Faut du fric pour jouer romantique

    Et les nuits aussi, c'est clic
    Réveil à régler clic
    Cauchemars électriques
    Voisins à fond la hard gothique
    Numéro des flics
    Je déprime prosaïque
    Et demain clic
    Je repartirai dans le trafic
    J'avais oublié le fisc

    Je voudrais rester couché
    Demain je vais en rêver

    Clic


    © Gil DEF - 19.02.2005
     


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    Je voulais être un cri
    Un cri
    Qui dérange les consciences
    Trop tranquilles
    Apostrophe la lâcheté
    Et l'indifférence

    Je voulais être un cri
    Un cri
    Qui dénonce les mensonges
    Trop habiles
    Refuse la médiocrité
    Et l'indécence

    Je voulais être un cri
    Un cri
    Qui empêche les oublis
    Trop faciles
    Dénonce l'insensibilité
    Et la suffisance

    Je voulais être un cri
    Un cri
    Qui prend parti
    Pour la fleur
    Contre le pied indifférent
    Qui la piétine
    Pour le chant de l'oiseau
    Contre la fureur du canon
    Qui assassine

    Mais je ne suis que le murmure
    D'un petit ruisselet d'eau pure
    Qui voudrait traverser
    Un désert immense
    Trop d’indifférence
    Et enfin trouver
    Une oasis de tolérance


    © Gil DEF. 09.08.2004

     


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