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Parce que les beaux discours de certains grands seigneurs
Oui, mais, combien de menteurs de la vie en couleurs
Parce que l’utopie aussi de notre monde meilleur
Oui, mais, au reste l’impair de chaque jour en pleurs
A chacun ses erreurs, à chacun ses grands malheurs
Reste entière la question des temps de la traîtrise
De cette emprise du mal de vivre dans la méprise
Et de l’aile à la pierre, que reste-t-il de liberté
Combien de rêves qui se brisent, le souffrir d’aimer
Mais je parle quand même côté rouge cerise
Mais je parle quand même côté rouge cerise
Côté rouge cerise poème et quoiqu’on dise
Parce que les grands serments que l’on croit tellement
Oui, mais, combien à tenir promesse obstinément
Parce que l’œil du grand tout, le sourire aux enfants
Oui, mais, au reste l’impair des peines et tourments
A chacun la poussière, dernier mot des testaments
Reste entière la question de quoi faire en faiblesse
Chaque fois l’intérieur en désarroi, en détresse
Et de l’aile à la pierre, combien on doit laisser
Combien de mal à se faire des soleils inversés
Mais je parle quand même côté mille caresses
Mais je parle quand même côté mille caresses
Côté mille caresses poème et qu’il ne cesse
Parce que l’impossible cœur à battre toujours bien
A chacun du sans voix, du sentiment de plus rien
Parce que l’infime contenu du creux des mains
Et de l’aile à la pierre, la pesanteur du destin
La fin de toute intrigue, l’empreinte de l’incertain
Reste entière la question de nos temps de solitude
Si loin de l’amplitude, si près de l’habitude
Des histoires abrégées comme vagues échouées,
Des absences aux silences pour calendrier
Mais je parle quand même côté tendre attitude
Mais je parle quand même côté tendre attitude
Côté tendre attitude poème à certitude
Parce que la croyance en dieu ou qui n’est pas
Ne fait nulle différence à l’extinction de la voix
Parce que les convictions aussi de faire les bons choix
Oui, mais, au reste l’impair, impasses de nos droits
A chacun sa vérité, l’iniquité des joies
Reste entière la question de qui peut tout comprendre
Qui, il n’est pas besoin d’appeler les jours de cendres
Pour qui l’on compte en vraie misère de ce qu’on est
Qui, une main, une épaule, le geste d’aimer
Mieux que pleurer en morceaux de bonheur à rendre
Et je parle poème côté gracias d’apprendre
De vous, mes chers pareils, l’encore que je peux prendre
© Gil DEF.27.06.2013
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Par cent fois la bêtise sans limites et sans nom,
L’espoir anéanti pour la volonté de comprendre
Je me trouve trahi comme l’obligé de tout rendre
Oui, mais … J’en suis encore à m’accrocher à la raison
Dans le grand repoussoir de toute chose qui rassemble
Je ne vois que misère et déchéance de l’esprit
Quand les différences font leur vil commerce à tout prix
C’est à l’évidence l’escroquerie du vivre ensemble
Je n’ai ni l’aisance d’un présent à le consommer
Ni l’envie de vivre la mal donne des décadences
Fervent de l’argent-roi au point d’en vomir l’indécence
Ou fervent de croyance à nous maudire d’exister
J’ai pour identité tout ce qui m’accorde une place
Dans l’histoire véritable au fait des chemins incertains
Cette fleur de chérir à jamais écarlate par lien
Ainsi dit chair et sang, et par amour qui tout surpasse
Etre et puis ne plus être, résume mon propos sérieux
Le voulant utile, juste, à colporter cent prodiges
Tant qu’il est temps des yeux qu’un cœur d’innocence dirige
Avant qu’ils ne se taisent entre l’au-revoir et l’adieu
Personne ne gagne quand toute raison s’abandonne
Quand bien même le face à face avec de grandes peurs
Quand bien même cent fois hélas ce qui fait nos douleurs
Ainsi soit décuplée la force de ceux qui pardonnent
La vie est une lutte où il vaut mieux entretenir
Un esprit tenace et patient, et tout autant flexible
Pour définir et entreprendre un nouveau tout possible
Hors des appréhensions de tout ce qu’on ne peut tenir
Il n’est rien de la vie à soumettre à ce qui enchaîne
Je me la fais libre par devoir de mémoire et par choix
Par raison imparable au dire de ce que je dois
A mon peuple d’amour chaque fois que la vie m’emmène
Je ne suis pas du monde où se déglinguent les cerveaux
Je ne peux aller bien que parmi des gens qui inclinent
Au pouvoir de tout dire et à connaître tous les signes
Des sentiments immanquables du berceau au tombeau
Je ne suis pas le seul pour qui la vie est tant précieuse
Cet art innombrable du sens et du sacré en nous
Avec tant de correspondances tout autour de nous
C’est toujours vers demain la voie de l’action généreuse
