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Le désespoir est comme une terre stérile
Il fait peine à voir puisqu’il insulte la vie
C’est un désert l’enfer pour la philosophie
J’écris sur son envers à pouvoir être utile
Le désespoir est un trop cruel assassin
Je nie ses victoires la gloire des abysses
Je sais ses calvaires ses horribles sévices
Je ne peux me taire, incorruptible témoin
Le désespoir n’aura pas dans mes vers de vitrine
Je n’offrirai pas au cancer une officine
Un cimetière aux mots austères, sans lumière
Le désespoir est l’incurable maladie
A la vie, il fait offense de tant de crimes
L’homme aurait-il perdu son seul pouvoir, le cri ?
© Gil DEF. 01.08.2007
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C’est l’été, et enfin, les champs de blé sont mûrs
Dans nos pas, dans nos mains, je trouve l’ouverture
A simplement penser, je voudrais tant qu’il dure
Ce temps à m’enchanter, et de ça je suis sûr
Je ne sais pas pourquoi ma voix parfois se tait
Je respire, mon cœur bat, je vis de nos secrets
Tel un oiseau planant un ciel, un vent, distrait
Et mes rires d’enfant effacent les regrets
C’est l’été, et enfin, les champs de blé sont mûrs
Mes souvenirs lointains révisent leurs murmures
A mes jeunes années je dédie cet azur
Ces baisers retrouvés libérant le futur
Je ne sais pas comment sans raison vient ma peur
Je n’y peux rien vraiment parfois mes yeux pleurent
Si l’orage est lointain, tant de pensées m’effleurent
Jusqu’à l’idée qui craint, il peut fuir le bonheur
Près de toi, par ta main, tout me plaît, me rassure
La moisson certaine les chants de la nature
Notre amour nous mène dans sa belle aventure
C’est l’été et enfin, les champs de blé sont mûrs
© Gil DEF. 05.07.2007
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LA MARAUDE
La journée s'annonce chaude
Un rêve sort de la nuit
C'est le temps des reines-claudes
Le matin est endormi
Mon sourire vient en fraude
S'éveille à la douce vie
Dans ces instants qu'on maraude
© Gil DEF. 21.07.2007
Vous découvrez ici un nouveau concept poétique.
Je l'ai nommé "l'instantané imagé".
Il s'agit d'un poème carré de 7 vers de 7 pieds sur deux rimes.
Pour l'apprécier :
Lire les vers impairs, puis les vers pairs, puis le tout.
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SOIR ROUGE ET NOIR
Le soleil va partir ailleurs
Le ciel est rouge, la mer est noire
La nuit revient, elle est à l'heure
Plus rien ne bouge dans ce soir
Je me retiens au temps songeur
Contant toujours la même histoire
Tenant à un jour meilleur
D'un retour lumineux d'espoir© Gil DEF. 11.08.2007
Vous découvrez ici un nouveau concept poétique.
Je l'ai nommé "l'instantané imagé".
Il s'agit d'un poème carré de 8 vers de 8 pieds sur deux rimes.
Pour l'apprécier :
Lire les vers impairs, puis les vers pairs, puis le tout.
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Je te vois dans les sourires de ta voix
Je te vois dans la danse de tes pas
Je te vois dans le cercle de tes bras
Je te vois du bout de mes doigts
Je te vois, je te vois Je sais que tu me crois
Je t'aime et je te vois
Je te vois sur l'écran de mes paupières
Je te vois dans l'obscurité de ma lumière
Je te vois dans l'écho de mes mystères
Je te vois dans le silence de ma prière
Je te vois, je te vois
Tu sais que je te crois
Tu t'aimes et je te vois
Je te vois dans chaque baiser qui suspend le temps
Je te vois dans ton parfum qui fête l'éternel printemps
Je te vois à chaque nouveau serment emporté par le vent
Je te vois dans le rire de nos enfants face à l'océan
Je te vois, je te vois
Je sais que tu m'aimes
Tu sais que je t'aime
Je te vois dans les frissons de ton corps
Je te vois dans tes lèvres qui désirent encore
Je te vois dans nos vagues qui déferlent si fort
Je te vois dans le jardin secret du temple d'or
Je te vois, je te vois
Je te vois à chacun de tes je t'aime
Je t'aime et je te vois
© Gil DEF. 10.01.2005
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