• La belle passante

     

    Chaque matin, j'ouvre ma fenêtre
    Je la verrai peut-être
    Belle silhouette passante
    De sept heures trente
    Toujours de noire vêtue
    Quel deuil portes-tu
    Un amour perdu ?
    Tu traverses l'esplanade
    Tu ne pars pas en promenade
    Tu hâtes le pas

    Tu ne te retournes pas
    Instants trop courts
    Au début de chaque jour
    Je t'ai déjà perdu
    Tu as disparu
    Au coin de l'avenue

    Ce matin, je n'ai pas ouvert ma fenêtre
    J'étais sur l'esplanade
    Mon coeur battait la chamade
    Je t'ai attendu
    Tu n'es pas venue
    As-tu rencontré un bel inconnu ?
    Je ne peux t'imaginer
    Aux bras d'un étranger
    Où l'aurais-tu rencontré ?

    Demain, je n'ouvrirai pas ma fenêtre
    Je serai sur l'esplanade
    Mon coeur battra l
    a chamade
    Tu ne seras plus
    De noire vêtue
    Je verrai ton visage
    Sentirai ton parfum à ton passage
    Tu auras un beau sourire
    Que je voudrai cueillir
    Tu me verras peut être
    Tu ne hâteras pas le pas
    Et tu te retourneras
    Pour la première fois
    Peut être


    © GIL DEF. 31.08.2004
     


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