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CHROMATIE FLORALE
Un orchestre symphonique
Et s’ouvre un spectacle
Sur partitions chromatiques
Libéré de tout obstacle
Joue une œuvre botanique
Qui attend son réceptacle
Comme poème et musique
© Gil DEF. 03.10.2008
Photo : Gil Def 2006
Vous découvrez ici un nouveau concept poétique.
Je l'ai nommé "l'instantané imagé".
Il s'agit d'un poème carré de 7 vers de 7 pieds sur deux rimes.
Pour l'apprécier :
Lire les vers impairs, puis les vers pairs, puis le tout.
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Il naît dans le mystérieux de l'attirance
Il apparaît tant le merveilleux de la chance
Il se permet la nouveauté des sensations
On en connaît l'intensité des émotions
Au premier temps c'est vraiment la révélation
La surprise à ne plus connaître de saisons
C'est le cœur avant tout qui bat d'un rythme fou
L'âme prête à tout à plus qu'elle ne l'avoue
C'est un regard et un autre regard, ouverts
Un sourire et un sourire, tous deux offerts
Des parfums nouveaux, des frissons à découvert
Tous les signes des sens, le troublant devient clair
Il devient vrai par le renfort de l'importance
Il se reconnaît sans effort de l'évidence
Il se plait des secrets d'intime confession
On en connaît les reflets dans la déclaration
Au second temps c'est tout tenant de l'obsession
Vivant des gestes l'assurant de l'attention
Les cœurs n'ont plus de doute et ils s'écoutent
Les craintes dissoutes on prend la même route
C'est chaque jour particulier l'âme éprise
Les regards qui se disent tout et qui s'attisent
Les lèvres promises aux baisers d'envies soumises
Les tabous qui se brisent dans les heures exquises
Il n'est rien sans l'autre, tant compte sa présence
L'autre est tout, à tant comprendre de ses absences
Il est complet dans la tendresse et dans la passion
On en connaît ce qui s'empresse de déraison
Pour longtemps, il multiplie tout à l'horizon
Il mûrit il se nourrit de chaque occasion
Il pardonne la fuite des saisons, l'orage
Il collectionne tant d'images de voyages
Ce sentiment il est le tien et il est le mien
On le détient, le retient, il nous appartient
Il nous conduit à unir enfin nos chemins
C'est notre amour, l'évident de notre destin
© Gil DEF. 12.05.2006
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L’espoir lancé au monde est crayon de couleurs
Dans la main de l’enfant qui autrement dessine
Sans sa muraille l’immensité de Chine
Un fleuve au nom d’Amour comme sorti du cœur
Dans son dessin il met de son rêve intérieur
Ce qu’il sait d’intuition de la beauté des choses
Et d’étage en étage un ciel en bleu s’impose
Puis des fleurs d’orient des arbres en splendeur
L’enfant est surprenant de ce qu’on ne voit plus
Des quatre dimensions autour des évidences
Trois comme tournesol la quatrième en ce sens
Du temps des nomades d’un paradis perdu
Le dessin s’accomplit par un vœu résolu
Il est de transhumance et résumé d’exode
C’est un grand voyage et l’ailleurs l’antipode
Le voilà qui met un homme à l’allure connue
C’est son père peut être en qui il voit le bien
Tant vivant de couleur de la vie exemplaire
Puis vient une femme sans le doute elle est mère
Et l’enfant apparaît comme heureux, il rejoint
Plus loin qu’on imagine est le sens du dessin
D’un enfant au front bleu d’un ciel de Casamance
Sa vue est obsidienne et s’il ne sait Byzance
Il faut pourtant savoir qu’il la fera demain
L’enfant est art premier et grand recensement
De ce qui est défi à l’expression fertile
Des racines du temps de toute chose utile
Et avant tout du chant pris et rendu au vent
Il ne le sait qu’après comme il croit voyager
En son état adulte alors que l’ennui gagne
En déficit de rêves de ce qu’on nomme Espagnes
Mais ô combien plus loin étaient leur destinée
Alors il faut donner à l’enfant fabuleux
Afin d’y retrouver un aplomb de candide
Même si on nous dit qu’il n’est plus d’Atlantide
L’espoir lancé au monde est son front généreux
© Gil DEF - 24.02.2009
Photo : Catherine Gégout
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Si un temps s’obligeait, je n’écrirais qu’en mai
Peut être du talent de la sève à mes lèvres
Peut être du printemps du sacre de mes rêves
Avec le seul souhait, faire ce qu’il me plait
Mai joue de ses secrets pour tirer des portraits
Tant les prés se font verts, tant les blés tendres lèvent
Tant ses yeux sont ouverts, tant de fois visées brèves
Sur ma vie, je promets, jamais ne compterai
Mai me fait la jeunesse, un désir qui s’empresse,
Il donne à la tresse de mes pensées maîtresses
L’envie de déraison des nouveaux horizons
Les liens invisibles aux amours indicibles
L’absolue instance de la révolution
En avant des cibles, rien n’est chose impossible
© Gil DEF. 19.05.2009
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Pour avril au temps frais je n'ai aucun regret
Si ce n'est qu'avec toi il a souri mes pas
Les jours se font plus gais au joli mois de mai
Ils ne le seraient pas si je ne t'avais pas
Mai fleurit le muguet dans le sous-bois discret
Où tout se dit tout bas je te dirai l'endroit
Fertile de secrets pour un bonheur parfait
Celui que j'ai déjà dans le creux de tes bras
Mai je te l'assure ébauche le futur
Sa fleur l'inaugure du proche des vœux purs
Mai accroche l'espoir aux innocents regards
Jamais fleur ne dure coupée de sa nature
Aux chants des ramures laissons là en verdure
Vivante au pouvoir d'accomplir tant d'histoires
© Gil DEF. 29.04.2006
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