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Pendant que tu dors
Pendant que tu dors, le monde est encore
Les catastrophes et les incendies
L’affreux fait divers, on tue près d’ici
Et au loin aussi, où l’on sacrifie
Des milliers de vies par l’essentiel tort
La sale raison qui reste aux plus forts
Pendant que tu dors, le monde est encore
Comme aveugle et sourd le Temps suit son cours
Privés de lumière, bien des ciels sont lourds
Ce n’est pas ici, à cause du jour
Qui vient comme oubli de millions de sorts
Loin de notre cour, pourtant comme on sort
C’est près, c’est l’abord, comme un affront
Sombre de nos rues qu’on croirait mobiles
Vivantes, tranquilles à heures utiles
Il suffit de mains tendues dans la ville
Le mal de ce monde est là, moribond
De fronts par millions baissés, inféconds
Ma tristesse de ça, supplie comme on sonde
Les ailes du temps, un nouvel oracle
Un espoir vraiment pour un grand miracle
A millions d’actes d’un nouveau spectacle
Et tout délivrant un pacte de rondes
D’ondes cadencées à sourire au monde
Le monde est encore, alors, rêve et dors
© Gil DEF. 24.01.2008
Tags : rêve, temps
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Commentaires
Pendant que tu dors - R
Marie-Isabelle J'aime vraiment imaginer qu'on ne puisse que répéter des vers pour tout commentaire d'une belle accordance. Bises. Gil
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"comme on sonde Les ailes du temps, un nouvel oracle Un espoir vraiment pour un grand miracle A millions d’actes d’un nouveau spectacle Et tout délivrant un pacte de rondes D’ondes cadencées à sourire au monde" Superbe ! Bises. Marie-Isabelle