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Viens, dis moi tout bas
Des mots rien qu'à moi
Dis moi toi et moi
Tes pas et tes bras
Le bonheur ici bas
Qu'on n'attendait pas
Sans chercher pourquoi
L'amour vient comme ça
Sans chercher comment
On oublie le temps
On voit le printemps
Face à l'océan
Oui, dis moi tout bas
Dis moi toi et moi
Et ne pleure pas
Et ne pleure pas
Bien sûr on le sait
Que l'oiseau blessé
Ne peut s'envoler
Au printemps brisé
Qu'il ne peut chanter
S'il est enfermé
S'il est prisonnier
D'une cage dorée
Qu'il ne peut partir
Si le temps s'étire
Et le fait souffrir
A perdre le désir
Mais rassure moi
Dis moi que tu crois
Que l'oiseau viendra
Qu'il s'envole là-bas
Dis moi que tu crois
A l'amour déjà
Dis moi le tout bas
Dis moi toi et moi
Le bonheur ici bas
Qu'on n'espérait pas
C'est venu comme ça
Pourquoi dire pourquoi
Pourquoi dire comment
Le ciel des amants
Peut surprendre le temps
Se moquer du vent
Dis moi le tout bas
Dis moi toi et moi
Et ne pleure pas
Et ne pleure pas
On le sait bien sûr
Sous un ciel trop pur
Sur un sol trop dur
Le blé n'est pas mûr
La fleur sans la pluie
Jamais n'éblouit
L'arbre sans le fruit
Jamais ne revit
Le rêve pleure la nuit
Si les jours sont gris
Et quand meurent l'envie
De deux coeurs unis
L'amour de la vie
En quête d'infini
Dis moi que tu crois
Encore toi et moi
Non ne dis plus rien
Et donne moi la main
Je crois au destin
A nos lendemains
Je te dis tout bas
Que j'y crois déjà
Que j'y crois encore
Que je t'aime si fort
Je suis contre toi
Je soupire parfois
L'écho de nos voix
Je désire tes bras
J'ai envie de toi
Je sais toi et moi
Toujours c'est comme ça
Non, je ne pleure pas
Je ne pleure pas
Non, ne pleure pas
© Gil DEF. 14.05.2005
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Au premier regard du matin
J'ai senti ta main posée sur ma main
J'ai senti ton parfum se mêlant au mien
J'ai senti ton corps le long de mon corps
Il me serrait si fort c'était enfin déjà encore
A se regarder à s'embrasser à s'enlacer
Et à s'aimer ô mon amour à sublimer toujours
A en pleurer à ne plus pouvoir se quitter
A te sentir à te regarder je crois encore rêver
La nuit part doucement le jour vient lentement
Il a fallu si longtemps à attendre cet instant
Toi là le visage apaisé ton souffle léger
Tes lèvres rosées tes cheveux dispersés
Tes épaules dénudées ta peau le drap froissé
Toi là tout contre moi et moi à attendre déjà
Ce premier regard qui cherche mon regard
Et tes bras qui s'étirent à pouvoir me saisir
A savoir m'attirer à savoir m'apprivoiser
Par la magie d'un sourire à vouloir me retenir
A me capturer d'un baiser à l'effleurer
A le frissonner et à le recommencer
Et des mots tout bas à prier aime moi
A pleurer parfois le bonheur toi et moi
A se dire encore serre moi fort
Je t'aime mon amour dis moi toujours
Et je l'écris encore toi et moi enfin
A les vouloir si fort ta main ton parfum
Corps à corps coeur à coeur
Le temps l'écrira
Tu es si là déjà
Au premier regard du matin
© Gil DEF. 20.07.2005
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Sur l'écran de mes nuits de cafard
Je l'ai croisé presque par hasard
Un soir il était tard
J'étais seul sur le quai des brumes
La lune n'éclairait pas ma plume
Je rêvais d'elle sans le savoir
Au cinéma de ma mémoire
Un homme une femme une belle histoire
Love Story qui sort un mouchoir
Et cherche un baiser dans le noir
J'aurais voulu encore y croire
Je l'ai invité un samedi soir
Je l'attendais sur le trottoir
A l'affiche je ne voyais qu'elle
Le premier rôle était pour elle
Dans tous les films elle était celle
En gros plan qu’on voit si belle
Au cinéma de ma mémoire
Le premier soir
J'ai demandé pardon à Nathalie
J'ai chanté Maria dans West Side Story
Tu étais là à mes côtés
Tu as souri, tu as pleuré, beaucoup pleuré
