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    Je n’ai pas mémoire d’un aussi bel été
    Extraordinaire nullement annoncé
    De par sa lumière insensée de nature
    Comme belle histoire comme un ciel bleu azur
     

    De tant de jours parfaits et de nuits étoilées
    Je n’ai pas mémoire d’un aussi bel été
    Au delà des hasards à l’orée d’un futur
    Comme rêve secret comme champ de blés mûrs
     

    Avec étonnement d’une telle aventure
    De regards en miroir de cœurs en ouverture
    Je n’ai pas mémoire d’un aussi bel été
    Comme émerveillement d’un soleil d’apogée
     

    En matins et en soirs qu’un nouveau temps rassure
    En fleurs épanouies aux si belles parures
    Comme moisson inouïe comme fruits partagés
    Je n’ai pas mémoire d’un aussi bel été
     

    Je n’ai pas mémoire d’un aussi bel été
    Dans toute sa splendeur bleutée et orangée
    Dans l’Eden des senteurs aux essences pures
    Comme jardin d’espoir de tendre sinécure
     

    De tant de ces soupirs de baisers répétés
    Je n’ai pas mémoire d’un aussi bel été
    Sans pouvoir y croire à tant vouloir qu’il dure
    Comme les sourires d’instants doux qu’on capture
     

    De tant de surprises de frissons de verdure
    De tant de victoires que la passion assure
    Je n’ai pas mémoire d’un aussi bel été
    Comme belle entreprise en bouquets embrassés
     

    Par ce bonheur rare enfin apprivoisé
    De par tant d’émotions de joies en démesure
    Comme la déraison impose ses allures
    Je n’ai pas mémoire d’un aussi bel été
     

    © Gil DEF. 12.10.2006

    Photo : Gil Def 2006
     


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    L’été se plaît de chants d’azur
    De soleil, de longueur du jour
    De blés murs comme notre amour
    Je ne peux que vouloir qu’il dure
     

    Dans ses élans dans ses ramures
    Chaque année fête son retour
    L’été se plaît de chants d’azur
    De soleil de longueur du jour
     

    En douces airelles, en verdure
    En tournesols qui font leur tour
    Par nos rires plus qu’en discours
    Pour nous il est ce qui rassure
    L’été se plaît de chants d’azur
     

    © Gil DEF. 11.07.2007

    Photo : Gil Def 2006
     

    * Le rondel est une forme médiévale de poésie comportant diverses règles.*


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    Et me voilà écrivant des choses étranges
    Te parlant de notre amour comme d’un big-bang
    Comme d’un ciel où le bleu se mêle à l’orange
    Comme d’une espérance qui se croyait exsangue
     

    Comme un rêve éveillé du fleuve Yang Tsé Kiang
     

    Je ne sais pas t’expliquer tout ce qui change
    Je ne sais rien des forces du yin et du yang
    Je fais ce curieux voyage où se mélangent
    D’anciens rivages et des rêves qui tanguent
     

    Il n’est pas tranquille le cours du Yang Tsé Kiang
     

    Rassure toi rien de cela ne me dérange
    C’est une joie de parler dans une autre langue
    Loin des sentiers battus d’un parcours où tout s’arrange
    D’une passion inattendue encore dans sa gangue
     

    Combien est fertile le lit du Yang Tsé Kiang
     

    J’ai gardé foi en l’amour j’en fais les louanges
    En poésie au métronome en bing et bang
    Avec toi, déjà, je sais tout ce qu’il engrange
    Qu’il éveille les rêves comme le Yang Tsé Kiang
     

    Qu’il donne et pour longtemps comme le Yang Tsé Kiang
     

    © Gil DEF. 20.07.2006
     


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    Oui, je t’aime c’est l’évidence
    Tu es ma belle, et je t’invite
    Et un, et deux et trois on danse
     

    Le premier temps c’est pour la chance
    Je ne sais si je la mérite
    Oui, je t’aime c’est l’évidence
     

    Le second temps est l’innocence
    On se comprend et on s’imite
    Et un, et deux et trois on danse
     

    Le dernier temps est en cadence
    Qu’importe ce qui vient ensuite
    Oui, je t’aime c’est l’évidence
     

    En mille temps en délivrance
    Tout nous mène toujours plus vite
    Et un, et deux et trois on danse
     

    Pour tout c’est nous en insolence
    C’est ce thème qui nous incite
    Oui, je t’aime c’est l’évidence
    Et un, et deux et trois on danse
     

    © Gil DEF. 11.07.2008
     

    * La villanelle est une forme poétique médiévale d'origine napolitaine.*


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