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Et j'écris au nom de la rose
Sous les nuages d'hiver
Entre le ciel gris et la terre
Mes vers n'ont trouvé qu'un coeur à l'envers
Je n'avais pas tes yeux clairs
Pour mettre du vert sur les vagues de la mer
Ma poésie était bonsoir tristesse
Mon soleil n'avait pas de caresses
Il envoyait des signaux de détresse
De mon rivage partaient des SOS
La vague revenait sans cesse
En désespoir sans écho de tendresse
Je n'ai alors écrit
Que des souvenirs en parapluie
Coeur clair de lune chagrin
Coeur tristesse de Chopin
Coeur matin crachin
Coeur prières du moulin
Aux quatre vents éteints
Et qui pleure au matin
C'est à la nuit
Que ma plume se confie
Et j'écris
J'écris
J'écris à l'encre de mes insomnies
Je ne suis plus seul la lune est mon amie
Entre le ciel et la mer
Entre l'ombre et la lumière
Mes vers ont mélangé le bleu et le vert
L'horizon n'avait plus de frontières
J'ai pu regarder la mer j'y voyais des yeux clairs
Ma poésie est devenue espoir
Un regard qui croise un regard
Une voix et une voix jamais trop tard
Un parfum pour un parfum encore y croire
Un main et une main enfin pouvoir
Un coeur pour un coeur sans le savoir
Et j'ai alors écrit
Les mystères d'un funambule de l'envie
Coeur vagues à l'âme mais toi enfin
Coeurs concerto à quatre mains
Coeurs si loin si là ta voix et demain
Coeurs les voiles du moulin
Au vent du lendemain
Et un sillon pour le grain
C'est à aujourd'hui
Que ma plume s'étourdit
Et j'écris
J'écris
J'écris à la lumière de l'éclaircie
Je ne suis plus seul une amie l'écrit aussi
Quittant la pesanteur de la terre
Dans l'infini de l'éther
Mes vers ont effacé les frontières
Au rayon vert de la nouvelle sphère
J'ai pu rêver face à la mer j'ai trouvé tes yeux clairs
Ma poésie est devenue papillon
Battements légers belle saison
Sur l'épaule nue posé et un frisson
Au vent léger une belle moisson
De baisers qui s'affolent à déraison
Et un seul chemin pour oraison
Et j'ai alors écrit
Juste une larme d'un bonheur qui se vit
Coeur troubadour et baladin
Coeur bandonéon et musicien
Coeur tournent les ailes du moulin
Quête aux quatre vents magicien
Sur des silences de nuits de blanc satin
C'est grâce à toi mon embellie
Que ma plume s'éblouit
Et j'écris
J'écris
J'écris suivant tes pas le jour la nuit
Je ne suis plus seul je te vois et jamais ne t'oublie
Dans un nouvel univers
Dans le miroir de ton regard clair
Mes vers en bleu et orange s'éclairent
Dans tes bras qui lèvent chaque nouvelle sphère
Ma poésie est tendresse
De nos regards qui s'empressent
De tout dire de l'envie d'une caresse
D'un baiser et que jamais ne cesse
Le chemin des mains qui se tressent
Liant les coeurs à l'unisson sans cesse
Et alors j'écris
Je suspends le temps à l'intemporel de la vie
Coeurs entrer le soleil chaque matin
Coeurs l'amour notre destin
Coeur pour coeur demain
Et les ailes du moulin
Aux quatre vents certains
Qui se croisent et regardent au loin
C'est grâce à toi mon ange
Que ma plume surprend à l'étrange
Et j'écris
J'écris
Bleu et orange un ciel en métamorphose
L'oiseau qui dans la main se pose
Et le plus beau poème
Un je t'aime
Promesse caresse à l'adresse
De ton nom tendresse
Jusqu'à la naissance d'un frisson
Jusqu'à l'essence de l'émotion
Trois mots qui osent
Au nom de la rose© Gil DEF. 06.07.2005
Tags : écriture, rose, bleu, orange
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Commentaires
Au nom de la rose
Grace Ton commentaire m'indique clairement que tu apprécies ce texte pour lequel j'ai une tendresse particulière. Bises. Gil
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Gil, L'amour te donne des ailes... Tes vers me touchent tant, il est superbe ! Bises