Nos mains se sont trouvés
A la sortie tu m'as regardé
Le premier baiser a un peu hésité
Et puis le deuxième s'est envolé
C'était la première séquence
En silence elle s'est tournée
Les acteurs voulaient la recommencer
Au montage on n'a rien changé
A la sortie quand le cinéma vient de fermer
Il y a toujours des baisers
Nathalie aime Tony pour l'éternité
Au cinéma de ma mémoire
Un autre soir
Moi qui voyais un soleil
A nul autre pareil
Voilà que j'aimais soudain la pluie
Et je dansais j'étais Gene Kelly
Tu as souri, tu as ri, tu as beaucoup ri
Quelle était douce cette folie
Sur l'écran de nos envies
J'ai dansé toutes les séquences
Sur un travelling de flaques qui dansent
A la sortie on est allé boire un verre
Je me noyais dans tes yeux clairs
Et nous sommes rentrés sous la pluie
J'ai ouvert mon parapluie, retrouvé le paradis
Il était dans tes bras et dans ta nuit
En noir et blanc le script était écrit ainsi
Je te l'ai alors promis
Le cinéma tournerait les choses de la vie
Sur des dialogues en poésie
J'irai de nouveau au cinéma
A l'affiche il y aura toujours toi
Tu riras, tu pleureras
A la fin l'amour triomphera
La belle histoire
Au cinéma de ma mémoire
Ce sera toujours toi et moi
Et puis là bas un soir
Au cinéma tu étais dans le noir
Il y eut un coïncidence
Une espérance
Un homme une femme une belle histoire
La musique et la distance
Des larmes en transparence
Tu ne pouvais y croire
Tu n'avais que ton mouchoir
Et tu cherchais mes bras
Dans les larmes d'un cinéma
Un mois de novembre
Sans vouloir parler de décembre
Et voilà tes mains qui tremblent
Ils sont si bien ensemble
Et tes questions sans voix
Et le temps l'écrira ? Et le temps le dira ?
Tu étais seule à la sortie du cinéma
Tu reviendras pour une belle histoire
Tu peux vraiment y croire
Toi et moi le scénario s'écrit déjà
A l'affiche il y aura toujours toi et moi
On rira et on pleurera
A la fin l'amour triomphera
La belle histoire
En cinémascope tous les soirs
Sur grand écran 3D de nos mémoires
Le titre sera la vie l'amour l'espoir
Et les palmes pour la gloire
On les laissera à la sortie du cinéma
La première séquence on recommencera
L'amour la vie ce sera ça
Ce sera toujours toi et moi© Gil DEF. 15.05.2005
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Tu es entré un jour dans ma vie
Impossible
Un soir un merveilleux hasard
Je ne pouvais y croire
Au possible
Au destin de ton regard
Qui viendrait dans mon brouillard
J'avais cru qu'il était trop tard
Sans savoir comment te trouver
C'était toi que j'avais tant rêvé
Je l'ai su dans tes mots
Tout était si beau
Tout planait si haut
Je l'ai su dans tes silences
Je l'ai su dans ton absence
Tu étais l'amour
L'amour impossible de mes hiers
Impossible dans mes nuits d'hiver
Tu es entré ainsi dans ma vie
Indicible
Espoir d'un merveilleux hasard
Tu m'as appris à croire
Au possible
Au destin à ton regard
Qui viendra dans mon regard
Pour commencer une belle histoire
Sans savoir comment te le dire
C'était toi mes pas mon sourire
Je l'ai su dans tes larmes
Ta voix sans armes
Tes soupirs qui désarment
Je l'ai su sur ton visage
Je l'ai su sur tes rivages
Tu es tant l'amour
Tout est possible et maintenant
Fleurit le temps du lilas blanc
Tu es désormais toute ma vie
Indicible
Bonheur d'un merveilleux hasard
Je te surprends à voir
Le possible
Un chemin le ciel en miroir
En vertige dans ton regard
Toi et moi les étoiles d'un soir
Sans savoir comment te l'écrire
C'est toi ma foi mon avenir
Je le sais dans nos jours
Un encore un toujours
Le soleil et la pluie
Les frissons d'une nuit
Dans le bleu et l'orange
Que le ciel mélange
Tu es tant l'amour
Le temps ne pourrait que souffrir
A en mourir à ne pas le cueillir
Je t'aime si fort ce soir
Dansons cette éternelle histoire
On va toujours y croire