Par cent fois la bêtise sans limites et sans nom
Certains nous font guerre par arrogance identitaire
Mais au nom des enfants, je vous prie en des heures claires
Par force de l’esprit à l’accrocher à la raison© Gil DEF - 17.10.2012
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Aux enfants et parents de Belgique et d’ailleurs …
Combien de jours sont difficiles, pénibles, insupportables
Combien de jours de la pire espèce de jours qui existent
Combien de jours il faut nous séparer de tout jusqu’au vide
Jusqu’au point absurde de nous sentir coupables de vivre
Le monde humain est ainsi fait que rien de rien n’est équitable
A chaque être son histoire, mais comme certaines sont tristes
Sans logique, comme s’arrête d’un coup tout éphéméride
Par des enfants que le mauvais sort a eu grand tort de poursuivre
Un enfant pour tout parent aimant, c’est sa part inaliénable
Inaltérable, car envers et contre tout, elle persiste
Aux parents, ce sont pour leurs enfants mille choses qu’ils décident
Ils s’y imposent l’art de protéger des lois sacrées à suivre
Tel parent dans le cas de perdre un enfant est inconsolable
Pour la sévérité du mal ainsi commis par injustice
Personne ne peut prendre mesure de telle déchirure
Au territoire de nulle part, tout est question de survivre
A l’enfant qui est parti on doit un grand espace inviolable
Mémoire de regard sur son pays de cent vœux en hélices
Mais aussi la promesse qu’on fasse plus de lumière future
A tout chemin des enfants à chaque fois qu’ils sortent des livres
Par les enfants partis ou blessés, nous sommes redevables
Au monde de tous les enfants des vérités de vigilance
De réflexion alliée des grands sentiments de cœur qui lui assure
Le moindre des dangers de faire tout pareil qu’un oiseau libre
Puissions-nous rassembler tout le pouvoir d’aimer inestimable
Rappeler tout ce qu’on a de meilleur dans cette connaissance
Pour les enfants, du regard à flux tendu sur l’écriture
De leurs rêves les plus simples, et comme ainsi on les délivre
Puissions-nous avoir les dimensions qui nous font semblables
D’une parenté solidaire, d’une humanité d’évidence
Présente dans l’adversité et pourvue de la raison pure
Aimer par dessus tout les enfants …
Aimer les enfants, devoir d’éclairer notre seule voie sacrée
© Gil DEF. 16.03.2012
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Je n’en ai pas fini avec la poésie
Si tout a été dit, alors tant mieux, tant pis
Je voudrais simplement vous laisser ma ballade
L’émotion première le cœur en dérobade
L’âme des mystères, les pleurs de la cascade
Je n’en ai pas fini avec qui me sourit
Je n’en ai pas fini avec qui me sourit
Si tout a été dit, alors tant mieux, tant pis
Je pourrais aisément vous mener en cavale
Par le nez, à refaire les pistes des étoiles
L’ombre, la lumière, les lois fondamentales
Je n’en ai pas fini avec la rêverie
Je n’en ai pas fini avec la rêverie
Si tout a été dit, alors tant mieux, tant pis
Je devrais forcément vous parler de voyage
Tel un qui prend la mer, un qui cherche un passage
Un qui n’a plus de terre, un tel cheval sauvage
Je n’en ai pas fini avec la comédie
Je n’en ai pas fini avec la comédie
Si tout a été dit, alors tant mieux, tant pis
Je voudrais seulement vous poser les arcanes
Les majeurs, les plus clairs, le mode sarbacane
Les années en arrière, les exodes tziganes
Je n’en ai pas fini, il faudrait que je trie
Je n’en ai pas fini, il faudrait que je trie
Si tout a été dit, alors tant mieux, tant pis
Je pourrais carrément vous abaisser les armes
Au nom de la mère, du cordon, de la flamme
Au nom de la prière en pardon à la femme
Je n’en ai pas fini avec l’eau de la pluie
Je n’en ai pas fini avec l’eau de la pluie
Si tout a été dit, alors tant mieux, tant pis
Je devrais consciemment vous léguer ma terrasse
Le soin de l’inventaire des saisons à ma place
Par au moins quelques vers, côté ville, côté face
Je n’en ai pas fini et puis qui veut me suit
Je n’en ai pas fini et puis qui veut me suit
Si tout a été dit alors tant mieux, tant pis
Je voudrais sciemment vous montrer les étapes
Par qui est ciel ouvert, la liberté du cap
Par qui a découvert la beauté qui échappe
Je n’en ai pas fini, en quête d’harmonie
Je n’en ai pas fini, en quête d’harmonie
Si tout a été dit, alors tant mieux, tant pis
Je pourrais patiemment vous vanter le candide
Un poète en est fier, qui ne croit pas au vide
En lui est l’univers, en ses contrées humides
Je n’en ai pas fini pour dire qui je suis
Je n’en ai pas fini pour dire qui je suis
Si tout a été dit, alors tant mieux, tant pis
Je devrais constamment vous sembler bien utile
Un qui à sa manière est un sillon fertile