Nous, l'impossible
Nous, l'indicible© Gil DEF. 03.06.2005
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Il était une fois un pays loin là-bas
Par delà l'océan je crois
Il était une fois
Poema de la vida
Mots d'ici de là-bas
Il était une fois Giuliana
Un prénom une jolie voix
Un sonrisa una mirada
Bientôt quinze printemps
De beaux cheveux ondulant
Sous les caresses du vent
Un conte hors du temps
Au-delà des frontières
Au-delà des déserts
El oceano, une voile de bateau
El cielo, un soleil si chaud
Un oiseau qui plane très haut
Des mots si beaux
Qui frissonnent en écho
Giuliana c'était Giuli
Giuli qui sourit
Giuli de plus en plus jolie
Giuli les choses de la vie
Giuli un nouveau soleil
Un regard qui s'émerveille
Un sourire vermeil
Un parfum qui s'éveille
Giuli
Giuli la maison
La fenêtre sur les saisons
Le jardin comme horizon
Une belle chanson
En mille et une leçons
Giuli Giuli bonjour
Chaque jour
Giuli cada dia
Ne compte pas ses pas
Et elle va
Vient part revient
Aujourd'hui demain
Traçant les nouveaux chemins
Des lignes inconnues de ses mains
Giuli lit écrit
Dit avoir appris avoir compris
Giuli s'étonne s'éblouit
Giuli retrouve des amis
Ah que bella la vida
Giuli
Giuli loin parfois
Des questions comment pourquoi
Mais ca ne dure pas
Et Giuli
Giuli déjà
Giuli le premier regard
Qui croise son regard
Presque par hasard
Giuli entend battre son coeur
Comme s'ouvre la fleur
Et voilà
Un dia
Giuli un nouveau printemps
Bientôt quinze ans
L'âge des messages
Qui parlent de voyages
Elle en a reçu trois
Surprise à chaque fois
Au premier tout le ciel en aveu
Quoi de plus merveilleux
Elle a fermé les yeux
Le soleil en oiseau de feu
Le rouge qui consume le bleu
Le crépuscule est un adieu
La nuit jalouse le jour
Aveugle et sourd
Icare le sera pour toujours
Tout tout est écrit
Qu'importe le prix
Partir aujourd'hui
Le second était lilas blanc
Des sourires pour le vent
Le hasard le ciel d'un soir
Un regard le reflet du miroir
Des silences pour l'océan
La promesse d'un serment
Saisir un instant
Suspendre le temps
Et dans le sable deux lettres
S'écrit un peut être
En connaître le prix
Cueillir aujourd'hui
Le troisième reste très étrange
A y voir un ciel qui mélange
Aux rendez vous du jour et de la nuit
Du soleil et de la pluie
Les couleurs d'une éclaircie
Les parfums d'une embellie
A toujours apprendre
Sans rien y comprendre
Et se surprendre
Du réel à l'éternel
Où tout est possible
De l'impossible à l'indicible
Rien rien n'est écrit
Il faut l'avoir compris
Giuli lit et relit les messages
Elle rêve parfois de voyages
Mais elle sait qu'elle n'a pas l'âge
Sa mère lui a dit le mirage
Qui peut se perdre dans le désert
Le danger du naufrage
Quand s'égare le bateau sur la mer
Elle lui a dit tout autant
Mille et une nuits un conte d'antan
Et prendre le temps
Pour tisser un tapis d'orient
Alors Giuli je l'imagine
Une belle histoire se dessine
Giuli a attendu
Et quand le temps est venu
Elle est partie en voyage
Un seul message dans ses bagages
On n'en saura pas davantage
Mais ce jour là était bien étrange
Le blanc en diadème
Deux mots le plus beau poème
Dos palabras por siempre
A ne jamais oublier
Un regard qui croise un regard
Une main qui prend une main
Tous les amis un chemin
Et les plus belles fleurs
Sa mère ses soeurs
Les battements de son coeur
Une larme pour le bonheur
Les plus beaux sourires
Tout est à écrire
Ce conte n'aura pas de fin
Il sera si long ce chemin
C'est à Giuli de l'écrire
Et dans un sourire enfin dire
Le message qu'elle saura choisir
Rien rien n'est encore écrit
Le poète a enfin compris
Le conte se termine ainsi
Il sera une fois Giuli
L'histoire la plus jolie
Il était une fois la vie
Le sourire de Giuli
Aujourd'hui
© Gil DEF. 11 juillet 2005
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