Un qui a la matière aux vérités tranquilles
Je n’en ai pas fini pour qui cherche l’abri
Je n’en ai pas fini pour qui cherche l’abri
Si tout a été dit, alors tant mieux, tant pis
Je voudrais fortement vous conseiller des tiges
En somme téméraire, la nature y oblige
Car son code éphémère est trop dur s’il afflige
Je n’en ai pas fini, avec qui est en vie
Je n’en ai pas fini, avec qui est en vie
Si tout a été dit, alors tant mieux, tant pis
Je pourrais richement vous donner mes insignes
Des soleils à travers des eaux bleues argentines
Du bleu de ciel souffert au dernier chant du cygne
Je n’en ai pas fini puisqu’on ne peut l’oubli
Je n’en ai pas fini puisqu’on ne peut l’oubli
Si tout a été dit, alors tant mieux, tant pis
Je devrais sûrement vous monter à la cime
Là où le front est vert, et se prête à la rime
Pour penser sans frontières, avec du cœur en prime
Je n’en ai pas fini pour qui sont mes amis
Je n’en ai pas fini pour qui sont mes amis
Si tout a été dit, alors tant mieux, tant pis
Je voudrais hardiment vous juger en complices
Tentant, les nombres pairs, les amours qui s’immiscent
Menant, saute rivière aux jardins des délices
Je n’en ai pas fini contre tout interdit
Je n’en ai pas fini contre tout interdit
Si tout a été dit, alors tant mieux, tant pis
Je pourrais longuement vous calquer des musiques
Ma défense à taire des replis nostalgiques
Ma préférence claire aux magies alchimiques
Je n’en ai pas fini, c’est ma philosophie
Je n’en ai pas fini, c’est ma philosophie
Si tout a été dit, alors tant mieux, tant pis
Je devrais posément vous confier d’être libre
Homme comme on dit frère, un courage à le suivre
Femme comme on dit terre, un ancrage en eau vive
Je n’en ai pas fini, je n’en ai pas fini
© Gil DEF. 21 avril 2009
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Impossible, comme impossible qu’il en soit encore ainsi
Je viens déchirer le silence d’un système inacceptable
Impossible, comme impossible de supporter l’infamie
Je viens dénoncer avec force un monde détestable
Je viens l’accuser pour tout ce qu’il fait et détruit
Impossible, comme impossible présent du Meghalaya
Qui ne sait pas où c’est ce qu’il est doit penser à faire route
En sens inverse du temps jusqu’aux pieds de l’Himalaya
D’ici nos enfants, leurs droits à l’amour et coûte que coûte
A là-bas des enfants déchus soumis à remplacer les rats <
Impossible, comme impossible secret du Meghalaya
Il faut lui opposer bien plus qu’un seul coup de semonce
Quand tout est fait pour nier les pires choses qui soient
Sachez des enfants misère contre misère pour réponse
Argument des trafics pourris sous le règne de l'omerta
Impossible, comme impossible sourire au Meghalaya
Au Népal, au Bangladesh, sachez des enfants qu’on va soustraire
Comme on les abuse pour ce qu’ils ne trouveront pas
Le bout du voyage n’est que charbon et un siècle en arrière
Sachez des enfants de sept ans à qui on meurt tout d’une fois
Impossible, comme impossible lumière au Meghalaya
Sachez le pire état de mineurs de milliers d’enfants esclaves
Pensez que vous ne pourriez aller où ils vont sans avoir le choix
Chaque jour qui ne l’est plus, ils sont braves mais que c’est grave
Un charbon comme celui-là qu’on leur vole par raison d’Etat
Impossible, comme impossible fierté du Meghalaya
Tant que des peuples d’enfants savent trop comme on les ignore
Tant qu’ils n’ont pas d’avenir comme si c’était partout comme ça
Tant que des raisons obscures leur font tort encore et encore
Tant que là ça pue la mort carbone au terminus des convois
Impossible comme impossible justice au Meghalaya
Sachez comme on souille des enfants, l’innocence sans défense
A onze ans, personne à qui se plaindre, aucune issue à ça
Il ne reste qu’à consentir le viol pour seul moyen d’existence
N’imaginez que leur honte et leur bouche cousue du pourquoi
Impossible comme impossible l’amour au Meghalaya
Pour des milliers de gens que la pire pauvreté sépare
Pensez comme elle se met partout et oblige à n’importe quoi
N’importe quoi pour survivre, même d’une voie qui s’égare
Pensez tant d’amours perdus et tant d’enfants qui n’en auront pas
Impossible comme impossible mutisme et que je ne suis pas
Fatalisme, indifférence font la plus fâcheuse habitude
Qui a du cœur, qu’il lui impulse encore un sens au-delà
Au-delà des larmes, et combattant toute passive attitude
Il faut que ça change d’ici nos enfants à ceux du Meghalaya
Il n’est qu’un seul langage à tenir pour tous les enfants dumonde
Ainsi soit-il demain partout du soleil vrai pour qui naîtra
© Gil DEF - 24.10.2011
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